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EN IMAGES – Tel un long peigne, la Crète s’étire sur 260 kilomètres entre mer Egée et Méditerranée. D’est en ouest, découvrez le vrai visage de l’île, de plages envoûtantes en paysages escarpés, adresses de charme et hospitalité.
Trois mille ans d’histoire à donner ses fruits, écouter le chant des cigales et regarder la mer. Au bord du chemin, l’arbre se dresse plein de majesté, le tronc noueux et boursouflé par l’âge, la tête couronnée d’argent. L’olivier de Kavousi serait le plus vieil arbre de Crète. Il aura suffi de faire un pas sur le côté de l’axe qui mène d’Héraklion à l’est de l’île – 3 kilomètres de piste à suivre les pancartes «big olive tree» – pour être happé par le visage puissant et intemporel de la Crète. Une demi-heure auparavant, nous goûtions encore à l’exceptionnel confort de l’Elounda Gulf Villas, un hôtel familial offrant les services d’un 5 étoiles. Intimité, discrétion, exclusivité: depuis quarante ans, la famille Kadianakis y cultive l’hospitalité crétoise version haut de gamme. Le plus difficile? Quitter le carré turquoise posé à l’orée de sa chambre: un miroir d’eau tendu au ciel et qui se marie au bleu divin de la mer. L’hôtel n’est pourtant que la première étape d’un road trip à travers toute la Crète. Une échappée belle entre mer et montagne sur la plus grande des îles grecques. Objectif: emprunter les chemins de traverse pour découvrir le vrai visage de l’île.
Au pied de l’olivier de Kavousi, la route s’enroule autour de la baie de Mirabello et surplombe des criques à l’eau vert émeraude, avant de descendre sur le petit port de Mochlos à l’irrésistible simplicité. Face à un îlot autrefois rattaché à la terre, le village étire ses cafés et ses tavernes tranquilles. Chanté par Homère, le port de Mochlos était florissant sous les Minoens, cette brillante civilisation qui s’est épanouie en Crète aux IIIeet IIe millénaires avant notre ère. Une barque attachée au ponton invite à s’évader vers l’îlot couvert de vestiges archéologiques. Une étape de charme se perche 5 kilomètres au-dessus du port, dans le village de Sfaka. Un petit hôtel atypique, le Cressa Ghitonia, occupe tout un ancien quartier en lisière d’une superbe oliveraie. Sa quinzaine de chambres, son spa aux arches voûtées, ses terrasses en cascade et sa petite piscine s’emboîtent les uns dans les autres comme des maisons de poupée. Reposés par cette étape pleine de poésie, nous mettons le cap sur l’est. Au-delà de la petite ville de Sitia, les paysages évoquent le Proche-Orient: la route file à travers une terre ocre sillonnée de canyons et couvertes de buissons secs jusqu’à rencontrer, à l’extrémité de l’île, la palmeraie de Vai, ourlée par une plage de sable blond aux allures de paradis. Plus au sud, la station balnéaire de Kato Zakros fait figure d’oasis dans un océan de rocaille. Des oliviers, des vignes et des cyprès bordés par une longue plage de galets, tandis que les ruines d’un palais minoen se dressent à l’entrée des mystérieuses gorges de la mort. Des confins orientaux de l’île, nous plongeons vers le sud. Du côté de l’Egypte et de la Libye, un vent chaud et sec nous caresse le visage. A Makrygialos, nous quittons subitement cet environnement subdésertique pour rejoindre des gorges remplies de pins: à un kilomètre du rivage, le hameau d’Aspros Potamos sera une étape hors du temps.
Enchevêtrées les unes dans les autres, ses petites maisons ocre se fondent dans le paysage. L’habitat traditionnel a été respecté tel qu’il existe depuis trois cents ans. A l’intérieur, les murs irréguliers sont simplement blanchis à la chaux, le sol dallé de grandes pierres, le plafond soutenu par des roseaux et des poutres en bois. Myrto, la jeune propriétaire, poursuit l’œuvre de sa mère, une pionnière. Il y a trente ans, elle s’est retirée dans cet ancien hameau agricole pour lui redonner vie. Ici, on oublie smartphones et tablettes (on ne peut les recharger qu’à la réception) pour savourer le calme à la lueur de la bougie. Seule l’électricité solaire apporte désormais quelque confort: un frigo dans chaque chambre, de l’eau chaude et des lampes à leds au-dessus du lit pour lire. Myrto nous raconte la longue histoire de son hameau tout en pierre et en terre.
