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PHOTO MIKE LEYRAL, AGENCE FRANCE-PRESSE
La compagnie aérienne Air Rarotonga a assuré samedi son premier vol entre Tahiti et Avarua, la capitale des îles Cook.
(AVARUA) Une liaison aérienne entre les îles Cook et Tahiti a été rétablie ce week-end, après presque deux ans d’isolement pour le petit archipel anglophone du Pacifique, et devrait faciliter la venue de touristes de l’hémisphère Nord.
La compagnie aérienne Air Rarotonga a assuré samedi son premier vol entre Tahiti et Avarua la capitale de cet archipel océanien après presque deux ans d’arrêt pour raisons sanitaires, en espérant que cette liaison permette de conquérir de nouveaux marchés touristiques en Europe et en Amérique du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP.
Déjà en début d’année les rotations aériennes avaient repris entre les îles Cook, peuplées de moins de 15 000 habitants, et la Nouvelle-Zélande, située 3000 km plus au sud, et principal marché émetteur : 76 % de 172 000 touristes des îles Cook étaient kiwis en 2019.
Mais faute de vols en nombre suffisant, les Cook n’ont accueilli que 40 000 visiteurs dans les six premiers mois de 2022 et cherchent à diversifier leur clientèle, le tourisme représentant les trois quarts de leurs ressources.
« Avant la pandémie, les touristes venaient d’Auckland, mais aussi de Tahiti, de Los Angeles et de Sydney, mais depuis la reprise, ils ne viennent plus que de Nouvelle-Zélande », a expliqué à l’AFP Temaeva MacKenzie, directeur marketing d’Air Rarotonga.
La fermeture du ciel, début 2020, s’est révélée efficace au plan sanitaire : les Cook n’ont déploré qu’un décès lié à la COVID-19. Le coup a en revanche été rude pour l’économie, puisque les habitants vivaient presque tous du tourisme, directement ou indirectement.
Des aides publiques importantes ont permis de maintenir la majorité des emplois dans l’hôtellerie, mais beaucoup de prestataires de services, comme les musiciens ou les guides, ont dû quitter l’île pour aller travailler en Nouvelle-Zélande.
Désormais, les Cook et leurs plages de rêve veulent être davantage une destination complémentaire de la Polynésie française plutôt que concurrente.
Elles misent sur la tendance touristique du Island Hopping : des visiteurs qui passent rapidement d’île en île, en ne restant parfois qu’un à trois jours sur place. En proposant deux vols de 26 places par semaine en provenance de Tahiti, située à un millier de kilomètres, les Cook espèrent que les Américains, Canadiens ou Européens choisiront de passer par chez eux en plus des incontournables Tahiti, Bora-Bora et Moorea.
Plus difficiles d’accès pour l’hémisphère Nord et moins développées que la Polynésie française, les îles Cook proposent cependant des séjours moins onéreux. Ses habitants sont anglophones, ce qui est un autre atout face à la Polynésie française, selon le représentant local des petites structures hôtelières, Rohan Ellis.
« Nos recherches montrent que le marché allemand est le plus intéressé par cette forme de tourisme : avant la pandémie, 40 % de nos visiteurs en provenance de Tahiti étaient allemands », a indiqué Karla Eggelton, la directrice de l’Office du tourisme des Îles Cook.
Les touristes de l’hémisphère Nord dépensent plus et restent plus longtemps aux îles Cook que les Néo-Zélandais, qui ont aussi tendance à moins voyager pendant l’été austral, entre novembre et mars. L’enjeu est donc aussi d’attirer les Européens et Américains sous les tropiques pendant leur propre hiver.
Cette liaison aérienne permettra aussi de maintenir les liens entre la Polynésie française et les îles Cook, des archipels séparés par les colonisations, mais qui font partie du même espace culturel, le triangle polynésien. Auparavant, les Tahitiens qui voulaient rendre visite à leur famille à Rarotonga, la principale île des Cook, devaient prendre deux avions et passer par la Nouvelle-Zélande.
