menuRUBRIQUES
Suivez-nous :
|
Selon l’ONDH et l’UNICEF, la situation de ces jeunes stagne au Maroc mais demeure inquiétante. Voici les recommandations pour lutter contre ce phénomène à la portée alarmante et dangereuse. Des éclairages d’un des experts sélectionnés par l’ONDH.
Le 1 février 2021 à 18h18
Selon l’ONDH et l’UNICEF, la situation de ces jeunes stagne au Maroc mais demeure inquiétante. Voici les recommandations pour lutter contre ce phénomène à la portée alarmante et dangereuse. Des éclairages d’un des experts sélectionnés par l’ONDH.
Lors d’un événement tenu le vendredi 29 janvier 2021, organisé par l’ONDH en partenariat avec l’Unicef, les résultats d’une étude sur les NEET au Maroc (jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en apprentissage) ont été dévoilés. 
L’approche adoptée dans le cadre de cette étude est non seulement quantitative (basée sur les données de l’enquête panel de l’ONDH) mais aussi portée sur une analyse qualitative, pour laquelle l’ONDH et l’Unicef ont sélectionné une équipe de chercheurs (composée de Khadija Zahi, Zakaria Kadiri et Olivier Deau), dirigée par David Goeury, enseignant-chercheur au laboratoire “Médiations. Science des lieux, science des liens”, de la Sorbonne Université.
Cette équipe a collaboré avec l’initiative “Moustaqil”, faite par les jeunes pour les jeunes, notamment pour lutter contre le phénomène des NEET. 
Ensemble, ces chercheurs et jeunes militants ont procédé à 549 entretiens individuels de 1h30 chacun et organisé 83 groupes de paroles avec des jeunes de 15 à 24 ans dans 6 régions du Royaume. 
Cette étude a permis d’éclairer les éléments chiffrés déjà disponibles et de comprendre les besoins des NEET en leur donnant la parole. Mais aussi de proposer des solutions pour lutter contre ce phénomène dont l’issue, pour ces jeunes, varie entre pensées suicidaires, projets d’immigration ou envie de révolte. 
Source: ONDH 

75,6% des NEET sont des filles 
La situation des NEET au Maroc stagne depuis quelques années puisque le taux tourne autour des 30%. “La réduction du nombre de NEET en 2019 est due à l’allongement des études, cependant on observe aussi une diminution des opportunités d’emplois”, déclare David Goeury.

En effet, selon cette étude effectuée en 2019, les NEET représentent 28,5% (soit 1,7 million) des jeunes Marocains âgés entre 15 et 24 ans. 75,6% d’entre eux sont des filles. 
On distingue deux catégories dont la situation est plus vulnérable et alarmante que le reste des NEET. Il s’agit d’abord de celle des jeunes filles rurales qui représentent 45% des NEET en 2019, contre 54% en 2017. 
Cette baisse laisse penser à une certaine amélioration, mais selon David Goeury il ne s’agit que d’un “retardement de situation”, lié à l’allongement de la scolarité. 
“Il s’agit de la généralisation de la scolarisation secondaire, c’est donc un phénomène de rétention scolaire. Mais cela ne change pas le fait que lorsque ces jeunes filles quitteront l’école, elles deviendront massivement NEET du fait des faibles opportunités d’emploi”, indique-t-il. 
“Les jeunes filles rurales constituent la catégorie la plus marginalisée et pour laquelle il n’y a, aujourd’hui, aucune politique publique dédiée. Selon le panel des ménages de l’ONDH en 2019, lorsqu’une fille rurale quittait l’école, elle n’avait que 3 à 5% de chances d’intégrer le marché de l’emploi. Autrement dit, 95% d’entre elles sont NEET. Or ces jeunes filles souhaitent trouver un emploi ou accéder à une formation professionnelle”, explique notre interlocuteur qui précise, par ailleurs, que même si les jeunes hommes ruraux sont les plus actifs, ils travaillent dans les conditions les plus pénibles. 
Quant à la seconde catégorie la plus alarmante, soit celle des jeunes filles urbaines, M. Goeury explique que malgré le fait qu’elles poursuivent davantage leurs études, elles ont “de plus en plus de mal à accéder à l’emploi, même si elles se démènent et recherchent activement du travail. Elles ont très peu d’opportunités d’embauche et souvent dans des conditions pénibles et à faible rémunération. A l’arrêt des études, elles deviennent NEET dans plus de 80% des cas selon le panel des ménages de l’ONDH”. 
De même, elles sont exposées à de l’harcèlement sexuel et aux violences physiques et verbales car elles ne disposent pas de “pouvoir de négociation” et se trouvent dans des conditions “extrêmement vulnérables” parfois “dramatiques” et ce, à Casablanca, Tanger, Fès, Oujda ou encore Marrakech où de jeunes femmes ont témoigné lors d’entretiens individuels dans le cadre de cette étude. 
