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Deux personnes non autorisées à bord, du personnel dans l’incapacité de repartir et plus de deux jours de retard sur l’heure d’arrivée initiale… Les passagers de ce vol Tel Aviv-Paris ont vécu un enfer. Que s’est-il passé et à qui la faute ? Notre expert nous en dit plus.
L’été n’a pas été de tout repos pour les voyageurs évoluant dans les aéroports, mais la palme de l’ubuesque a sans doute trouvé son lauréat. Le 25 août dernier, le vol TO3459 opéré par Transavia et au départ de Tel-Aviv a connu une série d’incidents retenant ses passagers pendant deux jours sur place. Au total, ces derniers sont arrivés à l’aéroport d’Orly avec un retard de 52 heures. Et la responsabilité de ce très mauvais concours de circonstances n’est pas entièrement attribuable à la compagnie.
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Jeudi 25 août en fin d’après-midi, la centaine de personnes prévue sur le vol Transavia arrive progressivement à l’aéroport international de Tel-Aviv-David Ben Gourion. D’après une vidéo postée sur Twitter et revenant sur l’affaire, le vol prévu à 18h30 affiche déjà plusieurs heures de retard. Les voyageurs sont finalement autorisés à monter à bord de l’appareil à 22h30. Et c’est là que la situation dégénère : deux passagères se rendent compte qu’elles sont installées… dans le mauvais avion !
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Selon Air Journal, les deux femmes, qui avaient réservé un vol sur un avion de la compagnie Easyjet, prennent la décision de quitter l’appareil. De quoi alerter la sécurité de l’aéroport, qui fait venir la police israélienne pour procéder à une fouille complète de l’appareil par mesure de sécurité.
Comment ces deux personnes ont-elles pu monter à bord ? D’après Xavier Tytelman, consultant en aéronautique, le personnel de l’aéroport est en cause : «Il y a tout simplement eu une erreur de la part du prestataire de sécurité lors de l’inspection des billets avant embarquement. Une fois les portiques de sécurité passés, la vérification des billets peut-être réalisée de manière visuelle. Ce n’est donc pas un problème de sécurité, mais plutôt d’organisation» explique-t-il.
Après de nombreux contrôles de police, l’avion semble fin prêt à décoller. Sauf qu’un steward annonce dans le haut-parleur que le départ ne se fera finalement pas. Le quota d’heure des pilotes est largement dépassé en raison du retard déjà accumulé : «C’est une règle de sécurité essentielle» décrit Xavier Tytelman. «Passé un certain temps, les pilotes ne se retrouvent plus dans de bonnes conditions pour opérer un vol» argumente-t-il.
D’après i24NEWS, les passagers sont alors contraints d’attendre leurs bagages plusieurs heures. Ils passent ensuite la nuit à l’aéroport en attendant le vol du lendemain, sans solution de logement provisoire : «Comme ce n’est pas la compagnie qui est responsable de l’annulation du vol, mais bien le prestataire de sécurité, ils n’étaient pas dans l’obligation de fournir un hôtel à ces personnes» ajoute Xavier Tytelman.
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Le dernier coup de massue intervient le lendemain. Alors qu’ils attendent patiemment un vol spécialement affrété par Transavia pour les ramener à bon port, les voyageurs ne peuvent que constater son annulation en raison d’un problème technique. Ils n’arriveront finalement à Paris que le vendredi, soit un peu plus de deux jours après l’heure d’arrivée initiale. Dans un communiqué, Transavia s’est excusée et a promis de «recontacter individuellement» tous les clients pour leur proposer l’indemnisation réglementaire de 400 euros prévue pour les vols entre 1500 et 3500 kilomètres et en retard d’au moins quatre heures. D’après LCI, certains passagers auraient déjà perçu cette indemnisation.
L’histoire ne risque pas de s’arrêter là, puisque des voyageurs se disent prêts à engager une action en justice contre la compagnie aérienne comme le rapporte Capital . L’avocat Gilles-William Goldnadel a indiqué sur Twitter qu’il saisirait la justice pour certains d’entre eux.
ERIC FRADET 1
le
Mais pourquoi titrer « Passagers bloqués 52 heures dans un vol » ?! Non ils ne sont pas restés bloqués assis dans l’avion ! Ils ont eu 52 heures de retard, ce qui n’est pas la même chose.
Toujours la course au Buzz médiatique, c’est inadmissible de la part du Figaro !!!
VAL27
le
Personnellement a Orly cet ete nous avons ete victime d’un “engorgement de tapis a bagages” (=chaos). Pas de probleme nous a dit transavia, nous vous enregistrons pour ne pas perdre notre slot et nous occuperons des bagages apres. Nous ne les avons jamais revu.
Ils ont ete envoye a l aeroport de destination qui devait contacter un transporteur pour nous les faire livrer. Qui de Transavia, de l aeroport ou du transporteur n’a pas fait son job… mystere… mais aucun n etait joignable…
Yaka51
le
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Passagers bloqués 52 heures dans un vol Transavia : que s’est-il passé ?
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