Aspros Potamos était une dépendance de Pefki, village qui s’est épanoui dans la montagne, à l’abri des pirates. Ses habitants dégringolaient la gorge pour assurer certains travaux des champs: cueillette des olives, fauchage du blé, hivernage des bêtes sous des cieux plus cléments. Sur les conseils de Myrto, nous remontons le sentier des paysans. Deux heures de balade pour rejoindre Pefki et sa taverne enchantée Piperia, qui doit son nom au superbe poivrier qui ombrage sa terrasse en balcon sur le paysage. Le patron invite tous les clients à tendre la main pour cueillir quelques grappes de baies rouges et épicées. L’arbre exotique a été ramené d’Egypte par un pêcheur dans sa barque, au début des années 1930. L’apéritif est offert avant que les plats ne défilent sur la table: petites feuilles de vigne farcies, salade ensoleillée, lapin au vin rouge, agneau fondant… On nous recommande de visiter l’ancienne école du village, transformé en musée. Nous y rencontrerons Ourania, «la beauté du village». Les yeux dorés et pétillants, les cheveux relevés, la peau parcheminée par le temps: à 75 ans, Ourania court d’une occupation à l’autre. Elle tient le musée folklorique, entretient le jardin de l’église, s’active pour l’association culturelle du village. Elle est intarissable sur les festivités qui égaient Pevki: le carnaval, Pâques, les nombreuses fêtes des saints…
Tout autour, le paysage est grandiose, un chaos de roches, une garrigue parfumée, la gorge remplie de pins et, juste au-dessus, l’église de Stavromenos qui, perchée sur son rocher, joue les sentinelles en regardant la mer. Nous grimpons au fameux plateau de Lassithi en empruntant le chemin des écoliers. Du bourg agricole de Kritsa au plateau méconnu de Katharo, la route traverse un paysage grandiose. Montagne rocailleuse, chênes verts aux formes fantasmagoriques, rapaces tournoyant dans le ciel. Les arbres noueux, sculptés par les chèvres et le vent, s’élèvent comme une armée de soldats. A tout moment, on s’attend à voir surgir un centaure. Ce sont en fait des chèvres rousses et noires qui nous surprennent sur la route, lointaines descendantes de la chèvre Amalthée qui, selon la légende, a nourri Zeus enfant dans une grotte crétoise. Au village de Katharo, là où l’asphalte et l’électricité s’arrêtent, nous nous attablons au café du village et surprenons cette délicieuse conversation. Une femme d’un certain âge s’assied en lançant dans un soupir au patron: «Ah, nous vieillissons!» Et le fringant septuagénaire aux yeux bleus de répondre, plein de malice et de philosophie: «Toi peut-être, moi j’ai seulement grandi.» Nous repartons le 4 x 4 chargé de fruits offerts, direction le plateau de Lassithi.
Haut perché, ce plateau fertile se cache au creux d’une couronne de montagnes. Si les gracieuses éoliennes qui puisaient l’eau de son sous-sol ont disparu, le plateau conserve son authenticité. Une douzaine de villages agricoles veillent sur les champs de légumineuses et les nombreux arbres fruitiers. Une étape gourmande s’impose au village d’Agios Konstantinos: l’auberge Vilaeti fait honneur aux produits du terroir entre ses viandes rôties lentement à la broche et ses salades aux jeunes pousses du jardin. Un paysage riant nous surprend du côté d’Héraklion. Si la côte autour de la capitale crétoise a été défigurée par d’immenses stations balnéaires, son arrière-pays n’est que vignes qui ondulent à perte de vue et petites bourgades colorées. Une petite Toscane au pays du roi Minos, dont l’entrée est gardée par le spectaculaire palais de Cnossos. Entre ses fresques éblouissantes et son dédale de rues qui évoque le labyrinthe du Minotaure, le palais reconstitué donne une image de la brillante civilisation minoenne.
A quelques kilomètres, Vivi Papaspirou nous attend à l’entrée du chai ultramoderne de vinification du domaine Boutari. Avant de nous conter en français les vertus de son terroir, la jeune œnologue nous installe dans le vieux mas caché dans un bosquet d’arbres fruitiers. Trois chambres seulement où les vieilles pierres et le mobilier contemporain se marient avec élégance. On se sent privilégié lorsque, à l’ombre du grand pin, on nous sert de délicats mets crétois pour accompagner un verre de vin du domaine, un heureux mélange de kotsifali, le cépage local, léger et fruité, avec de la syrah.