“La trajectoire la plus dramatique est celle des jeunes femmes divorcées ou abandonnées par leurs maris avec des enfants en bas âge. Si ces dernières n’ont pas de soutien familial et si elles ne trouvent pas de travail, elles sont exposées à la très grande précarité et à la prostitution occasionnelle de survie non pas pour elles mais pour leurs enfants”, explique M. Goeury. 
Par ailleurs, ces jeunes sont souvent isolés et en manque d’orientation puisqu’ils “ne savent même pas s’ils ont des opportunités à saisir et sont finalement découragés. Par exemple, la majorité d’entre eux ne connaissent pas l’Anapec qui dispose pourtant d’offres dédiées aux non-diplômés. Quant aux plus motivés d’entre eux, nombreux sont ceux dont la précarité financière les empêche même de se déplacer pour chercher un travail ou se former”.
Les NEET ayant pris la parole dans le cadre de cette enquête, ont exprimé “leurs souffrances et leurs peurs de ne pas pouvoir construire un avenir. Dans de très nombreux entretiens, ces jeunes expriment leur envie de suicide car ils se sentent inutiles. L’absence de travail les détruit psychologiquement. Certains pensent à l’émigration comme seule solution. D’autres expriment leur colère ou leur révolte. Plus ils sont âgés, plus leurs positions sont radicales”, nous confie David Goeury. 
Pour toutes ces raisons et plus encore, des solutions ont été proposées pour venir en aide à ces jeunes et lutter contre ce phénomène à la portée dangereuse et inquiétante. 
L’ONDH propose de développer une politique de jeunesse avec une garantie jeunesse.  La création d’une “carte jeunesse” va permettre d’attacher les droits aux jeunes et non à leur statut.
Cette carte pourrait également servir en tant que “porte-monnaie digital” et permettre à ces jeunes de bénéficier d’aides financières, notamment pour accéder à la mobilité (transports publics, permis de conduire), aux offres de formations, de stages etc. 
Grâce à ce genre d’avantages, les jeunes auront un obstacle en moins entre eux et la recherche de formation ou d’emploi. 
La deuxième politique proposée est de “repenser l’intégration politico-économique des jeunes”, puisque, comme le souligne M. Goeury, “les bourses sont actuellement accordées aux jeunes les plus performants comme les bacheliers qui intègrent la formation professionnelle de technicien supérieur. Or beaucoup de jeunes dont la famille est pauvre déclarent quitter l’école de façon précoce dès l’âge de 12 ans parfois, à 15 ans le plus souvent dans le monde rural pour chercher un travail et contribuer au revenu familial”.
“Ces jeunes mineurs gagnent entre 800 DH et 1.200 Dh par mois pour des métiers très pénibles. A titre de comparaison, le programme Tayssir, assure une bourse de 150 DH seulement, ce qui n’est pas suffisant pour lutter contre la pauvreté et les besoins financiers de ces ménages. Il semble important de proposer un système de formation professionnelle avec des bourses plus conséquentes articulant stage et alternance en entreprise dès l’âge de 15 ans pour lutter efficacement contre le décrochage précoce”, explique David Goeury.
Le troisième volet des solutions proposées porte sur la santé et les troubles de l’apprentissage. 
Dans ce sens, l’ONDH a proposé d’assurer le diagnostic précoce des troubles de l’apprentissage, mais aussi d’avoir une action renforcée sur la santé mentale des adolescents et des jeunes adultes, en passant notamment par le développement de centres médicaux. 
>> Lire aussi : Saïd Hanchane : “Il faut stopper l’extension de l’informel et des NEET”
Le 1 février 2021 à 18h18
“The Culture Club”, série diffusée sur le compte YouTube de la FIFA, convie le rappeur Omar Souhaili, alias Dizzy Dros, pour en apprendre davantage sur la culture marocaine.
L’Autorité marocaine du marché des capitaux a annoncé, le mercredi 14 décembre, que AtlantaSanad avait franchi directement à la hausse les seuils de participation de 5% et de 10% dans le capital de Crédit du Maroc, tandis que Crédit Agricole SA a réduit ses parts dans le capital de la même société.
Netflix s’apprête à diffuser un documentaire sur les capitaines de la Coupe du Monde 2022. Selon le journal britannique “The Telegraph”, l’équipe marocaine en fera partie. 
À Washington, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a eu un entretien avec l’ambassadrice Katherine Tai, représentante américaine au Commerce.
Les recherches Google en relation avec le Maroc ont atteint leur pic le samedi 10 décembre, jour de la rencontre historique Maroc-Portugal.
Ce vendredi 16 décembre, l’astéroïde 2015 RN35, de 60 à 140 mètres de diamètre, va passer à proximité de la Terre mais ne représente aucun danger, d’après l’Agence spatiale européenne (ESA).
Durant les dernières vingt-quatre heures, 101 mm de pluie ont été enregistrés à Chefchaouen, 66 mm à Tétouan et 61 mm à Casablanca.