(Nouméa) Pour la première fois depuis deux ans et demi, un navire de croisière a fait escale mardi en Nouvelle-Calédonie, mais plusieurs localités ont toutefois refusé d’accueillir à nouveau ce type de tourisme, très développé dans l’archipel jusqu’à la crise sanitaire de la COVID-19.
(Hanga Roa) Les habitants de l’île de Pâques ont survécu à deux années sans la manne financière du tourisme de masse en raison de la pandémie. Si les visiteurs sont toujours les bienvenus, les indigènes Rapa Nui veulent désormais faire perdurer un mode de vie ancestral retrouvé, protéger leur île et résister à la tentation d’un retour au monde d’avant.
(Santiago du Chili) L’île de Pâques, territoire insulaire chilien au milieu du Pacifique célèbre pour ses statues monumentales, a levé lundi les mesures d’interdiction d’entrée imposées il y a deux ans pour prévenir la propagation de la COVID-19.
Mettre de la crème solaire non nocive pour les coraux, visiter un lieu culturel ou encore manger de la nourriture produite localement sont quelques exemples d’actions faites par les touristes qui seront récompensées aux Palaos.
(Wellington) La Nouvelle-Zélande va entièrement rouvrir ses frontières début août, a annoncé mercredi la première ministre Jacinda Ardern, mettant ainsi un terme aux mesures anti-COVID-19 aux frontières parmi les plus strictes au monde.
(Sydney) Un paquebot de croisière a accosté lundi dans le port de Sydney pour la première fois depuis plus de deux ans, après la levée d’une interdiction destinée à lutter contre la pandémie de COVID-19.
(Nadi) Des danseurs en tenue traditionnelle ont accueilli mercredi les vacanciers étrangers arrivant aux Fidji, au premier jour de la réouverture des frontières de cet archipel du Pacifique Sud.
(Wellington) La Nouvelle-Zélande a annoncé mercredi que ses frontières resteraient fermées aux voyageurs étrangers jusqu’à fin avril, au moment où l’archipel assouplit progressivement les mesures pour les arrivées internationales, jusqu’ici parmi les plus strictes au monde.
(Santiago du Chili) L’île de Pâques, en plein océan Pacifique, rouvrira au tourisme en février après deux années de suspension en raison de la pandémie de coronavirus, ont annoncé vendredi les autorités locales.
Des randonneurs ont tourné ces images époustouflantes de leur ascension du Pico Ruivo, le plus haut sommet de l’île portugaise de Madère, dans l’Atlantique. À 1842 m, le Pico Ruivo est une montagne sportive et le trajet très escarpé fait 20 km. Mais il récompense les randonneurs tenaces par des points de vue à couper le souffle.
(Sydney) L’Australie va étendre d’au moins trois mois la fermeture de ses frontières internationales, une politique d’auto-isolation visant à la protéger de la COVID-19 déjà en vigueur depuis un an, a indiqué un ministre mardi.
(Papeete) Les voyages touristiques à destination de la Polynésie française seront suspendus à partir de mercredi en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé dimanche soir sur deux télévisions locales le ministre des outre-mer Sébastien Lecornu.
(Sydney) L’Australie ne devrait pas rouvrir ses frontières aux voyageurs étrangers en 2021, et ce en dépit des campagnes de vaccination qui vont progresser dans le monde entier, a estimé lundi un haut responsable australien de la Santé.
(Wellington) La Nouvelle-Zélande espère être en mesure d’ouvrir au premier trimestre 2021 avec l’Australie une « bulle » qui facilitera les voyages entre les deux pays, en dépit de la pandémie de coronavirus, a annoncé lundi la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.
(Wellington) Le gouvernement néo-zélandais s’est engagé mercredi à prendre des mesures à l’encontre des touristes qui n’hésitent pas à faire leurs besoins au milieu des plus beaux paysages naturels de l’archipel.
(Paris) Les îles Marquises, archipel de Polynésie française, sont candidates à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, a-t-on appris mardi auprès du président de la Communauté de communes des Îles Marquises (CODIM), Benoit Kautai.
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