Situé au sud-ouest sur la magnifique Péninsule du Morne, il fait partie des quatre hôtel cinq étoiles de ce groupe né en 1952. Lové entre l’emblématique montagne du Morne Barbant et un lagon turquoise, il semble tout droit sorti d’une carte postale ! Note globale 9,7/10.
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Son nom fait écho à l’histoire de l’île Maurice : les Arabes, ses premiers visiteurs au Xème siècle, l’avaient en effet baptisée « Dina Arobin ». Il se prolonge par un autre hôtel 5 étoiles du groupe, ouvert en 1976 : le Paradis. Un nom si évocateur qu’il ne mérite pas d’explication. Séjourner au Dinarobin, c’est donc profiter de deux hôtels haut de gamme pour le prix d’un, soit pas moins de 8 restaurants et 2 spas, sans oublier le magnifique golf de 18 trous par 72, qu’ils ont en commun. Pour passer de l’un à l’autre, on peut soit marcher (le long de la plage, une merveille !), soit monter à bord d’une petite voiturette électrique : une navette, gratuite, relie l’un à l’autre toute les 15 minutes.
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Le Dinarobin met dans le bain, dès l’entrée, qui déploie d’élégants bassins et une grande piscine à débordement, semblant ne faire qu’un avec l’océan Indien. Déjà, le personnel se montre aux petits soins, avec une boisson de bienvenue : sitôt arrivés, sitôt apaisés ! Les abords des allées, bien entretenus, prennent des airs de jardin tropical. Palmiers, eucalyptus, tamarins, manguiers, frangipaniers et autres ibiscus s’épanouissent ici et les bâtiments blancs aux toits de chaume, n’excédant jamais deux étages, se fondent dans le paysage. Le tout forme un ensemble harmonieux, entre océan et montagne. Si, sur le papier, l’étendue des lieux peut impressionner, sur place le sentiment est tout autre. Le Dinarobin est spacieux sans être impersonnel et son agencement intelligent en six croissants crée un vrai sentiment d’intimité.
Face à l’océan, les 172 suites sont organisées en six croissants, qui donnent une impression de petits hôtels dans le grand. Elles disposent toutes d’une piscine à débordement, d’une agréable terrasse et d’une vue mer. Leur superficie varie entre 65 et 115m². Combinées entre elles, elles s’adaptent aussi aux familles de plus d’un enfant : deux suites junior communicantes forment la « Suite Famille », tandis qu’une suite junior et une suite senior front de mer forment la « Suite Famille Luxe ». Les lits king size sont d’un confort absolu et les salles de bain, spacieuses, disposent à la fois d’une douche et d’une baignoire… avec vue sur le Morne !
Si, côté villas, l’intérieur arbore un style plus contemporain, celui des suites est resté plutôt colonial, avec omniprésence du bois tropical. Là, on ne serait pas contre un petit coup de peps !
Meme si Le Dinarobin, comme tous les hôtels du groupe, met un point d’honneur à préserver l’artisanat traditionnel mauricien. Un peu partout dans l’hôtel, on retrouve donc des objets produits localement, majoritairement avec des matériaux de l’île (coco, bois de goyave de Chine, vacoas…), parfois d’ailleurs (rotin, raphia, terre d’Afrique du sud…).
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Côté restaurants, il y a de quoi faire : aux 4 adresses du Dinarobin, viennent s’ajouter les 4 autres de son voisin, le Paradis, soit 8 cuisines d’inspirations différentes. Le tout est orchestré par le chef français Jean-Christophe Basseau. De ses nombreux voyages dans le monde (Inde, Polynésie française, Floride, Hawaï…), résulte une délicieuse cuisine fusion. Au Dinarobin, le restaurant principal, l’Harmonie, propose de grands buffets à thème. On vient aussi y prendre son petit-déjeuner (également proposé sous forme de buffet, gargantuesque !), sur l’agréable terrasse en bois, au bord de la piscine, sous les palmiers, avec l’océan en toile de fond. Le midi, on apprécie tout particulièrement le restaurant La Plage : on y déjeune les pieds dans le sable, sous de jolies paillotes de chaume. Dans les assiettes, poissons, fruits de mer et autres salades rafraichissantes. Enfin, tandis que le Dina’s propose une cuisine bistronomique mauricienne (terrine de lièvre de Bel Ombre, raviolis d’écrevisses de Chamarel, bouillabaisse de l’océan indien…), le chic Umami joue la carte de la fusion aux inspirations japonaises (amateurs de sushis ou de brochettes de poisson cuites sous vos yeux, vous ne serez pas déçus !). Et ce n’est pas fini, le Paradis abritant lui aussi quatre restaurants : le Brabant (restaurant principal), le Blue Marlin (spécialités de poissons et fruits de mer), La Palma (cuisine méditerranéenne) et la Ravanne. Gros coup de cœur pour ce dernier, qui permet de découvrir la gastronomie traditionnelle de l’île Maurice, les pieds dans le sable. On s’ouvre l’appétit avec des mignardises, typiquement mauriciennes appelées « gajasks », à l’image des samossas et des « gâteaux piment » (boulettes de pois cassés jaunes, pimentées et frites). Puis place aux plats traditionnels, généreux : vindaye de poulpe, camarons (crevettes géantes), rougaille saucisses, kalia d’agneau, curry de poulet et crevettes… Servis tous ensemble, ils invitent au partage et à la convivialité.
