Finistair, la navette des îles du Ponant à destination principalement des deux grandes îles, appartenant aux 15 îles qui constituent l’Association des îles du Ponant. En effet, Finistair dessert Ouessant toute l’année (sauf météo dégradée et maintenance technique) et Belle île en haute saison touristique.
Equipée de deux Cessna 208 Caravan offrant 9 places passagers, Finistair assure deux vols quotidiens aller-retour à destination de la Grande île de la Mer d’Iroise, c’est à dire Ouessant, qui est aussi la plus éloignée du continent, car située à 25km en mer. Elle coiffe sur le poteau sa consoeur l’île d’Hoëdic à 24 km en Bretagne Sud, et l’île de Sein complète le podium s’offrant aux visiteurs à 23km en mer.
C’est aussi le deuxième plus petit temps de vol de la République Française avec seulement 20 minutes de vol maximum pouvant descendre à 15 minutes de vol selon les vents et les conditions météo. La plus petite route aérienne de France, se trouve en fait en Outre Mer, en Polynésie Française, sur la liaison reliant l’île de Moorea à Tahiti, un vol effectué en ATR 42 ou 72, en dix minutes seulement.
Il fut un temps ou deux autres liaisons aériennes françaises étaient en dessous de la demi heure de vol également : avec Nevers – Dijon effectué par la Compagnie Air Mana et un temps aussi, un vol entre le second aéroport de l’île de la Réunion, à savoir celui de St Pierre Pierrefonds, relié à celui de L’aéroport Roland Garros à St Denis de la Réunion, capitale de l’île.
Voler sur Finistair, c’est survoler l’extrémité de la Bretagne depuis l’aéroport de Brest-Bretagne où se situe son siège social. Se rendre à Ouessant par la voie des airs c’est aussi survoler le Parc Naturel Régional d’Armorique et la Mer d’Iroise si capricieuse et aux tonalités et couleurs changeantes. Vous volerez avec le courrier postal et parfois des marchandises urgentes. Une liaison aérienne rassurante et indispensable pour les Ouessantins.
7 Questions à Charles CABILLIC Président de la Compagnie Aérienne FINISTAIR
1°) Propriétaire de Finistair depuis Mars 2020, était-ce au départ la pérennité de la ligne régulière Brest- Ouessant que vous souhaitiez préserver ?
Oui, l’enjeu était initialement de sauvegarder cet actif de plus de 40 ans et de poursuivre la mission de service public de la compagnie, via sa DSP. (Délégation de Service Public : NDLR)
2°) Le réseau de Finistair s’étoffe, tant en nombre d’escales que de routes aériennes ?
Finistair a pour enjeu de désenclaver la Bretagne et plus particulièrement d’améliorer l’accessibilité de ses îles. C’est pour cette raison que nous avons lancé des dessertes de Belle-Ile en Mer depuis Brest, Vannes et Rennes, tout en augmentant la fréquence sur Ouessant depuis Brest.
3°) Allez vous développer la flotte de Finistair avec l’acquisition de nouveaux avions et si oui avec quels modules ?
Oui, l’enjeu est de mettre en place rapidement des modules électriques et/ou hybrides sur ces lignes et de montrer que l’aviation décarbonnée, c’est possible sur l’aviation régionale.
4°) L’aviation est un secteur qui vous motive avec le lancement, depuis 2017, de la start-up Open Fly, c’est une plateforme de location d’avions d’affaires ?
L’aviation d’affaires étant principalement réservée à une élite des grandes métropoles. J’ai la conviction qu’avec OpenFly, on peut la rendre accessible aux PME partout en France, donnant un second souffle aux 400 aérodromes français. OpenFly, c’est aujourd’hui plus de 200 avions de voyage, 1000 pilotes professionnels, et plus de 18000 membres d’inscrits qui souhaitent organiser leurs déplacements via la plateforme.
5°) Conscient et motivé par les énergies renouvelables, vous êtes devenu l’apôtre de l’aviation générale décarbonée avec la création de Green Aérolease en 2021 ?
