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Massif corallien de Polynésie Française
© IRD – Serge Andréfouët
27 juin – 1 juillet 2022
Sommaire
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L’IRD participera à la conférence des Nations unies sur les océans, à Lisbonne, Portugal, du 27 juin au 1er juillet. La Conférence est organisée autour du thème : ” Renforcer l’action en faveur des océans fondée sur la science et l’innovation pour la mise en œuvre de l’objectif de développement durable 14 : inventaire, partenariats et solutions “.
© ODD14
Co-organisée par le Kenya et le Portugal, la Conférence des Nations unies sur les océans réunit des Etats membres, des organismes internationaux, les communautés scientifique et universitaire, les organisations non gouvernementales ainsi que la société civile et le secteur privé.
Elle s’inscrit dans le cadre de la Décennie des Nations unies des sciences océaniques au service du développement durable, une initiative prise en 2021 qui mobilise les parties prenantes autour d’un programme commun de recherche et d’innovation technologique.
Les chercheurs Olivier Pringault, directeur du département scientifique OCEANS Océans, Climat et Ressources (IRD), Yoann Thomas, écologue marin, UMR LEMAR (IRD) et Benoît Rodrigues, chargé de mission Biodiversité et Océan au Service des partenaires et bailleurs internationaux SPBI (IRD), feront le déplacement aux côtés de la délégation française. Leur rôle sera de plaider pour la science de la durabilité : une recherche interdisciplinaire tournée vers les objectifs de développement durable, appliquée à la protection et la préservation des mers et des océans.
Jeudi 30 juin de 18h15 à 19h45 au Musée Maritime de Lisbonne.
L’objectif de cette session sera de présenter des solutions océaniques pour répondre durablement aux changements climatiques et aux problématiques liées à la biodiversité.
Yoann Thomas (IRD) interviendra lors d’une table ronde à l’occasion du side event proposé par la Plateforme Océan Climat « Un océan de solutions pour lutter contre les crises du climat et de la biodiversité ». A travers trois exemples liés à la pêche artisanale, au Kenya au Sénégal et au Cap Vert, il démontrera le rôle déterminant des femmes des Sud dans la gestion des ressources littorales. Ces exemples seront analysés au travers du prisme des ODD et de leurs interactions. Il mettra l’accent sur l’exemplarité d’une organisation sociale très forte, qui repose en grande partie sur les femmes et leur pratique séculaire d’une activité communautaire et artisanale. Il s’agira de montrer comment ce socio-écosystème « à l’équilibre » est rendu vulnérable par de nombreuses pressions (pollutions, changement climatique, surexploitation).
Cette session sera menée uniquement en anglais.
>> En savoir plus sur cette session
Dans le cadre de la conférence sur les océans, l’ONU lance à chaque édition un appel à engagements volontaires pour la mise en oeuvre de l’ODD14. Les engagements seront au coeur d’un plan mondial visant à sauver les océans pour protéger l’avenir de la planète.
L’IRD dépose cette année l’engagement volontaire : « Etude de faisabilité fondée sur la science pour la reconnaissance de la mer méditerranée comme entité juridique propre. » porté par Victor David, chercheur IRD au sein de l’UMR SENS, et mis en œuvre par le projet MerMéd.
Cette étude de faisabilité vise à construire un argumentaire plaidant pour la reconnaissance de droits propres à la mer méditerranée, en prenant en considération le droit international et régional, en exposant les enjeux de préservation de ce bassin maritime, et étudiant ses moyens de représentation et de défense. A terme, un nouveau statut juridique permettra de mieux protéger la biodiversité marine, et de constituer un atout pour la mise en œuvre de l’ODD 14 dans cet espace marin partagé par l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
L’IRD réunit plusieurs partenaires autour de ce projet :
© IRD – Sabrina Toscano
En 2017, lors de la Conférence des Nations unies sur les océans à New-York, l’IRD prenait quatre engagements pour la gestion durable des océans:
À travers plusieurs publications et la rédaction de la déclaration « Les droits de l’océan Pacifique », issue d’une réflexion collective pilotée par l’IRD, une étude
de faisabilité scientifique a démontré que l’océan Pacifique peut être reconnu comme un sujet de droit. Aujourd’hui, reste à poursuivre la prospective juridique,
puis étendre ces principes à d’autres mers et océans. Les partenaires de cet engagements sont le Secreteriat of the Pacific Regional Environmental Programme
(SPREP), le Conservation International Pacific Islands programme et le Centre international de droit comparé de l’environnement (CIDCE).
