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EN IMAGES – Au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de la Russie, la Georgie s’est taillé une place de choix. Adossé aux montagnes du Caucase, ce pays de cocagne où l’on boit le vin le plus ancien du monde regorge de sites grandioses et de paysages incroyablement variés.
Il est des lieux où les repères se brouillent délicieusement. Tbilissi est de ceux-là. La capitale géorgienne vous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Quelques pas suffisent pour basculer d’un continent à l’autre. Le musée d’histoire de la ville occupe un ancien caravansérail de la route de la soie. Non loin, la façade en mosaïque bleue des bains d’Abanotubani évoque quelque palais turquoise d’Ispahan.
Le minaret de la mosquée en brique veille, placide, sur la vieille ville où se côtoient une église arménienne, une cathédrale orthodoxe et des maisons à balcons de bois ouvragé. Le XXIe siècle fait irruption par l’entremise d’une élégante passerelle de verre et d’acier, le pont de la Paix. Sur la rive gauche du Mtkavri, deux tubes d’acier évasés ultracontemporains abritent une salle de concert.
Plus loin, le Palais de justice prend des airs de Centre Pompidou-Metz. Rien de commun avec les façades lépreuses des demeures aristocratiques du quartier de Sololaki, vestiges de l’époque impériale russe. Les HLM de l’ère soviétique? Reléguées en banlieue. Seule la Mère de la Géorgie, haute statue trônant au-dessus de la ville, rappelle l’ancienne République soviétique…
Pour embrasser d’un seul coup les quinze siècles de Tbilissi,il faut grimper jusqu’à la forteresse de Narikala. Figuiers et poiriers embaument les ruelles pentues qui mènent à cette citadelle remaniée successivement par les Omeyyades, les Géorgiens, les Ottomans et les Perses. Vue d’en haut, Tbilissi se laisse mieux déchiffrer. Et donne aussitôt envie de retourner en bas.
Les tentations ne manquent pas: flâner parmi les cafés de la rue Jean-Chardin, du nom de cet aventurier quifut bijoutier du shah de Perse au XVIIe siècle.Découvrir la fabrication du puri (pain) dans les fours ronds de la boulangerie du Patriarcat. Commander (sans bafouiller) une tchourtchkhela, douceur aux noix et aux raisins. Se plonger dans les vapeurs d’un bain turc. Passer une soirée sous les ors de l’opéra…
C’est là qu’officie Nino Ananiashvili. Cette danseuse étoile du Bolchoï, native de Tbilissi, a pris les rênes du Ballet national de Géorgie en 2004. «Les années qui ont précédé et suivi l’indépendance du pays, en 1991, n’ont pas été faciles. Les coupures de courant étaient légion il n’y a pas si longtemps. Mais rien de commun avec les années soviétiques.
Les files d’attente dans le froid sont derrière nous. Tbilissi n’a jamais été aussi belle! Quand j’ouvre mes volets, je vois une église du IXe siècle, le pont de la Paix, la mosquée, la synagogue et l’église arménienne. Où pourrais-je trouver une telle vue?» La danseuse agite les mains, grimace, rit aux éclats, loin de l’image glacée des ballerines du Bolchoï. «Nous, les Géorgiens, pratiquons beaucoup l’autodérision. C’est ce qui nous a sauvés. Et on s’en sort plutôt bien sans les Russes, vous ne trouvez pas?»
La Géorgie doit beaucoup à une autre Nino. Arrivée de Cappadoce, celle-ci convainquit la famille royale de se convertir au christianisme. C’était en 327. La Géorgie devint ainsi la deuxième nation chrétienne de l’humanité, après l’Arménie (convertie en 301). La petite ville de Mtskheta, à 15 kilomètres de Tbilissi, a gardé le souvenir de sainte Nino et des rois géorgiens.
Ceux-ci sont enterrés à la cathédrale de Svetitskhoveli, à l’instar de Vakhtang Gorgassal, fondateur de Tbilissi et grand unificateur de la Géorgie. Perché au sommet d’une colline voisine, le monastère de Djvari attire les foules sous sa petite coupole: c’est ici que Nino de Cappadoce aurait marqué son passage d’une croix formée de deux sarments de vigne, noués par ses propres cheveux.
