Dans les médias nationaux, on parle beaucoup du « convoi de la liberté ». Le concept est le suivant : prendre la route et rouler sur plusieurs kilomètres -d’où l’appellation de « convoi »– pour protester contre l’obligation vaccinale.
Ce mouvement, né au Canada, paralyse aujourd’hui la ville d’Ottawa. En France, il a été interdit par la préfecture de police de Paris. Mais il réunit des milliers de manifestants.
Plusieurs collectifs à Tahiti reprennent le même concept. C’est le cas du collectif Nunaa a Ti’a qui proteste depuis deux ans contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire. Il a organisé samedi 19 février un tour de l’île pour exprimer à nouveau son opposition.
Nous nous opposons fermement à l’obligation vaccinale et au pass.
Tandis que les autorités de santé préconisent la vaccination pour lutter contre la propagation du virus et ouvrent la vaccination aux enfants, le collectif demande l’abrogation de la loi sur l’obligation vaccinale, qualifiée de « tyrannie anti-démocratique » par l’une des manifestantes.
Le mouvement a rassemblé cinq collectifs et une soixantaine de voitures ce matin au stade Willy Bambridge avant le départ pour le tere faati, mais « que l’on soit peu ou nombreux, l’important c’est qu’on se lève », a déclaré Heimata Estall.
Par ailleurs, le concept du « convoi de la liberté » avait été repris par Laiza Pautehea, défenseuse de l’environnement, la semaine dernière en solidarité au mouvement anti-obligation vaccinale mais aussi pour d’autres revendications, notamment environnementales.
Un « convoi de la liberté » local
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