Rubriques et services du Figaro
Le Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
EXCLUSIF – Sur les quais de Seine, semblant toucher le ciel, la nouvelle adresse hôtelière s’est éprise d’art, de mode et d’esprit. Avec pour invitée de marque, une vue inédite sur le Tout-Paris. À découvrir le 6 septembre.
Une onde de choc. Celle d’un caillou jeté dans la Seine, qui s’affiche sur une grande porte, rue Agrippa-d’Aubigné (4e arrondissement). Une porte monumentale à la hauteur de l’ambition de ce projet fou, nommé «La Félicité». Depuis 2016, c’est ici que se dessine le Paris de demain. L’imposant bâtiment en forme de H, abritant jadis la Cité administrative et la Direction de l’Urbanisme, s’est doté d’une galerie d’art où défilent les talents émergents de la photographie, d’un marché de terroir où faire le plein de bons produits et surtout d’un hôtel, qui se veut être le cœur battant de ce gigantesque océan. Son nom : SO/ Paris, première adresse française de la collection SO/ du groupe hôtelier lifestyle Ennismore (The Hoxton, 25hours, Mama Shelter…) à l’esprit insulaire bien ancré.
À lire aussiÉvénement : La Félicité, nouveau phare de la vie parisienne
Imaginez un peu… Au temps des rois, nous étions ici sur une île ! Et pas n’importe laquelle, l’île Louviers, épicentre du commerce fluvial. La petite histoire dans la grande est venue nourrir le travail de Denis Montel et Julia Capp de l’agence d’architecture RDAI (boutiques Hermès, Les Bains Paris…), aux commandes de la décoration. Dans le lobby, huit colonnes tulipes rappellent ainsi, par un jeu de matières entre le béton et le terrazzo, la ligne de l’exceptionnelle crue de 1910. Des matériaux froids rehaussés par du mobilier orangé et de larges miroirs ambrés. Au sol, le traditionnel pavé parisien en queue de paon troque le granit pour du marbre poli. Mais le regard ne tarde pas à se poser sur Le Phare de Paris, œuvre monumentale de l’artiste franco-algérien Neïl Beloufa, réalisée à partir de déchets du quotidien figés dans la résine. Conçu comme une galerie d’expositions, SO/Paris offre également une image avant-gardiste de l’art, du design et de la mode, notamment avec les uniformes du personnel créés par Guillaume Henry.
Visite guidée du SO/Paris
Les couloirs sombres invitent sans tarder à l’exploration. Réparties du 7e au 14e étage de l’immeuble, les 140 chambres et 22 suites sont elles aussi un hommage à Paris… la nuit. Une palette allant du jaune safran, reflet des réverbères dans la Seine, au corail, ultime nuance du crépuscule en passant par une myriade de nuances de bleu profond, écho aux chaudes soirées d’été. Exit les éclairages criards, toutes les lumières ont été intégrées derrière les murs et le plafond pour un effet scintillant. Même logique dans la salle de bains, avec des mosaïques en cuivre réfléchissantes et des paravents en chêne qui jouent la transparence pour ne jamais manquer une seconde face à la vue. Un panorama sur les jardins de La Félicité pour les chambres de la catégorie «Capsule», sur les toits de Paris et la Bastille pour les «Rooftop view» et surplombant la Seine côté tour Eiffel pour les chambres «Skyline view». Si toutes font environ la même superficie, 28 m2, les suites vont jusqu’à 125 m2. Notre coup de cœur : la «So Phare» et ses cinq fenêtres, offrant l’impression d’avoir embarqué à bord d’un paquebot.
À l’heure où le soleil décline et où la Seine ondule sous des reflets dorés, un autre spectacle se joue aux 15e et 16e étages de l’immeuble. Celui de Bonnie, la nouvelle icône du groupe Paris Society (Gigi, Maison Russe, Mun…), libre, sensuelle et sulfureuse. Ambiance « Space Age » sous la baguette de Jordane Arrivez de l’agence Notoire : l’atmosphère panoramique prend ici des allures psychédéliques. Une ôde au style Cardin, à son amour immodéré des courbes, au charme de la transparence et à ses désirs futuristes. À la carte du bar, des cocktails emblématiques des années 1950 se dévoilent face à une vue inédite sur les toits parisiens et sur la carrière de la garde républicaine. Côté assiettes, on retrouve l’esprit brasserie chic du groupe avec de belles pièces de viande et des plats festifs à partager. Vient enfin la nuit, envoûtante et déroutante. Les sonorités électro-disco de Bonnie flottent autour du bar illuminé, comme suspendu dans le ciel. « The Seeing City » déploie alors ses plus beaux atours. À l’image d’un kaléidoscope de miroirs renversants, cette œuvre signée Olafur Eliasson et Sebastian Benham reflète à 360° les beautés de Paris, la Seine, l’île de la Cité et celle de Saint-Louis.
Encore un peu d’énergie ? Cap vers le sous-sol pour l’after party, avant le petit déjeuner salvateur de Bonnie. L’hôtel promet à ses hôtes un accès direct au club de sport Ô Zenhit (1700m2) et à sa piscine de 20 mètres de long. Gros bémol toutefois : le bassin sera privatisé quatre matinées par semaine, de 9 heures à 11 heures, par les écoles du quartier. Bon à savoir avant de rêver à votre bain matinal. Reste alors l’option spa, opéré par la Maison Codage. Un format miniature avec ses deux cabines de soin, mais non moins salvateur pour une véritable rupture avec la vie quotidienne. Car c’est bien là que réside l’objectif de Denis Montel et Julia Capp. À rebours de la tendance actuelle du «comme à la maison», le SO/ Paris a fait le choix d’une expérience nouvelle. Pour un hôtel aux ondes sensuelles… qui promet de nous donner des ailes.
SO/ Paris, 10 rue Agrippa d’Aubigné, 75004 Paris. À partir de 500 € la nuit. Le restaurant Bonnie est ouvert tous les jours de la semaine, de 12 heures à 17 heures et de 19 heures à minuit. Les oiseaux de nuit pourront avoir accès au Club jusqu’à 3 heures. Service voiturier disponible.
Le bon plan de la rédaction
Dedale
le
Joli placement de marque. On sort d’une crise où les hotels trop nombreux à Paris auraient tous fait faillite sans l’aide de l’Etat. Notre économie est trop dépendante du tourisme et vous chantez les louanges d’un nouvel hôtel. Vous n’avez donc rien compris ?
Au cœur du Périgord noir se cache l’Hôtel de Bouilhac. Notre repaire pour découvrir la région en hiver. Entre jardins givrés, Lascaux à la torche, distillerie de gin et fête de la truffe.
Situé sur les pentes suisses de la Sunegga, le Cervo Moutain Resort affiche un style alpin contemporain qui saura combler les adeptes d’une montagne dynamique et engagée, néanmoins sensible à l’élégance et au confort de leur lieu de séjour. On a testé.
LA SÉLECTION DU FIGARO – Architecture et design délirants, hôtels particuliers, maisons de maître, fermes métamorphosées… L’imagination prend le pouvoir pour séduire les voyageurs avides de redécouvrir le monde.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
On a poussé les portes de l’hôtel SO/ Paris, nouveau fleuron de l’Est parisien
Partager via :
1 commentaire
1
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement

source