Partager :
Après les images impressionnantes d’un bateau de pêcheur soulevé par une vague provoquée par la forte houle, l’émoi, lui, n’est pas retombé. Ainsi, Les maires de Taiarapu ouest, le comité du tourisme, la DPAM, les pêcheurs et prestataires se sont réunis pour parler sécurité sur le spot de surf et recueillir les idées des uns et des autres.
Dans la passe de Hava’e la sécurité est souvent mise de côté au profit du spectaculaire. Grâce au professionnalisme d’Éric Labaste, le pilote du bateau soulevé par la vague qui a fait parler de lui le 28 mai dernier, un drame a été évité. Enfant de Teahupoo. Éric Labaste est pêcheur depuis toujours, il maîtrise la houle de Hava’e, il maîtrise aussi parfaitement son embarcation et emmène depuis près de trente ans des photographes sur ce spot qu’il connaît comme sa poche. Ce qu’il ne maîtrise pas en revanche ce sont les autres bateaux, les spectateurs, les prestataires qui s’approchent parfois un peu trop. Mais pour lui, il n’est pas nécessaire de réglementer le spot mais a appelé d’abord au civisme.
Les surfeurs principaux acteurs préconisent quant à eux une autorisation sur le site uniquement pour les bateaux détenant le précieux sésame. “C’est une très bonne chose de réglementer la passe de Hava’e…le souci ce sont les personnes qui ne connaissent pas la vague, c’est bien d’avoir une réglementation là dessus…Il y a beaucoup de personnes qui viennent s’aventurer et qui ne connaissent pas beaucoup le spot de Teahupoo…et ce sont eux qui créent des accidents, en fait”, déclare Hira Teriinatoofa, ancien surfeur professionnel.
Plus de 3 heures de discussions, les premières propositions ont émergé. Pour le comité du tourisme, il est primordial d’assurer la sécurité. Il en va de l’image de Tahiti.
Même son de cloche du côté des maires de Taiarapu ouest, les Jeux Olympiques approchent à grands pas. Il faut sensibiliser tout le monde. “Nous sommes tous responsables. Il faut aussi que les capitaines des bateaux soient aussi responsables. Et tous les bateaux”, estime Roniu Poareu, la maire de Teahupoo.
L’idée qui ressort c’est qu’il faudrait mettre en place une brigade nautique. Il faut aussi avant toute chose être parfaitement en règle vis à vis des textes qui existent déjà en la matière : permis adéquats, nombre de passagers à bord, respect des règles définies par la mairie sur le lagon etc.
Car le monde entier aura les yeux rivés sur l’épreuve de surf dans 2 ans. La sécurité sera plus que jamais au cœur de cette compétition.
Partager :
Surf à Teahupoo : il faut assurer la sécurité sur le spot "avant qu'il y ait un mort"
Merci. Votre inscription à la newsletter à bien été prise en compte.
Une erreur technique est survenue. Vous pourrez réessayer dans quelques minutes.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter Polynésie. Vous pouvez vous y désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
À tout moment, suivez l’actu des territoires d’Outre-mer et échangez avec nos journalistes !