La puissante silhouette du mont Ida barre tout le centre de l’île. Si la vigne s’épanouit du côté d’Héraklion, c’est l’olivier qui domine du côté de Réthymnon. Là, au détour d’une petite route de campagne sur les contreforts luxuriants de la montagne, se cache une adresse merveilleuse: le Kapsaliana village. Autrefois dépendance du célèbre monastère d’Arkadi, le hameau a vu le jour au XVIIIe siècle autour d’un grand moulin à huile. Sa renaissance est l’histoire romantique d’une passion pour les grandes ruines. «Plus qu’un hôtel, c’est un village que j’ai fait revivre», souligne son élégant propriétaire, l’architecte Myron Toupoyannis qui vit et travaille sur place. Pour restaurer le hameau, Myron a quitté Paris et Athènes, et a renoué avec ses racines crétoises. Le résultat? Dix-sept chambres aux murs patinés, un restaurant raffiné, un pressoir transformé en musée et une immense piscine qui regarde la mer au-dessus d’une forêt d’oliviers. Après avoir savouré du poulpe au vieux vinaigre ou un risotto à l’encre de seiche, le chef invite à une dégustation d’huile d’olive. A l’ombre d’un citronnier, on apprend à reconnaître et apprécier l’odeur fruitée, le goût amer et les saveurs épicées de cet élixir.
Dans cette région riche de ses oliviers, bien d’autres adresses ont redonné vie aux vieilles pierres. Dans le pittoresque village de Gavalochori, une décoratrice d’intérieur de La Canée a transformé en petit éden un ancien moulin à huile du village: jasmin, bougainvillier et arbres fruitiers embaument ainsi le jardin de la villa Athermigo et sa piscine. Ou encore cette adresse à Argyroupolis, village célèbre pour ses sources rafraîchissantes. Le chemin de ronde du vieux village égrène bien des surprises comme une mosaïque romaine, une chapelle ornée d’un fût de colonne antique ou cette maison patricienne du XVe siècle transformée en délicieuse maison d’hôtes par un couple charmant, Yannis et Eleni Delyanakis. Autant de bases pour explorer les trésors de cette partie de l’île. Plein sud, au bout d’une route qui plonge en lacets vers la mer de Libye, se love le village de Chora Sfakion. De ce bout du monde, on rejoint la plage de Glyka Nera («les eaux douces» en grec), en bateau ou à pied. Aérien, le sentier flirte avec le vide et la mer avant de rejoindre la plage qui s’étire au pied d’une falaise vertigineuse. Au centre, tel un miracle, un puits d’eau douce creusé dans le sable rafraîchit baigneurs et randonneurs.
Tout au nord, sur la péninsule d’Akrotiri, le monastère de Governeto protège des dizaines d’hectares. Humble forteresse, le monastère se dresse à l’entrée de ses terres. Au-delà, le sentier court sur la colline, croise une chapelle troglodytique dédiée à la Vierge, dégringole en zigzaguant vers les gorges. Tout au fond, entre les vestiges d’un ancien monastère catholique, des pèlerins se rassemblent à l’entrée de la grotte de saint Jean l’Ermite. On s’enfonce dans le tunnel sombre un cierge à la main et une ficelle dans l’autre. Nous voilà, tel Thésée dans le labyrinthe, à suivre le fil d’Ariane qui conduit jusqu’à la demeure où le saint aurait vécu au IXe siècle. Entre les stalagmites et les stalactites ruisselant d’humidité, on tâtonne, on glisse, plongeant parfois les pieds dans une flaque d’eau. Au bout d’une demi-heure, on atteint le fond où un groupe de jeunes gens embrasse pieusement une icône. A la sortie, un gaillard aux yeux sombres nous félicite de notre courage en nous offrant un verre de raki, l’eau-de-vie crétoise.