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Un vrai havre de paix, où l’on se sent coupé de tout, sauf de soi ! le SPA du Dinarobin s’articule autour d’une piscine, sur laquelle veille une statue de bouddha. Tout autour, des transats et des paillotes à toits de chaume, abritant des lits. Cette invitation à la détente se poursuit en cabine de massage. Certaines, ouvertes sur l’extérieur par un puits de lumière, laissent entrevoir la végétation tropicale et entendre le chant des oiseaux. On se laisse volontiers tenter par leur « massage Must to b(e) », unique, car réalisé sur mesure, en fonction des tensions et des blocages propres à chacun. Le soin terminé, on nous prodigue, sur la base de ses ressentis, quelques pistes pour poursuivre sa quête de bien-être : conseil nutrition ou respiration, suggestion d’une nouvelle pratique sportive… On en ressort régénéré, aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Le golf que se partagent le Dinarobin et le Paradis sur 5924 mètres est, osons la répétition, un paradis pour golfeurs de tout niveau. Greens et fairways s’inscrivent dans un paysage incroyable, au pied du Morne et au beau milieu d’une végétation luxuriante. De plus, un partenariat a été établi avec trois autres golfs de championnat de l’île Maurice : Avalon Golf Estate, Heritage Golf Club et Tamarina Golf Club.
Le chiffre : 7 kilomètres de plage
Et quelle plage ! Sable blanc, eau chaude transparente, palmiers et Morne Brabant à l’arrière-plan font d’elle l’une des plus belles de l’île Maurice. Les parasols en chaume et les transats se fondent parfaitement dans ce décor paradisiaque. La plage est si grande, qu’on ne s’y sent jamais à l’étroit. Seul petit bémol, la présence de coraux en de nombreux endroits : mieux vaut prévoir des chaussures d’eau.
La bonne idée : des espaces enfants… et adultes !
Le dernier croissant, juste avant les villas, est réservé aux adultes : les suites sont les mêmes, mais en mode « zen ». Ici, pas d’enfant qui joue dans la piscine, mais le calme absolu, jusque sur la portion de plage du croissant. Idéal pour les couples en quête d’un cocon romantique… ou pour tous ceux qui ont envie de se reposer ou de lire en toute quiétude. Que les familles soient rassurées : les 5 autres croissants sont évidemment « kids friendly » et l’hôtel dispose d’un club enfants et d’un club ados.
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Le spot Instagram : le Butik Bar
Ce bar de plage situé dans la zone réservée aux adultes satisfait toutes nos envies de cocktails les pieds dans le sable. C’est l’occasion de goûter aux rhums agricoles mauriciens ! Magique au coucher du soleil, particulièrement beau dans ce coin de l’île.
L’initiative écolo : économiser l’eau
Afin de préserver les ressources en eau, denrée rare à Maurice, Beachcomber Hotels multiplie les dispositifs. Elle fut par exemple la première compagnie, sur l’île, à se doter d’une station de traitement des eaux usées. Celle que se partagent le Dinarobin et le Paradis permet d’assainir de 600 m3 à 800 m3 d’eaux usées par jour. Près de 60 % de l’eau récupérée servent ainsi, après traitement, à irriguer les jardins et le golf. Ils disposent également d’une station de dessalement, couvrant tous leurs besoins en eau (usage domestique, consommation, irrigation du golf et des jardins…). Dans cette même logique, et comme dans tous les hôtels du groupe, les robinets et douches sont été équipés de régulateurs de débit et d’aérateurs, ce qui a permis une diminution de 50 % de la consommation d’eau, ce sans impact sur le confort du client.
Le prix : la bonne affaire
A partir de 141,75 euros/personne/nuit pour une suite Junior avec petit-déjeuner.
Zoom sur… le Royal Palm, le Palace des Beachcomber !
Aux côtés de ses quatre hôtels 5 étoiles, le groupe Beachcomber compte également un palace : le prestigieux Royal Palm, à Grand Baie, sur la côte nord de l’île. Il séduit notamment par son côté très confidentiel (seulement 69 suites), le dévouement de son personnel et sa plage, idyllique à tout point de vue, de la clarté de ses eaux à son sable fin. D’ailleurs, on dit que le meilleur « bain » de l’île Maurice se trouve ici, le fond étant exclusivement sableux et la profondeur idéale pour nager avec aisance. Les suites, coquettes, donnent sur une grande terrasse ou un joli jardin fleuri, avec vue sur la plage, bordée de palmiers et l’océan. Enfin, on se délecte, dans les trois restaurants, de la cuisine raffinée du chef étoilé et meilleur ouvrier de France, Christian Mée. Un vrai cocon !
Site Internet : https://www.beachcomber-hotels.com/fr/hotel/dinarobin-golf-resort-spa