Rubriques et services du Figaro
Le Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
Les conditions du déconfinement se précisent et les acteurs du tourisme s’adaptent pour sauver la saison estivale. Chaque jour, Le Figaro interroge un professionnel. Aujourd’hui, Henri Giscard d’Estaing, président du Club Med.
La situation du Club Med pendant le confinement
70 ans déjà. Drôle d’anniversaire pour le pionnier des villages-clubs français né en 1950. Il y a quelques jours, alors que le monde du tourisme est confronté à la plus grande crise que le secteur ait jamais connue, Henri Giscard adressait un message de « joyeux anniversaire » à ses équipes en rappelant les cinq valeurs de la griffe au trident : gentillesse, liberté, multiculturalité, esprit pionnier et responsabilité. Un moyen de remonter le moral de ses troupes en plein Covid-19. « Aujourd’hui, nous vivons une situation inédite : mis à part en Chine, notre activité est à l’arrêt, indique le président du Club Med au Figaro. Avec le soutien de notre actionnaire Fosun, nous avons donc dû prendre des mesures fortes, notamment la réduction de tous les coûts, la suspension des investissements et la mise en chômage partiel de la plupart de près de 4 500 salariés français en réponse à l’arrêt de tous les resorts et à l’atonie généralisée de nos réservations », précise Henri Giscard d’Estaing.
Mais en Chine, les réouvertures des resorts d’Anji et de Yanqing (respectivement situés près de Shanghai et de Pékin) puis, dans les prochains jours, de ceux de Guilin (province de Guangxi) et de Sanya (l’île de Hainan), sont les premiers signes de redémarrage de l’activité du groupe français. « Nous suivons donc de très près ce modèle pour nos prochaines réouvertures en Europe, indique le PDG. Notre souhait est de pouvoir rouvrir nos Club Med de proximité cet été, mais cela dépendra des conditions sanitaires locales et des décisions des autorités. Nous n’avons pas encore assez de visibilité pour annoncer concrètement un schéma de reprise. Ce dont nous sommes certains, c’est qu’elle sera progressive. » En attendant, tous les départs depuis la France ont été transformés en avoirs reportables sans frais et valables 18 mois. Dans le cas où le nouveau projet de voyage serait moins cher, la différence ferait l’objet d’un nouvel avoir. Si les clients décident de reporter sur un séjour plus cher, le Club Med abondera 200 euros par adulte et 100 euros par enfant pour les départs initialement prévus d’ici le 30 juin 2020.
Lire le dossierVacances d’été : le guide du Figaro Voyage
Vacances d’été, les perspectives
À la suite du discours du premier ministre le 29 avril, et de celui d’Emmanuel Macron le 5 mai, les Français vont vraisemblablement privilégier des séjours de proximité, pas trop loin de chez eux. Mais pour aller où ? Pour Henri Giscard d’Estaing, la réponse est claire : « Les grands espaces et une sensation de liberté, c’est de cela qu’on a tous envie aujourd’hui : à ce titre, la montagne constituera une destination très attractive et nos resorts situés dans les Alpes françaises ou italiennes seront particulièrement adaptés à ces attentes. » Pas d’improvisation de la part de l’homme d’affaires. En novembre dernier, Club Med indiquait poursuivre son développement dans les massifs montagneux français et internationaux, avec trois nouveaux sites d’ici fin 2020 (qui s’ajouteront aux 21 actuels), la montagne représentant plus de 450 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel pour le groupe.
