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Le conglomérat, qui a racheté Alstom Energie en 2015, a engagé des discussions avec le groupe public français pour lui céder cette activité.
Par et
Temps de Lecture 3 min.
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L’ancienne branche énergie de l’entreprise Alstom repassera-t-elle, en partie du moins, sous pavillon français ? Le groupe américain General Electric (GE) l’avait rachetée, en 2015, après un accord controversé avec la France. Il discute actuellement pour revendre les « activités nucléaires » de sa filiale GE Steam Power à l’énergéticien Electricité de France (EDF) – dont l’Etat détient 83 % des parts.
Mercredi 22 septembre au matin, GE comme EDF ont chacun évoqué, tour à tour, « des discussions préliminaires », « des discussions exploratoires ». Une négociation sans « aucune certitude » ni échéance, à ce stade. Le président de la République, Emmanuel Macron, peut d’autant plus se sentir concerné qu’il était ministre de l’économie et de l’industrie lors de la vente de ce fleuron au conglomérat américain de l’énergie. GE avait promis, en contrepartie, la création de 1 000 emplois. Promesse non tenue, qui lui a valu d’acquitter quelque 50 millions d’euros de pénalités à l’Etat. De 16 000 emplois en France, le groupe est vite descendu à 13 000, selon un décompte établi par le syndicat CFE-CGC en 2020. La filiale Steam Power (nucléaire, surtout, et charbon), touchée par un plan de suppression de postes, comprend quelque 1 700 emplois à Belfort.
Dans une déclaration transmise au Monde, l’actuel ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a considéré les pourparlers entre EDF et GE comme « une première étape positive ». L’opération serait de nature, selon lui, à « conforter la capacité d’EDF à construire l’avenir d[u] système énergétique [français] et répondrait pleinement à [l’]ambition industrielle [du gouvernement] en faveur de cette filière stratégique ».
Très politique, le dossier pousse le numéro un d’EDF, Jean-Bernard Lévy, à une opération dont les contours restent flous. « Il revient maintenant aux deux entreprises de parvenir à un accord qui assure le développement de l’outil industriel de Belfort et de ses compétences », insiste M. Le Maire. L’Etat dispose d’un droit de veto, sous la forme d’une golden share (une action à droits spécifiques) négociée auparavant. Cela lui permettra d’avoir son mot à dire sur le repreneur éventuel des activités nucléaires de GE Steam Power.
En Bourgogne-Franche-Comté, au cœur du site industriel de Belfort, les syndicats rappellent que le conglomérat américain entend revendre « depuis des mois » déjà l’activité nucléaire. Une activité pour laquelle, selon eux, GE avait manifesté, dès le départ, un intérêt très relatif.
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