La vigne, comme la religion, est ancienne en Géorgie. Très ancienne même, puisque c’est ici qu’elle serait née! Elevés dans des jarres de terre cuite enfouies sous terre (kvevri), les vins géorgiens faisaient déjà les délices de la cour du shah de Perse au Ve siècle. A l’époque soviétique, les viticulteurs géorgiens produisaient en masse pour approvisionner toute l’URSS, avec la qualité que l’on imagine. Depuis une vingtaine d’années, les rouges et les blancs du pays sont montés en gamme. Les coteaux de la région de Karthli, au centre du pays, ont la cote. «Le plus important n’est pas que les Géorgiens aient été les premiers à faire du vin, mais qu’ils n’ont jamais arrêté d’en faire malgré les innombrables invasions qu’ils ont subies», précise John H. Wurdeman.
Ce peintre américain s’est établi dans le village perché de Sighnaghi, l’un des plus jolis du pays. «Pour la lumière douce, presque méditerranéenne. Pour la beauté des chants polyphoniques géorgiens. Pour le vin. Et pour la force des traditions, puissamment ancrées dans la terre de ce pays. Ici, l’histoire n’est pas reléguée au musée, elle est vivante.»
John chante, peint, cultive la vigne dans son domaine viticole, Pheasant’s Tears, et possède un restaurant à Sighnaghi. Il y est heureux comme un pape. On ne s’en étonne guère tant tout ici enchante: les remparts ponctués de tours qui ceinturent le village, le panorama sur la chaîne du Grand Caucase, les maisons à larges balcons de bois, les treilles débordantes de grappes de raisin, les grenades mûres prêtes à exploser…
En voici une, tombée à terre. Tandis qu’on la ramasse, des voix s’élèvent de l’église Saint-Georges. Entrons dans la pénombre. Un chœur de femmes chante a cappella. Leurs voix se mêlent en lentes volutes par-dessus les psalmodies du prêtre. La flamme des bougies vacille. On se croit hors du temps. On a tort: l’histoire est bien vivante. Ici, les chants comme le vin n’ont jamais cessé d’exister.
La foi non plus. Les hommes de Dieu ont bâti des merveilles aux quatre coins du pays. Cap sur le monastère de David Garedja, au sud-ouest de Sighnaghi. Une terre de steppeet de grands horizons. L’océan d’herbes jaunes s’arrête soudain au pied d’une falaise qui marque la frontière avec l’Azerbaïdjan. Dans une faille, David, l’un des 13 pères syriens, fonda au VIe siècle un monastère troglodytique.
Les Turcs, les Mongols et Tamerlan le ravagèrent. Le shah Abbas d’Iran y tua 6.000 ermites en 1615. Aujourd’hui, trois moines occupent le monastère dans une ambiance de désert des Tartares qu’adoucissent, au printemps, les amandiers en fleur.
Plus à l’ouest, non loin de la frontière arménienne, le site de Vardzia coupe littéralement le souffle. Au XIIe siècle, la reine Thamar établit ici un immense ensemble monastique à flanc de falaise. Près de 800 moines vivaient au-dessus du fleuve Mtkavri, entre ciel et terre. Sous la férule de cette reine qu’on disait aussi belle qu’intelligente, la Géorgie vécut son âge d’or. Mais en 1283, la terre trembla à Vardzia, rasant 70 % du site.
Ce qu’il en reste suffit à nous ébahir. Près de 450 salles, dont une église peinte, ont été creusées dans la roche, puis reliées entre elles par un réseau d’aqueducs, d’escaliers et de tunnels. On déambule joyeusement dans cette termitière géante (500 mètres de long, 13 niveaux), se pliant en deux pour emprunter des boyaux qui nous font ressortir à l’air libre… au-dessus du vide.
