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MON HÔTEL AU BOUT DU MONDE (4/5) – En novembre 2015, Alice et Gabriel, originaires de Toulon, s’installaient à Marrakech pour reprendre un riad familial laissé à l’abandon. Quelques mois de travaux et une vision précise de leur futur établissement auront été nécessaires pour créer le Riad Yasmine, havre de douceur à l’abri de l’effervescence de la médina.
LE FIGARO. – Pourquoi avoir changé de pays une nouvelle fois ?
Tout n’a été qu’une question d’opportunité. Le père de Gabriel a acheté ce riad en 2002, pensant passer une partie de sa retraite au Maroc. Mais la vie en a décidé autrement et il l’a finalement confié à un gérant pour l’exploiter comme maison d’hôtes. Cela n’a pas fonctionné, le riad est tombé en décrépitude et il souhaitait le vendre. De notre côté, nous avions toujours ce rêve d’ouvrir un établissement hôtelier. L’envie de quitter la France et de créer une vie ailleurs, de préférence en Asie, était très forte. Ce n’était donc pas exactement le plan initial, mais l’occasion était trop belle ! Nous avons eu une discussion au printemps 2015, puis avons rapidement démissionné de nos jobs dans la restauration et la communication. Six mois plus tard, nous nous installions à Marrakech.
Qu’est ce qui vous séduit au Maroc ?
Nous y étions déjà allés trois fois pour du tourisme, mais nous n’avions jamais envisagé de nous installer. Pourtant, l’expatriation y est très facile. Pour la proximité géographique avec la France d’une part, pour la compréhension de la langue d’autre part. Marrakech est pleine de paradoxes : la vie est intense, il y a de la circulation, de la pollution, ça grouille… Et en même temps, les gens sont tellement accueillants qu’il y a une grande douceur dans les échanges quotidiens. Nous nous sommes constitué une nouvelle famille, d’abord avec les expatriés, puis avec les Marocains dans un second temps. Aujourd’hui, la ville est devenue notre village et ce riad notre foyer. Nous avons maintenant une petite fille, Billie, et notre chat Bowie, la mascotte de la maison.
Quelle est la French touch du Riad Yasmine ?
Elle est volontairement très discrète. Évidemment, nous sommes français donc certaines influences se retrouvent ici et là, mais nous avons voulu nous intégrer aussi vite que possible, sans marquer de différence culturelle. Nous avons appris nos premiers mots d’arabe au marché aux légumes, nous connaissons tous les commerçants du quartier et vivons au même rythme qu’eux. La décoration de notre riad a été conçue avec des artisans locaux, les plantes qui composent notre petite jungle sont typiques et le fond de notre piscine est orné de signes berbères. Même dans la cuisine, nous n’avons pas souhaité imposer notre culture : nous servons des spécialités marocaines pour tout le monde ! D’ailleurs, nos hôtes sont majoritairement anglophones, que ce soit au riad ou au Petit Yasmine, notre nouvelle maison de trois chambres située juste à côté de son grand frère. L’aventure ne fait que commencer.
Riad Yasmine. À partir de 130 € la nuit pour 2 personnes, petits déjeuners inclus.
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Le bien-être à la carte, sans injonctions ni méthodes drastiques, mais avec le plaisir pour moteur, c’est la dernière lubie de la nouvelle hôtellerie.
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Cet établissement discrètement lové dans un parc de sept hectares avec sa table doublement étoilée est une institution au cœur de la cité champenoise. Faut-il y aller ? On a testé.
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À Marrakech, un paradis vert de huit chambres au cœur de la cité ocre
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