Et pour le premier opérateur de resorts de montagne, le choix de partir en vacances dans les Alpes après le coronavirus est bon : « Dans ces Club Med récents, d’un grand niveau de confort, en pleine nature, nous pourrons mettre en œuvre scrupuleusement les mesures sanitaires qui seront de rigueur, car la priorité reste la santé de nos clients et de nos équipes. »
Si les restrictions de confinement ne sont plus à l’ordre du jour, les amoureux d’océan et de mer près de chez nous ne seront pas en reste. Henri Giscard d’Estaing explique que « cela sera également le cas dans notre Club Med de La Palmyre-Atlantique, en Charente Maritime, dont nous aurons finalisé la montée en gamme pour cet été ». Le groupe mise également sur l’ouverture d’Opio dans les Alpes-Maritimes, de Sant-Ambroggio en Corse et de Vittel dans les Vosges mais aussi, pas si loin de nous en Europe, Céfalù en Sicile, Da Balaia au Portugal ou encore Grégolimano en Grèce.
Nous sommes convaincus que notre formule « all inclusive » est la bonne réponse aux attentes de nos clients.
Pour inciter les clients à revenir, le groupe prévoit évidemment de renforcer les mesures de sécurité sanitaire avec un respect strict des gestes barrières. « Nous sommes convaincus que notre formule « all inclusive » est la bonne réponse aux attentes de nos clients qui souhaitent vivre en famille une expérience de vacances unique, mais dans la meilleure sécurité sanitaire, indique le président. Le fait que le séjour se passe dans une seule unité de lieu est une vraie garantie, de même que les grands espaces, très largement tournés vers le plein air, que nous mettons à leur disposition. »
À lire aussiVacances d’été et coronavirus: quand et où pourra-t-on partir ?
L’état d’esprit des Français pendant ces vacances
Aujourd’hui, et c’est bien normal, les Français attendent les suites du déconfinement pour décider de leurs vacances. Au-delà, Henri Giscard d’Estaing pense que l’on verra émerger un nouvel état d’esprit dans nos pays. Pour ce dernier, « cette crise et cette pandémie font apparaître la possibilité d’événements majeurs arrivant très rapidement et ayant des conséquences considérables. Avec cette crise, je pense que va émerger le sentiment que, malgré les progrès technologiques de toute nature, le monde reste en réalité incertain. » Il faudra donc compter avec cette apparente contradiction, mais cela créera de nouvelles attentes et de nouvelles façons d’organiser ses vacances.
À l’avenir, « il peut se produire des événements imprévisibles et il faut donc être prudent. Mais aussi, continue le PDG, puisque rien n’est certain, il faut profiter de chaque instant ! Cela nous ramène un peu à l’état d’esprit d’il y a 70 ans, quand est né le Club Med au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : après tant d’horreurs, il y a eu une envie formidable de bonheur, de fraternité, de liberté. » Alors maintenant, le bonheur, nous allons l’imaginer comment ?
www.clubmed.fr
altona
le
Et maintenant ils vont aller nous pourrir la montagne avec leurs cases en béton et leurs GO ridicules.
claude conte
le
Trés bonne initiative,
Les plages atlantique seront comme la méditerranée,ne seront pas envahies,c’est notre cas,locaux atlantique.
Et puis la montagne est vivifiante…….!!
A partir de lundi ,vous l’avez entendu,je pense,éloignement 1OO KM.
ElCornichon
le
“Avec le soutien de notre actionnaire Fosun..” Fosun est un groupe Chinois. Le Club Med n’est pas prêt de revoir mon argent, autant que faire se peut je ne veux plus donner d’argent aux communistes de ce pays.
Il ne suffit pas d’aller en Finlande ou en Suède en hiver pour observer ces merveilleux phénomènes naturels. Mais quelques outils efficaces permettent de ne rien manquer de ce spectacle saisissant.
Réputée pour ses paysages de montagne, ses lacs et ses stations de ski huppées, la Suisse peut également s’enorgueillir d’un patrimoine culturel indéniable. La preuve par dix avec les sites suisses classés à l’Unesco.
Cet établissement discrètement lové dans un parc de sept hectares avec sa table doublement étoilée est une institution au cœur de la ville champenoise. Faut-il y aller ? On a testé.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
Vacances d’été, ils se réinventent : le Club Med mise sur la montagne, « une destination très attractive »
Partager via :
17 commentaires
17
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement

source