Comment ne pas être séduit par Khania, l’ancienne capitale appelée La Canée en français? Son phare vénitien, ses arsenaux, sa mosquée turque, ses maisons à encorbellement et ses petits palais donnent une couleur bigarrée à la ville. On flâne avec délice sur ses quais et dans ses ruelles piétonnes animées. Restaurants recherchés, magasins de produits du terroir ou petites boutiques de créateurs se sont multipliés ces dernières années, preuve que la ville attire à elle de jeunes Grecs créatifs et plein d’idées. Cette cité vibrante a ainsi retenu Aliki Panagakou, jeune Athénienne à la tête du groupe Aria Hotels. Sa mission est de dénicher des bâtiments de caractère pour les transformer en hébergements de charme comme la Villa Athermigo ou le mas dans les vignes de Scalani Hills. Sur le vieux port de La Canée, l’ancien bureau d’Eleftherios Venizelos est ainsi devenu un boutique-hôtel de huit chambres seulement, l’Alcanea. Dominé par les impénétrables montagnes Blanches, l’ouest de la Crète est un continent magnétique à explorer. Une plage aux couleurs irréelles se cache sur la dernière dent du long peigne crétois, la péninsule de Gramvoussa. Au bout d’une piste en terre en balcon sur la mer et d’un sentier qui traverse une garrigue parfumée, on ne peut qu’avoir le souffle coupé par le lagon de Balos qui se découvre soudain à nos pieds: un paysage exotique fait de falaises grises et ocre, de sable blond comme les blés et d’un camaïeu de bleu où l’on ne perd jamais pied.
Un site: www.discovergreece.com
Une application mobile:www.mycreteguide.com
Cartes et randonnées: indispensables pour explorer la Crète (en photo, le monastère Aghia Triada) au volant ou à pied, les excellentes cartes Anavasi (www.anavasi.gr) Topo 100 et Topo 25.
Avec Transavia (0.892.058.888 ; www.transavia.com), vol direct de Paris, Nantes et Lyon pour Héraklion et de Paris pour La Canée (Khania). A partir de 161 € l’A/R.
En voiture et bateau: prendre le bateau à Ancône (Italie) pour la Grèce, puis du Pirée pour Héraklion ou La Canée. La compagnie Anek Lines assure quotidiennement ces liaisons maritimes en collaboration avec Super Fastet Blue Star Ferries (00.30.21.04.19.74.00 ; www.anek.gr).
Spécialiste de la Crète, Iles du Monde (01.55.42.74.10 ; www.ilesdumonde.com) propose des séjours sur mesure avec une belle sélection d’hôtels. Pour un séjour raffiné d’une semaine, le voyagiste recommande par exemple de combiner 3 nuits à l’intérieur des terres au Kapsaliana Village et 4 nuits en bord de mer à l’hôtel Elounda Mare, à partir de 1 950 € par personne en chambre double au départ de Paris, location de voiture comprise. Il propose aussi des balades crétoises à prix doux, passant par Héraklion, La Canée, Matala et Elounda à partir de 460 € pour un circuit de 7 nuits, location de voiture comprise. Vols en supplément.
Elounda Gulf Villas & Suites (00.30.28.10.22.77.21 ; www.eloundavillas.com). Très exclusif, cet hôtel familial incarne le summum du luxe en Grèce. Service d’un 5 étoiles, restaurant raffiné, personnel souriant. En balcon sur la mer, 18 villas avec piscine privée et 15 suites. Plage privée près de Spinalonga. A partir de 338 € la nuit pour 2.
Kapsaliana Village, (00.30.28.31.08.34.00 ; www.kapsalianavillage.gr) Dans un écrin de nature près du village de Réthymnon, un architecte a redonné vie à un ancien hameau construit autour de son moulin à huile. Restaurant réputé estampillé slow food. Agréable piscine, dégustation d’huile d’olive, VTT… A partir de 135 € avec petit déjeuner.
A Makrygialos, l’Aspros Potamos (00.30.28.43.05.16.94 ; www.asprospotamos.gr). Pour les amateurs d’authenticité et de retour à une vie simple et déconnectée. Dix petites maisons traditionnelles enchevêtrées les unes dans les autres. Calme absolu, cadre naturel enchanteur. A partir de 55 €. Petit déjeuner copieux (7 € par personne).
A Argyroupolis, du côté de Réthymnon, Arcus Suites (00.30.28.31.20.02.01 ; www.arcusvillas.gr). Dans un ravissant village, 5 suites dans une maison patricienne. Piscine et jardin luxuriant. Accueil attentionné. A partir de 80 €.
Aria Hotels(www.ariahotels.gr) propose une sélection pointue de boutiques-hôtels et de villas de caractère en Crète. A Sitia, l’hôtel Cressa Ghitonia (00.30.28.43.02.90.40). Une adresse atypique qui occupe tout un ancien quartier du village. C’est alambiqué et plein de charme. Petite piscine, spa, bar et restaurant. A partir de 80 € avec petit déjeuner.