L’aviation décarbonnée est d’ores et déjà une réalité avec le 1er avion électrique certifié en juin 2020 (avion 2 places dédié à la formation des pilotes et aux vols de loisirs). Green Aerolease a pour ambition de vulgariser ces nouveaux avions et de les rendre accessibles aux aéroclubs, aux écoles de formation et quand des modules de voyage seront certifiés, d’équiper des propriétaires d’avions privés et des compagnies aériennes.
6°) Desservir Belle île par la voie des airs a déplu à certains, (pas politiquement correct) et pourtant il y a une clientèle pour cette desserte, que leur répondez vous ?
Par passager, l’avion Cessna Grand Caravan de 9 places qui fait la liaison émet 2 fois moins de CO2 que le bateau qui fait le même trajet Vannes – Belle-Île en mer. Cette liaison a pour objectif de permettre un accès rapide correspondant tant à l’attente d’iliens et de continentaux. (Si cet avion est assez vertueux, il ne transporte pas le même nombre de passagers, mais il correspond bien à une demande, de liaison rapide, c’est ce qu’on appelle dans le jargon aérien : une niche commerciale : la rédaction)
7°) Produit en Bretagne est un logo à forte valeur ajoutée sur les produits transformés (à manger et à boire, mais pas que), imaginez vous pouvoir rentrer dans cette liste en ne vendant que des services ?
Bien sûr, c’est tout à fait possible. J’ai été pendant longtemps au conseil d’administration de Produit en Bretagne.
Richard BAYON est un Parisien émigré en Touraine, qui a vécu tantôt dans la capitale, tantôt dans la cité Tourangelle. Parfois, il dit vivre entre Seine et Loire, mais c’est bel et bien au bord du fleuve classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité (‘World Heritage’ en anglais) qu’il vit, et même très exactement à 150m de l’indomptable Loire. Atteint d’une maladie incurable appelée ‘la bougeotte’ ou ‘la voyagite aigue’, il totalise 107 nations, pays et autres terres éloignées au compteur. Des pays, où il a séjourné de quelques heures à plusieurs mois, dont certains états où il a eu l’occasion d’y passer et repasser plus de 40 fois. Affublé par un confrère Grand Reporter du joli sobriquet de ‘Morpion de Carlingue’ parce que passionné d’aviation commerciale, et de transport aérien en général, il prétend avoir pris l’avion près de deux mille fois sur les cinq continents mais s’impatiente d’avoir encore tant de choses à voir. Sur sa réussite, l’homme est très critique, mais aussi réaliste : ‘je ne sais pas, ou n’ai pas fait un milliard de choses, que tout un chacun sait, connaît, ou a fait ; mais j’ai fait, vu et rencontré un milliard de choses que beaucoup ne verront sans doute jamais. Au chapitre des prétentions, il en affiche deux sans vergogne : avoir un sens de l’orientation, donc de la géographie du monde, hors du commun, vraiment hors du commun (il prétend aller plus vite que n’importe quel GPS : ndlr) et parle sept langues quasi couramment et peut se faire comprendre dans cinq autres. Question destinations ou pays préférés, sept paysages lui viennent de suite à l’esprit : le Vert de l’Ouest Irlandais, les Fjords Norvégiens, le Bleu et Blanc des îles Grecques, les Cirques de la Réunion, les Dunes de Sable du Ténéré, les Icebergs du Groenland, et les Rues pleines de vie de Bangkok en Thaïlande. Ainsi de toutes ses pérégrinations : il sait que cinq choses le fascinent plus que tout: l’Immensité des Déserts, l’Inaccessible des Volcans, l’Intensité des Glaciers et des Icebergs, le‘Haka’ des All Blacks et la Force Tranquille des Eléphants. De Queenstown en Nouvelle Zélande jusqu’à Illulissat au Groenland et de Johannesburg à Bangkok, il a roulé sa bosse, lui prétend surtout qu’il a ouvert ses yeux, et que ses voyages, tous ses voyages c’est son université permanente. http://www.infotravel.fr/voyages-insolites/compagnie-volotea-deploie-ailes/
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