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Au dernier jour de son déplacement en Polynésie, le président de la République a promis d’accélérer l’examen des droits à réparation pour les victimes des essais nucléaires dans l’archipel jusqu’en 1996. Mais il n’a pas présenté d’excuses au nom de l’Etat, ce que demandaient les associations locales.
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Emmanuel Macron a franchi un petit pas de plus que son prédécesseur, François Hollande, mais il n’est pas allé jusqu’à formuler des excuses en bonne et due forme. Lors d’un discours prononcé à Papeete, capitale de la Polynésie française, mardi 27 juillet (mercredi matin en métropole), le chef de l’Etat a reconnu l’existence d’une « dette » de l’Etat français à l’égard de l’archipel en raison des 193 essais nucléaires réalisés sur place entre 1966 et 1996, entraînant des conséquences sanitaires pour les populations locales. « Cette dette est le fait d’avoir abrité ces essais, en particulier ceux entre 1966 et 1974, dont on ne peut absolument pas dire qu’ils étaient propres », a estimé M. Macron, au dernier jour de son déplacement en Polynésie. L’armée française défendait alors le mythe d’une « bombe propre ».
Tout juste élu président de la République, en 1995, Jacques Chirac avait créé la polémique pour avoir relancé une campagne d’essais nucléaires sur place. C’est lui, déjà, qui avait dirigé en tant que premier ministre, le 17 juillet 1974, l’essai Centaure, considéré comme le plus contaminant. Selon le livre Toxique. Enquête sur les essais nucléaires français en Polynésie (PUF, 192 pages, 15 euros) écrit par le chercheur Sébastien Philippe et le journaliste Tomas Statius, les retombées radioactives de ce tir atmosphérique ont pu toucher 110 000 Polynésiens. « On n’aurait pas fait ces mêmes essais dans la Creuse ou en Bretagne », a reconnu Emmanuel Macron.
Bien que fervent défenseur de l’énergie nucléaire – une « chance » qui permet à la France d’être « le pays d’Europe qui a le moins de tonnes de CO2 émises par habitant », a-t-il encore plaidé, lundi, sur Franceinfo –, le chef de l’Etat convient que l’usage militaire de celle-ci a entraîné des conséquences sanitaires et environnementales désastreuses.
Déjà en 2016, François Hollande avait reconnu, lors d’une visite sur place, « l’impact environnemental » des essais nucléaires, leurs « conséquences sanitaires » et le « droit à des réparations » pour les Polynésiens. Mais ces dernières tardent à venir, dénoncent les associations. Emmanuel Macron a donc cherché à assurer celles-ci de sa bonne volonté. Dès son élection, en 2017, « 11 dossiers [ont] été finalisés », a-t-il avancé, et « depuis 187 dossiers » l’ont été. « C’est un progrès conséquent mais insuffisant », a-t-il jugé, annonçant que les « délais de dépôt des dossiers seront prolongés » pour les ayants droit. Le sujet avait fait l’objet d’une table ronde à Paris autour du chef de l’Etat, au début de juillet, en présence notamment du président polynésien, Edouard Fritch ; une rencontre boycottée par les opposants au nucléaire.
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