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Plusieurs dizaines de méduses se sont échouées sur les plages du Calvados. Un phénomène rare en plein mois de décembre mais qui n’est pas forcément lié au réchauffement climatique.
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En plein hiver, elles n’ont probablement pas provoqué de piqûres parmi les baigneurs dans le Calvados. Des dizaines de méduses ont été retrouvées sur les plages de Courseulles-sur-Mer et Bernières-sur-Mer – sur la Côte de Nacre – dimanche 12 et lundi 13 décembre 2021.
Un phénomène rare au mois de décembre et qui suscite la curiosité des promeneurs et des spécialistes. De quoi crier au changement climatique ? Pas forcément, selon Olivier Timsit, membre du Groupe d’Etude des Milieux Estuariens et Littoraux de Normandie (Gemel), interrogé par l’hebdomadaire régionale Liberté – Le Bonhomme libre.
Selon lui, l’échouage est probablement “une conjonction d’un banc de méduses et des courants littoraux” que l’on aurait “pu voir il y a 100 ans”. Constituée de 95 à 98% d’eau, la méduse est capable de flotter et de nager, mais pas de résister aux courants marins.
Si l’on ne peut pas prouver que le changement climatique est responsable de ces échouages de méduses dans le Calvados, les scientifiques estiment que l’animal de la famille des zooplanctons ne souffre pas de la modification des océans, bien au contraire.
Un changement de température ou un choc déclenche la division des oeufs fécondés de la méduse, expliquait en 2019 à l’AFP Anaïs Courtet, biologiste à l’aquarium de Paris.
La surpêche favorise également la prolifération de l’animal puisqu’elle élimine ses prédateurs directs et les poissons mangeurs de plancton (sa nourriture principale). Quant au chalutage, bien que désastreux pour l’écosystème et la biodiversité, il homogénéise les fonds marins et laisse plus de place aux polypes – les petites méduses en devenir après l’éclosion des oeufs – pour proliférer… au grand dam de nombreuses activités humaines comme la pêche, le tourisme ou encore la pisciculture.
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