Malgré la défaite de l’équipe nationale en demi-finale de la Coupe du monde 2022 contre la France (2-0), le mercredi 14 décembre, des Marocains ont bravé le froid et la pluie pour célébrer le parcours des Lions de l’Atlas.
Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a regardé le match de la demi-finale Maroc-France en compagnie du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Trois personnes ont trouvé la mort, tôt ce jeudi 15 décembre à Casablanca, suite à l’effondrement partiel de la façade latérale d’une maison R+2, sise au quartier Smara et classée habitation menaçant ruine.
À l’issue du match de la demi-finale de la Coupe du monde 2022, qui a réuni les équipes de France et du Maroc le mercredi 14 décembre, le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron.
Le président sud-africain Cyrille Ramaphosa ne sera pas destitué. Il ne fera pas l’objet d’une enquête de mise en accusation à la suite d’un vote sur le rapport du groupe spécial sur l’article 89, à l’Assemblée nationale mardi 13 décembre 2022.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère que le Covid-19 et la variole du singe ne seront plus des urgences de santé publique dans le monde en 2023, lorsque les deux maladies auront terminé leur phase la plus dangereuse.
Joe Biden a plaidé mercredi pour créer un vaste partenariat avec l’Afrique, au deuxième jour d’un sommet à Washington réunissant une cinquantaine de dirigeants du continent et où ont été annoncés de multiples contrats.
Quelque 10.000 policiers et gendarmes, dont 5.000 à Paris et en région parisienne, seront mobilisés mercredi soir en France pour encadrer les célébrations en marge de la demi-finale du Mondial France-Maroc, a annoncé le mardi 13 décembre le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Une exposition “XS” réservée aux petits formats se tiendra à Abla Ababou Galerie à Rabat, du 15 décembre 2022 au 20 janvier 2023.
L’Hôtel & Ryads Barrière Le Naoura Marrakech se métamorphose pour célébrer la fin de l’année et Noël 2022….
L’Ecosystème Fez Smart Factory lance son premier concours pour l’admission des premiers porteurs de projets dans son incubateur orienté industrie 4.0….
Dans un contexte d’événements mondiaux perturbateurs et d’évolution technologique rapide, une approche axée sur le cloud pour les applications d’entreprise est devenue de plus en plus essentielle….
Le cloud computing est aujourd’hui devenu l’un des sujets phares dans le domaine des systèmes d’information et du big data. En effet, à l’ère de la virtualisation massive, le cloud apparaît plus que jamais comme une véritable révélation qui permettra aux entreprises de devenir plus efficaces et de gérer plus sereinement les coûts liés à leurs systèmes d’information….
Organisé conjointement par Sanofi Maroc et la Société marocaine d’endocrinologie diabétologie Nutrition (Smedian), sous l’égide du ministère de la Santé et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, cet événement a pour objectif de contribuer au développement, au Maroc, de la recherche biomédicale en général et de la recherche en diabète en particulier….
Les acteurs des TIC doivent renforcer la confiance dans la technologie numérique, qui constitue la base de toute transformation numérique. Ce n’est que lorsque cette confiance sera établie qu’ils pourront développer des produits et services numériques….
ENTRETIEN. En marge du forum Atlantic Dialogues organisé par le Policy Center for the New South, Ana Palacio livre à Médias24 ses réflexions sur les relations maroco-espagnoles et leur évolution.
“The Culture Club”, série diffusée sur le compte YouTube de la FIFA, convie le rappeur Omar Souhaili, alias Dizzy Dros, pour en apprendre davantage sur la culture marocaine.
Défaits en demi-finale de la Coupe du monde 2022 par une équipe bâtie pour conserver son titre, les Lions de l’Atlas n’ont pas réussi à maintenir leur solidité autour de la défense à trois, choisie en début de match par Walid Regragui.
L’Autorité marocaine du marché des capitaux a annoncé, le mercredi 14 décembre, que AtlantaSanad avait franchi directement à la hausse les seuils de participation de 5% et de 10% dans le capital de Crédit du Maroc, tandis que Crédit Agricole SA a réduit ses parts dans le capital de la même société.
Allant vers plus de confort, de sécurité et de confiance, mais aussi des coûts moindres grâce à la concurrence entre les prestataires de service, la signature électronique disposera bientôt d’un cadre légal complet. Les décrets d’application sont toujours attendus.
La voie express Tiznit-Dakhla avance à un rythme très soutenu. Deux nouveaux marchés relatifs à l’assistance technique à la maîtrise d’ouvrage pour le contrôle et le suivi des travaux de réalisation de la tranche Tiznit-Laâyoune ont été lancés par la Direction provisoire d’aménagement de la RN1 entre Tiznit et Dakhla. Le point.
Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24
Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.
Abonnez-vous à la newsletter
Tous droits réservés © 2018 – Medias24.

source