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Invité de la rédaction de Radio1 ce mardi, le président Édouard Fritch assume de cristalliser sur sa personne le « fiu » des Polynésiens mais ne regrette ni les mesures sanitaires, ni la TVA sociale qu’il estime justifiées par la solidarité. Il reconnaît les lacunes de l’organisation du Tapura sur le terrain et le déficit d’explication à la population qui en découle, dit-il. Mais sans aller jusqu’à reconnaître publiquement que les maires qui ne sont pas parvenus à faire voter Macron sont déjà en train de jouer le coup d’après. Il proposera mercredi au conseil des ministres une nouvelle augmentation du Smig de 2%, et aimerait voir émerger un transporteur maritime polynésien pour répondre aux problèmes d’approvisionnement.
Édouard Fritch a d’abord tiré un bilan de l’élection présidentielle en Polynésie, regrettant l’effritement continu de la participation à ce rendez-vous national : « Ce qui m’inquiète c’est qu’on ne sache pas encore chez nous accorder une vraie importance à un scrutin » alors que le Président de la République, quel qu’il soit, même s’il est à 16 000 kilomètres et se montre au fenua une fois par mandat dans le meilleur des cas, répond souvent favorablement aux sollicitations de la Polynésie. Il a donc rappelé les aides gratuites en matériel et en moyens humains durant la crise du Covid, le soutien aux entreprises, les prêts garantis par l’État pour la protection sociale et le plan de relance. Et, dans la crise économique qui s’annonce, «si nous faisions le choix de ne compter que sur les forces vives de ce pays, nous n’y arriverons pas. »
Il reconnait qu’il « faut prendre acte du fait que le score de Marine Le Pen a été bien amélioré en Polynésie française ». Pour autant, il ne pense pas que cela reflète une adhésion aux idées qui sous-tendent le Rassemblement national – dont le programme pour la Polynésie « s’inscrit dans ce que nous avons déjà fait » avec une certaine « surenchère ». C’est donc « plus un vote anti-Tapura et anti-Fritch qu’anti-Macron », reconnaît le président.
Une organisation de terrain à fignoler pour le Tapura
Édouard Fritch disait dimanche que les résultats d’Emmanuel Macron sur certaines communes Tapura, notamment des îles du Vent et des Raromatai, reflétait le manque d’implication des élus locaux. Mais au micro de Radio1, il rechignait à dire qu’on peut y voir une « démonstration de force » à l’approche des élections législatives, et surtout des élections territoriales de 2023. Mais il rappelle au passage que « les tavana ont besoin du Pays, ils ont besoin de l’État ».
« Je vais pousser plus pour que nous renouvelions nos fédérations sur le terrain, puisque jusqu’à aujourd’hui je n’en ai renouvelé que 30%, pour les obliger à aller vers les populations, aller plus au contact », conclut le président du Pays qui veut que les maires fassent « la démonstration du travail fourni » par le gouvernement.
Une augmentation du SMIG de 2% au 1er mai
Le conseil des ministres doit fixer mercredi le montant de l’augmentation du Smig, la deuxième après celle décidée en décembre dernier. Édouard Fritch douche l’espoir d’un chiffre équivalent à la réelle augmentation du coût de la vie depuis début janvier, soit 3,3%. Il tient à ménager les entreprises et trouver « une solution médiane qui satisferait les uns et les autres ». Ce sera donc plus probablement 2%, dit-il, avec un autre rendez-vous au 2e semestre.
Exonérations de taxes et soutien aux prix d’un côté, TVA sociale de l’autre : les mesures contre la cherté de la vie sont parfois difficilement lisibles pour le grand public. Et Édouard Fritch reconnaît que pour le consommateur final, l’impact de la taxe est de « 2,5 à 3% ». Mais sur le plan social, il défend la création de la TVA sociale comme seule solution équitable.
Sur le plan économique et budgétaire, combien de temps pourra tenir le Pays s’il doit continuer à subventionner les importations ? Édouard Fritch se dit confiant sur une visibilité du budget « sur les 2, 3 ans à venir ». Mais si la crise s’éternise, si par exemple le prix de l’énergie continue de flamber et si les 7 milliards marqués pour le soutien des prix des carburants jusqu’en juin ne sont pas suffisants, l’ajustement « va faire très mal. » Et c’est bien le plan de relance qui serait remis en question, admet-il.
Une compagnie maritime internationale pour la Polynésie ?
Pour essayer de retrouver une part de contrôle sur les facteurs exogènes de la cherté de la vie, le Pays réfléchit depuis le mois dernier, révèle Édouard Fritch, à la création d’une compagnie maritime qui puisse aller en Nouvelle-Zélande, véritable goulot d’étranglement où l’approvisionnement de la Polynésie est soumis à la règle du plus gros chèque.
Édouard Fritch préfèrerait voir émerger un tel transporteur du secteur privé, mais n’exclut pas la participation du Pays : « J’aime mieux mettre un peu d’argent là que de mettre des milliards pour soutenir la farine ou le pétrole. »
La nouvelle loi sur les frais de transaction des résidents de moins de 10 ans est d’une débilité telle qu’elle va faire flamber les prix. SI ces messieurs politicards avaient un soupçon d’intelligence, ils auraient sans doute vu et compris que c’est la rareté qui fait monter les prix. Au lieu d’augmenter les impôts et taxes en ayant l’impression de faire pour le pays, il feraient mieux de faire eux même la viabilisation de terrain et de les vendre au prix réel. Ce sont toujours les mêmes qui lotissent et les terrains sont de plus en plus cher. Taxer la plus value à 50%!! Si un couple achète un petit appartement et qu’il doit revendre parce que la famille s’agrandie, alors on lui pompe 50% sur la plus value. arrêté de nous pomper en permanence!!
Tout ce que vous arrivez à faire c’est l’arrêt des investissements et des investissements et le tout sans concerter les professionnels ou spécialistes qui pourraient vous expliquer les causes et remèdes aux problèmes. Par contre ça ne gène personne que l’on donne des défiscalisations aux très riches qui importent les matériaux et mobilier de chine. Je pense aux groupes locaux et leurs hôtels ou grande surfaces. Prenez l’argent ou il est!!
Quand a Edouard Fritch, il pourra donner des leçons quand il arrêtera de cumuler les salaires. Quand on est président, on n’est pas ministre et maire en même temps.
Avec ce que nous font subir les politiques de métropole et d’ici, il y a plus qu’a attendre une bonne révolution pour remettre de l’ordre et qu’ils comprennent enfin qu’il sont élu par pour être nos maitres mais élu par le peuple pour le peuple!
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