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La nouvelle feuille de route du Pays sera prête avant la fin de l’année. C’est un nouvel accompagnement encore plus solidaire que la Polynésie française attend de l’Etat.
La Polynésie post-crise sanitaire connaît certes une embellie avec la reprise de son tourisme et une remontée de ses emplois malgré encore un léger déficit en équivalent temps plein mais elle passe aussi par des moments difficiles : une PSG à rééquilibrer en urgence, une hausse du prix des hydrocarbures, et un coût de la vie qui pèsent l’un et l’autre sur les familles et les entreprises.
Les négociations entre le Pays et l’Etat vont s’intensifier. Un groupe de travail commun va se mettre en place ici et à Paris.
Solidarité nationale
L’accompagnement de l’Etat devrait se manifester sur les dossiers touchant la solidarité nationale dans le domaine social, de la santé, de la continuité territoriale intérieure, des investissements, de l’énergie et de l’environnement.
A régler également la question qui tarde de la gestion de l’aéroport international de Faa’a ou encore de la réfection des pistes des aérodromes anciennement gérés par l’Etat.
Autre gros dossier à gérer pour Eric Spitz : le nucléaire. A commencer par le suivi de la mission d’aide dans les îles pour la constitution des dossiers d’indemnisation auprès du CIVEN.
Ou encore la dépollution industrielle de Hao et la création du futur centre de mémoire dont le Pays est le maître d’œuvre.
Nucléaire
Il y a aussi la question sensible du remboursement par l’État à la CPS des frais liés aux maladies radio-induites. Ce ne sont pas moins de 80 milliards selon le CESEC, le conseil économique, social, culturel et environnemental.
L’ancien haut-commissaire Dominique Sorain, invité de Polynésie la 1ère la veille de son départ, avait fait cette annonce qui pourrait rompre le dialogue de sourds existant :
Autre annonce faite par Dominique Sorain sur notre antenne. Elle concerne les conséquences transgénérationnelles du nucléaire.
Le nouveau haussaire aura aussi du pain sur la planche en matière de sécurité routière.
La route a déjà fait 20 morts depuis le début de l’année.
Beaucoup de dossiers attendent donc le nouveau haut-commissaire. Ce qui ne devrait certainement pas l’effrayer. Eric Spitz est resté très attaché durant toute sa carrière à la citation de l’homme politique guyanais Félix Eboué : “Aimer pour comprendre, comprendre pour agir” !
Ecoutez le reportage de Marie-Christine Depaepe :
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Eric Spitz, nouveau haut-commissaire : les dossiers qui l'attendent
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