L’IRD a mis au point le projet PADDLE (Planning in a liquid world with tropical stakes) qui a pour objet l’organisation d’universités d’été, d’ateliers de travail et de formation au Cap-Vert, au Brésil et au Sénégal. La conférence finale du projet rassemblera des experts en planification spatiale marine de ces différents pays autour de la question de l’aménagement des mers en zones tropicales, à Brest en avril 2023.
Le projet Mareco, sur l’île de Mohéli, a permis la formation de nouveaux enseignants et l’extension de la mise en place d’une aire marine éducative aux Seychelles. Après juin 2023, l’objectif est de l’étendre à d’autres régions de l’océan Indien en ciblant Madagascar, le Kenya, la Tanzanie, le Mozambique et l’Afrique du Sud, voire l’Inde et le Sri Lanka.
L’IRD, à travers le laboratoire mixte international – LMI ICEMASA, entre 2013 et 2018, a participé avec ses partenaires sud-africains à la création d’un master en sciences marines avec l’organisation d’un colloque de restitution, en 2019 en Afrique du Sud. Aujourd’hui, un master multi-sites (Afrique du Sud et France) en sciences marines élaboré sur la base du partenariat construit dans le cadre du LMI ICEMASA a été développé et sera soumis à l’appel Erasmus+ 2023.
Consultez le site des Nations unies
© IRD – Jean-Michel Boré
Banc de poissons dans les récifs coralliens en Nouvelle-Calédonie.
© IRD – Serge Andréfouët
Raroia ou Raro-nuku est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française.
© IRD – Pierre Laboute
Hydrozoaire cartilagineux, Porpita porpita, chondrophora hydrozoa. Ici dans les fonds marins Juan de Nova, Canal du Mozambique.
© IRD – Pascale Chabanet
Un gaterin oriental (Plectorhinchus orientalis, fam. Haemulidae) rencontré à l'intérieur d'une structure artificielle métallique sur laquelle sont fixées des colonies de coraux massives et branchues. Un faible courant passe dans cette structure.
© IRD – Régis Hocdé
© IRD – Serge Andréfouët
Dans les cloches se trouvent des huitres perlières et des espèces d'épibiontes. Ces assemblages sont mis en incubation et des prélèvements d'eau sont réalisés pour analyser le recyclage des nutriments et la consommation de nourriture par ces organismes.
© IRD – Gilles Di Raimondo, Lengguru 2014
Requin-baleine aspirant les poissons au travers d'un filet de pêcheur.
© IRD – Thibaut Vergoz
À bord du Félicité, goélette (schooner) de 38 pieds de plus de 30 ans. qui pratique la pêche artisanale traditionnelle à la palangrotte (ligne de fond). À l'origine un bateau en bois, agrandi et modifié en profondeur au cours des années.
© IRD – Pascal Dumas
Participant à une campagne de nettoyage d'Acanthaster planci, Malekula, Vanuatu. Etoile de mer corallivore (Acanthaster planci) consommant du corail. Cette espèce carnassière vit dans les écosystèmes coralliens de la zone tropicale.
© IRD -Gilles Di Raimondo
Véritables architectes, les coraux (plus de 1.000 espèces dans les mers tropicales) bâtissent des édifices complexes et multiformes. Les récifs coralliens constituent des écos-systèmes au milieu des océans. Ils ne couvrent que 0,2 % de la surface des mers
© IRD – Vincent Turmine
Pêche à la senne tournante de Sardinella Aurita au large de Joal (Petite Côte – Sénégal).
© IRD – Pierre Laboute
Protoreaster lincki , photographié à 9 m de profondeur, Nosy Be, Madagascar.
© IRD – Pierre Laboute
Méduse, Aequorea australis à 4 m de profondeur, Chesterfield.
© IRD – Georges Bargibant
Hippocampes (Hippocampus Bargibanti) sur une gorgone (Muricella plectana). Nouvelle Calédonie
A voir : La sélection de photo et de vidéo sur la thématique de l’océan sur IRD Multimédia.
Le projet ePOP (Petites ondes participatives), développé par RFI Planète Radio et l’IRD est un réseau citoyen d’information, de débat et de mobilisation sur les changements climatiques et environnementaux. Avec de courtes vidéos réalisées par des jeunes sur smartphones, ce projet innovant donne la parole aux populations confrontées, au quotidien, aux changements globaux et instaure un dialogue avec les scientifiques, les experts et les décideurs.
Plusieurs vidéos ont été réalisées en lien avec les problématiques océaniques :
Notre océan est malade from ePOP Network on Vimeo.
Reconnaître les droits de la nature