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En plus des passagers désireux de découvrir la ville de Seattle et ses environs, d’autres composés de producteurs et d’exportateurs font aussi partie de la délégation polynésienne. Ceux-là vont à leur niveau présenter les atouts des produits polynésiens aux Américains.
Comme Angela Tonh Sin Vien, de l’Epic vanille de Tahiti. Si elle est aux Etats-Unis, c’est qu’elle considère que “la filière de la vanille prend de l’ampleur, on est présent aujourd’hui pour la promouvoir, la partager et pour aussi pour rendre notre fenua fier de ce produit phare qui est l’or noir de la Polynésie”.

Il y a aussi Clet Wong, premier vice-président de la Chambre de commerce. Il est à Seattle pour accompagner “une dizaine représentants des filières perles, monoi et vanille. Des produits à fort potentiel qui, je l’espère, dans un proche avenir vont pouvoir se développer aux Etats-Unis. Je pense que l’Américain a un fort pouvoir d’achat, et il est évident que si nous avons le pouvoir de les convaincre, cela peut devenir un marché extrêmement intéressant. Nous avons déjà une expérience avec Los Angeles qui a déjà commencé à porter ses fruits. Et j’espère qu’au niveau de Seattle, nous puissions véhiculer le même message et obtenir le même résultat”.

Beaucoup y croient. Comme aussi Jean-Marc Mocellin, directeur de Tahiti Tourisme. Lui veut vendre autre chose que des produits, c’est la destination Polynésie, une destination à part. “Il y a une culture, un environnement qui est préservé, et surtout un accueil et une population. Nous avons a été nommés par le Condenast Traveller, le plus grand magazine de tourisme au monde, comme étant la destination la plus amicale du monde…C’est exceptionnel“, s’est-il exclamé hier lors de la soirée polynésienne pendant laquelle le savoir-faire du territoire était exposé. 
Un forum business destiné à promouvoir les produits locaux phares de la Polynésie se tient aujourd’hui. Y participent les producteurs et exportateurs polynésiens. Une cinquantaine de personnes représentant les filières du poisson, de la perle, du monoï, du miel, de la vanille et du rhum.
Ainsi que la chambre de commerce franco-américaine et Business France pour informer les entrepreneurs polynésiens que le marché américain est complexe et très différent d’un Etat à l’autre. Et surtout qu’il y a des codes à connaître pour pouvoir vendre ses produits.

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A Seattle, l'opération séduction des producteurs et exportateurs polynésiens
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