Partager :
Nos kid reporters ont rejoint Mark Eddowes et son équipe pendant un chantier de restauration. Plus qu’un métier, une passion !
Le marae Toomaru Vaiotea
La vallée de la Papenoo compte 193 marae connus. Celui où se sont arrêtés nos kidreporters aujourd’hui est situé au PK9 de la vallée, sur la rive droite de la Vaituoru. Vaiotea correspond à la cascade en amont. Ce complexe cérémoniel comprend une quinzaine de structures. En contrebas du site, au bord de la rivière Vaituoru, se trouvaient des pavages d’habitations qui ont été détruits lors de l’aménagement de la piste.
Les marae sont un lieu pour communiquer entre le monde des hommes et celui des dieux. Chaque marae est différent, mais généralement on y retrouve quand même : une enceinte rectangulaire en pierres, avec une cour le tahua, le ahu c’est-à-dire l’espace réservé aux dieux et aux ancêtres, les pierres dressées et en face les pierres dossiers. Et derrière le ahu, les unu en bois pour décorer et honorer les ancêtres.
Autour du grand marae, on peut retrouver aussi de plus petits marae, des marae familiaux qu’on appelle les marae tupuna. Pour que ça pousse bien, on a besoin de la pluie, les rivières. Tout ça avait un sens aux temps anciens. On demandait aux ancêtres de l’aide pour faire fructifier le faapu.
Des marae dans tout le triangle polynésien
On pense que la plupart des marae ont été construits à partir du XIV-XVè siècle, jusqu’au début du XIXè siècle. Certains marae dateraient même du XIIè siècle comme le marae Taputapuatea de Raiatea, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
On retrouve des marae dans tout le triangle polynésien, car avec les grandes migrations, les premiers Polynésiens venus de l’Ouest, des Samoa, des Tonga, vers 900 ap JC se sont progressivement établis dans toutes les îles.
Avec la colonisation française au XIXè siècle, la langue et la culture polynésiennes ont été mises à mal, mais sont fort heureusement remises en valeur aujourd’hui grâce à des associations culturelles comme Haururu. Des cérémonies sont régulièrement organisées sur ces marae.
Le métier d’archéologue
Mark explique à nos kid reporters les différentes étapes de son travail. Pour restaurer le mur du marae, Mark et son équipe utilisent une technique bien particulière… Ils numérotent à la craie les pierres encore en place, prennent des photos, font un plan à l’échelle, puis démantèlent le mur, puis remontent le mur avec les pierres autour.
Repositionner chaque pierre est un travail minutieux réalisé par l’équipe de Mark, comme Jean et Manutahi, deux jeunes en formation archéologique.
Pour devenir archéologue, il faut aimer l’histoire, la sociologie… être diplômé d’un master de recherche en archéologie, puis il faut poursuivre vers un doctorat, soit 8 ans après le Bac. Les jeunes qui souhaitent devenir archéologue ont aussi tout intérêt à participer à des chantiers archéologiques.
Un rdv à ne pas manquer sur Polynésie la 1ère samedi 5 novembre à 17h40 et le mercredi qui suit. Retrouvez toutes les émissions Kid reporters en replay sur le site Polynésie 1ère et la chaîne YouTube des Kid reporters.
Présentatrice/teur Kid reporters :
Atea TIRAO
Kidreporters :
Anaé DRUGUET
Gabin VALLEE
Leyann DEMASSEZ
Maimiti CONQUET
Manotea DUBOUSQUET
Meheiti MEREHAU
Menahei MEREHAU
Personne interviewée :
Mark Eddowes, archéologue, Direction de la Culture et du Patrimoine de Polynésie française
Remerciements :
Anatauarii TAMARII, archéologue, Direction de la Culture et du Patrimoine de Polynésie française
Heremoana MAAMAATUAIAHUTAPU, Ministre de la Culture, de l’Environnement et de l’Artisanat
Yves DOUDOUTE, Association HAURURU, association pour la protection, l’aménagement et la vallée de Papenoo
Partager :
Kid reporters – Saison 3, épisode #5 : le métier d'archéologue et les marae en Polynésie
Merci. Votre inscription à la newsletter à bien été prise en compte.
Une erreur technique est survenue. Vous pourrez réessayer dans quelques minutes.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter Polynésie. Vous pouvez vous y désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
À tout moment, suivez l’actu des territoires d’Outre-mer et échangez avec nos journalistes !