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La construction d’un centre piscicole industriel financé par un investisseur chinois est contestée en raison des risques environnementaux, en dépit des promesses en matière d’emploi dans une zone délaissée depuis la fin des essais nucléaires français.
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La plus grande ferme aquacole du monde sur un modeste atoll au milieu du Pacifique : c’est ainsi que se présente le projet d’un élevage hors norme à Hao, en Polynésie française. L’entrepreneur chinois Wang Cheng veut y produire à terme 50 000 tonnes de poissons par an. L’écloserie sera implantée sur cette terre étroite, d’une cinquantaine de kilomètres de long, puis l’engraissement aura lieu dans des cages immergées dans le vaste lagon de 720 kilomètres carrés et autour de quelques autres îles de l’archipel des Tuamotu.
A l’automne 2021, Wang Cheng a à nouveau affirmé, dans La Dépêche de Tahiti, que sa société, Tahiti Nui Ocean Foods, a bien l’intention de construire ce centre piscicole industriel, moyennant un financement de 150 milliards de francs Pacifique (1,25 milliard d’euros) sur dix ans – soit l’un des tout premiers investissements privés chinois dans la zone Pacifique.
L’assurance affichée est la même du côté des autorités polynésiennes. « Le Pays [le pouvoir exécutif de Polynésie française] n’a jamais changé sa position et reste intéressé » par l’établissement d’un élevage industriel à Hao, assure Thierry Nhun Fat, conseiller spécial du président Edouard Fritch, qui est attendu le 11 février à Brest, au One Ocean Summit, la conférence internationale voulue par Emmanuel Macron. Selon Thierry Nhun Fat, les efforts entrepris depuis plus de quarante ans par les gouvernements précédents pour développer l’aquaculture et plus généralement l’« économie bleue », y compris avec des organismes de recherche nationaux français, « ont abouti à peu de résultats ».
Wang Cheng étant le seul investisseur à avoir manifesté l’intention de réaliser un projet piscicole d’envergure depuis les années 1970, la Polynésie l’a donc « accueilli favorablement », depuis une première prise de contact en 2009. D’autant qu’elle en attend « des centaines d’emplois ».
Hao en aurait bien besoin. Cette île, située à plus de 900 km de Tahiti, ne s’est jamais remise du démantèlement du Centre d’expérimentations du Pacifique en 2000. Elle lui a servi de base avancée durant tout le temps où la France procédait à des essais nucléaires sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa, de 1966 à 1996. Jusqu’à 3 000 militaires et scientifiques travaillaient et se détendaient à Hao. Le dernier détachement de soldats a quitté les lieux en octobre 2016.
La fin des tirs nucléaires s’est soldée par des dédommagements, mais a laissé une économie en berne, des milliers de mètres cubes de terres polluées aux métaux lourds et aux hydrocarbures, des bâtiments à réhabiliter. Des restes de chaînes, ancres, cordages, plots en béton sont toujours immergés dans le lagon. En tant que pont aérien et maritime, Hao a aussi hérité d’une piste d’atterrissage de 3,4 kilomètres, capable d’accueillir des vols internationaux, d’une digue, d’une usine de dessalement… mais plus d’activité.
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