Près d’Héraklion, le Scalani Hills (00.30.28.10.73.17.55). Une immersion au cœur du domaine viticole Boutari. Les 3 chambres au style épuré occupent l’ancien mas du domaine. A partir de 190 € en chambre double et de 530 € pour la maison entière (8 personnes). Petit déjeuner, visite du chai et dégustation de vin inclus. Cours de cuisine crétoise sur demande.
Dans le village de Gavalochori vers La Canée, la Villa Athermigo (00.30.28.25.02.34.00). La métamorphose d’un ancien moulin à huile en une somptueuse villa avec jardin et immense piscine. On peut louer la propriété entière (à partir de 530 € pour 10 personnes) ou bien l’une des 3 chambres indépendantes (à partir de 190 €). Le pressoir lui-même a été transformé en spectaculaire salon- salle à manger. A deux pas se loue aussi une maison de village plus modeste: Critamo (même téléphone).
A La Canée, l’hôtel Alcanea (00.30.28.21.07.53.70). Au bout de l’ancien port vénitien et à côté du musée maritime, une maison historique transformée en boutique-hôtel. Ses 8 chambres sont rafraîchies par la brise marine. A partir de 90 €, petit déjeuner compris.
A l’est, à Pefki, Piperia (69.36.77.60.69). Une délicieuse taverne ombragée par un grand poivrier rose, dans un village hors des sentiers battus.
A Agios Konstantinos, sur le plateau de Lassithi, Vilaeti (28.44.03.19.83 ; www.vilaeti.gr). Agneau à la sauge, côte de porc aux figues, grillades à la broche… Une excellente taverne dans une auberge traditionnelle.
A La Canée (Khania), près des arsenaux, Salis (28.21.04.37.00 ; www.salischania.com). Sur le vieux port, ce nouveau restaurant propose une cuisine crétoise moderne et raffinée à base d’excellents produits du terroir.
De l’huile d’olive, du miel, des herbes sauvages comme l’origan à acheter dans les villages ou sur les marchés. A La Canée, on trouve de très belles boutiques. Vêtements aux lignes fluides et modernes à la boutique Xamam (xamamclothes.gr) située dans un ancien hammam, au 35, rue Chalidon. Céramiques et bijoux de créateurs grecs chez Carmela, au 7 rue Angelou, près du musée naval au bout du vieux port.
Alexis Zorba, de Nikos Kazantzakis (Editions Cambourakis). L’Ile des oubliés, de Victoria Hislop (Livre de Poche). La Vie d’Ismaïl Férik Pacha, de Réa Galanaki (Actes Sud).
dupuyal
le
Hélas avec 300 millions d’européens potentiels touristes et quelques milliards d’autres dus à l´explosion démographique planétaire et des ravages collatéraux….ce coin de paradis n’existe plus En crète hélas aussi ils engendrent leurs propres crétins qui affichent sur tous les murs leurs graffitis qui défigurent leur patrimoine architectural révélant leur haut niveau d’intelligence !
byrtrek
le
Certains des magnifiques lagons en photo valent le détour en effet, mais ils ne font guère partie de la “Crète buissonnière”, hélas. D’énormes bateaux viennent en effet y déverser à rythme régulier des centaines de touristes, qui restent là une heure, puis repartent aussi bruyamment qu’ils sont venus dans le zodiac aux effluves de pétrole et d’huile qui les ramène au vaisseau principal… le côté bucolique de l’endroit en prend un coup. Songez à y aller le matin.
Réputée pour ses paysages de montagne, ses lacs et ses stations de ski huppées, la Suisse peut également s’enorgueillir d’un patrimoine culturel indéniable. La preuve par dix avec les sites suisses classés à l’Unesco.
Cet établissement discrètement lové dans un parc de sept hectares avec sa table doublement étoilée est une institution au cœur de la ville champenoise. Faut-il y aller ? On a testé.
PRATIQUE – Catastrophe naturelle, troubles politiques… Des événements inattendus peuvent survenir pendant un séjour, comme pour ces voyageurs restés coincés en raison de la situation au Pérou. Quelques conseils pour savoir comment s’y préparer et à qui s’adresser en cas de problèmes.
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La Crète buissonnière
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