Partout dans le monde, de fortes menaces pèsent sur les écosystèmes marins. Le réchauffement climatique, l’acidification des océans, la pollution plastique provoquent la mort du corail. Le corail est la base de l’écosystème marin. Sans lui, il n’y a pas de lagon, pas de poisson, pas de vie. La surpêche et l’urbanisation mettent en péril la biodiversité en détruisant les habitats naturels. Si rien n’est fait pour endiguer ces bouleversements, c’est la mort des récifs coraliens à l’échelle planétaire. Bora-Bora risque, à terme, de subir ces menaces. 
Dans ce contexte, l’îlot aurait pu sombrer sous le béton et la pollution, et le récif aurait pu être impacté irrémédiablement. Pourtant, grâce à la volonté de la population locale et de son maire Gaston Tong Sang, Bora-Bora a réussi son pari de protection environnementale. Ce dernier travaille sur des projets en matière de préservation des ressources, notamment, en interdisant la venue des bateaux de croisière de plus de 1 000 passagers. L’île a fait du développement durable l’un des grands axes de son action.
Elle a lancé l’an dernier l’objectif 5.0 pour les Outre-mer :

Le tourisme est l’or de Bora-Bora, sa plus grande richesse, mais cette activité pourrait également devenir un problème. 
Les initiatives de sauvegarde de la faune sauvage et de reconstitution des coraux cherchent à impliquer les visiteurs de l’atoll.
Ainsi, Alice est chargée de surveiller l’évolution des populations de raies Manta sur le récif et profite de son savoir et de ses connaissances pour sensibiliser les touristes. Lucille et Jérôme sont des jardiniers sous-marins, ils ont pour mission de favoriser l’essor du corail autour des hôtels. Une manière de combiner écologie pratique et tourisme. 
Dans le domaine de l’eau potable, le réseau de distribution a été renforcé et bouclé en 1997. L’alimentation est assurée par la réalisation de forages supplémentaires, puis complétée en 2001, en 2006 et en 2007 par trois usines de dessalement d’eau de mer. Bora-Bora est désormais dotée d’un réseau d’assainissement collectif sur l’ensemble de l’île. Le traitement étant réalisé par deux stations d’épuration biologiques qui utilisent un système de filtres plantés de roseaux.
Le lagon connecté est un projet unique au monde, la commune de Bora-Bora s’est associé au CRIOBE pour installer des capteurs dans des points stratégiques. Ils permettent des suivre en temps réel les impacts de l’activité humaine et du réchauffement climatique ainsi que la vitalité de la faune et de la flore. 

Avec un tahu‘a nous partons à la découverte de la légende polynésienne de la cloche de Hiro, le sorcier de Bora-Bora. 

Le pêcheur, Turere Taha cherche à réhabiliter le “rahui” qui est un refuge marin permettant d’offrir du répit aux poissons afin de leur de permettre de se reproduire sans être perturbés par l’activité humaine.

Une salle de classe les pieds dans l’eau ! 
Ici, des collégiens apprennent à gérer par eux-mêmes une aire marine qui leur est dédiée. La transmission est vraiment importante, il faut que les enfants soient conscients de leur impact dans l’écosystème. La pédagogie et l’enseignement ont toute leur place pour former dès aujourd’hui les citoyens de demain. 
Découvrez la splendeur des eaux turquoise de ce magnifique lagon avec des images aériennes inédites filmées par des drones. Une nature à préserver, un lagon qui serait un vivier pour les générations à venir, un exemple de préservation des ressources.  
Réalisation :  Antoine Laguerre Production 
Production Les Artisans du film avec la participation de France Télévisions
Durée :  52 min – 2022  
DOCU. Bora-Bora, le laboratoire du futur
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