Des Amériques à l’Extrême-Orient, le ori Tahiti conquiert le monde, bien au-delà des limites de la Polynésie française, constate le Guardian. Difficile d’imaginer que cette danse rencontrerait un tel succès après avoir été longtemps oubliée par les populations locales.
Du Mexique au Japon, en passant par les États-Unis, la danse traditionnelle tahitienne, ou ori Tahiti, connaît un engouement mondial, affirme The Guardian. Citant un rapport du ministère français de la Culture publié en 2017, le journal laisse entendre que le nombre d’adeptes pourrait atteindre 500 000 personnes d’ici à 2027. “La danse tahitienne et ses mouvements chaloupés ont conquis la planète et des milliers de femmes prennent aujourd’hui des cours pour s’y initier.”
Le quotidien britannique décrit aussi bien les prouesses physiques de ses pratiquantes que l’attrait esthétique et le cérémonial entourant les représentations. “Vêtues de costumes élaborés, fabriqués avec des plantes et décorés de fleurs tropicales, les danseuses sont resplendissantes. Et tandis que leurs torses restent parfaitement immobiles, leurs hanches s’agitent en cercles rapides et hypnotiques.”
Dans ce reportage, qui conduit la jour
Les explorateurs. Tupaia, le guide tahitien de James Cook
L’indépendance et la qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Orienté au centre gauche, il se montre très critique vis-à-vis du gouvernement conservateur.
Contrairement aux autres quotidiens de référence britanniques, le journal a fait le choix d’un site en accès libre, qu’il partage avec son édition dominicale, The Observer. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une logique de réduction des coûts, alors que The Guardian perdait de l’argent sans cesse depuis vingt ans. Une stratégie payante : en mai 2019, la directrice de la rédaction, Katharine Viner, a annoncé que le journal était bénéficiaire, une première depuis 1998.
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