La Polynésie française met fin à l’état d’urgence et à son couvre-feu. Plus aucun décès n’a été recensé dans ses cinq archipels depuis plus de quinze jours.
Des soignants s'occupent de patients atteints du Covid-19 au Centre Hospitalier de Polynésie Française (CHPF), le 3 septembre 2021 à Pirae, près de Papeete (archives).
afp.com/Suliane FAVENNEC
La Polynésie française voit le bout du tunnel. L’état d’urgence et le couvre-feu liés à l’épidémie de Covid-19 sont levés ce mardi dans ses différents archipels, et le masque n’est plus imposé à l’extérieur, a annoncé depuis Papeete le haut-commissaire de la République. Dans le reste de l’actualité pandémique, la pilule anti-Covid développée par Pfizer a fait l’objet d’un accord de licence volontaire ce mardi. Un procédé qui doit permettre de diffuser sa pilule anti-Covid – une fois autorisée – au-delà des pays riches et combattre plus efficacement une pandémie qui continue de faire des ravages.
A contretemps de la métropole, la Polynésie française en a terminé avec sa dernière vague de contaminations au Covid-19. Celle-ci avait entraîné plusieurs mesures de restriction dont un couvre-feu et le port du masque à l’extérieur. L’application de ces contraintes se termine ce mardi. Les cinq archipels polynésiens ne déplorent plus aucun décès lié au Covid-19 depuis le 26 octobre. Seuls quatre patients sont toujours hospitalisés en réanimation à l’hôpital.
Au plus fort de l’épidémie, toutes les structures hospitalières avaient été saturées. Le président polynésien Edouard Fritch a exclu tout retour au confinement, défendant l’instauration du passe sanitaire, qu’il a présenté comme une “alternative au confinement”.
Edouard Fritch a aussi défendu sa loi sur l’obligation vaccinale, qui doit s’appliquer à partir du 23 décembre. En dépit d’un mouvement de grève générale annoncé par les syndicats locaux pour la fin novembre, en opposition à cette loi, le président a indiqué qu’il la maintiendrait “pour le bien de la population”. Cette loi contraindra à la vaccination toutes les personnes exerçant une profession au contact du public.
Le géant pharmaceutique américain Pfizer a signé un accord de licence volontaire qui doit permettre de diffuser sa très attendue pilule anti-Covid. L’annonce a été faite conjointement mardi par Pfizer et la Communauté de brevets sur les médicaments (MPP), créée par Unitaid, et pourra potentiellement ajouter un moyen de lutte contre le Covid-19 à une palette encore limitée.
Les fabricants de médicaments génériques “qui se voient accorder des sous-licences pourront fournir le nouveau médicament en association avec le ritonavir (un médicament utilisé contre le virus du sida, ndlr) à 95 pays, couvrant jusqu’à environ 53% de la population mondiale”, a précisé un porte-parole d’Unitaid, Hervé Verhoosen, lors du briefing régulier de l’ONU à Genève.
Début novembre, Pfizer, qui commercialise déjà avec l’allemand BioNTech l’un des vaccins les plus efficaces contre le Covid, avait révélé que chez les adultes présentant un risque élevé de développer une forme grave de la maladie, son antiviral oral PF-07321332 était efficace à 89% pour prévenir le risque d’hospitalisation ou de décès, selon les résultats intermédiaires d’essais cliniques. Avec cet accord, Pfizer marche sur les traces de son concurrent Merck, qui a conclu un pacte similaire avec la MPP pour son propre anti-Covid oral, le molnupiravir. Ce dernier affiche aussi un fort taux d’efficacité.
Les plus de 40 ans vont bientôt pouvoir recevoir une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 au Royaume-Uni, dans un effort pour renforcer la protection de la population et éviter la réintroduction de restrictions cet hiver. Les experts du JCVI, comité conseillant le gouvernement sur sa campagne de vaccination, ont recommandé d’utiliser pour ces injections en priorité le vaccin Pfizer/BioNtech, ou sinon, une demi-dose de Moderna.
Le président Volodymyr Zelensky a annoncé lundi une rémunération aux Ukrainiens ayant reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19 pour encourager ses compatriotes, largement méfiants, à se faire immuniser. “Chaque personne ayant reçu deux doses pourra obtenir 1000 hryvnias”, soit environ 35 euros, une somme non-négligeable dans ce pays, un des plus pauvres d’Europe, a annoncé Volodymyr Zelensky dans une vidéo, alors qu’à ce jour moins d’un tiers des Ukrainiens sont complètement immunisés.
L’Inde a rouvert un peu plus ses frontières aux touristes étrangers venant de pays ayant des accords de réciprocité, après une fermeture de vingt mois due à la pandémie de Covid-19. Rajeev Mehra, président de l’Association indienne des tour-opérateurs, estime toutefois que les arrivées ne devraient représenter dans le premier mois que 5% des niveaux pré-pandémie.
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