Le même ravissement enfantin nous saisit à Ouplistsikhé, au centre du pays. Cette cité troglodytique fut l’un des tout premiers établissements humains du Caucase avant de devenir, dès le VIe siècle avant J.-C., un important centre religieux. On honorait des divinités païennes dans les innombrables grottes de cette falaise trouée comme un gruyère.
En fin de journée, la lumière vient dorer la pierre du théâtre, caresser le temple solaire, pénétrer une salle voûtée aux airs de temple grec… On arpente le site comme un cabri, sautant de roc en roc pour découvrir une arche encore debout, un temple recroquevillé au fond d’une grotte ou une basilique rajoutée au Xe siècle. La beauté du site fait vite oublier que les Arabes, les Mongols et Tamerlan ont déferlé ici, et que les tremblements de terre ont parachevé leur travail de sape.
Prise entre le marteau perse et l’enclume ottomane, la Géorgie fut de tout temps un champ de bataille. Pour fuir les envahisseurs, les Géorgiens ont tôt pris l’habitude de s’établir dans les hauteurs. Monastères, forteresses et tours de guet se dressent aussi bien sur la chaîne du Petit Caucase, au sud, que sur la chaîne du Grand Caucase, au nord, qui relie la mer Noire à la mer Caspienne.
L’une de ces fières citadelles a pour nom Ananouri. Ce château fort posé au bord du lac de Jinvali semble tout droit sorti du Moyen Age. Les remparts crénelés gardent deux églises aux façades superbement décorées. De là, la route militaire géorgienne file au nord en direction de la Russie. Le paysage s’ensauvage tandis que l’on remonte la vallée de l’Aragvi, de plus en plus encaissée.
A Stepantsminda, nous voici parmi les cimes enneigées du Grand Caucase. Très haut au-dessus du village, la petite église de Gergeti (XIVe siècle) apparaît en ombre chinoise au sommet de sa montagne (2 170 m). Derrière elle se dresse l’énorme masse du mont Kazbek (5 047 mètres), coiffé de neige et enturbanné de nuages.
En une demi-heure, un véhicule 4 x 4 nous fait grimper parmi les bouleaux jusqu’à un petit plateau. L’église est posée là. Quatre moines vivent ici, parmi les aigles royaux et les brumes. «Lors des invasions mongoles, le roi et les seigneurs féodaux venaient cacher leurs trésors ici», raconte Andrea, un moine novice de 24 ans. Aux beaux jours, des cavaliers et des randonneurs campent en face de l’édifice qu’entoure une couronne de sommets déchiquetés.
Les glaciers du mont Kazbek sont encore loin. On préférera s’enfoncer dans les profondes vallées voisines de Truso ou de Sno. Les aiguilles rocheuses surplombent des villages de pierre gardés de hautes tours. Sur les champs en pente, des paysans coupent l’herbe à la faux. Un berger à cheval guide son troupeau de brebis. Petites scènes bucoliques du Grand Caucase. Grande majesté d’un petit pays…
Office de tourisme de Géorgie.
Avec Turkish Airlines(0.825.80.09.02). Deux vols quotidiens entre Paris et Tbilissi via Istanbul. A partir de 260 € en classe Economique et de 1 583 € en Business.
Avec Tselana Travel(01.55.35.00.30). Ce spécialiste du voyage sur mesure propose une découverte de la Géorgie en véhicule de type Toyota Prado avec guide et chauffeur et étapes dans les meilleures adresses du pays (voir notre sélection d’hôtels). Au départ de Tbilissi, on découvre les églises de Mtskheta et les demeures anciennes de Sighnaghi, le mont Kazbek dans le Grand Caucase et les gorges de Borjomi. Le circuit s’achève en apothéose par le monastère troglodytique de Vardzia. Voyage de 8 jours/7 nuits en pension complète, à partir de 5 380 € par personne en chambre double. Prix au départ de Paris via Istanbul sur Turkish Airlines en classe Economique, taxes incluses (vols quotidiens).
● A Tbilissi, Rooms Tbilisi(00.995.322.73.00.99). Entre le loft new-yorkais et l’atelier d’usine, cette ancienne maison d’édition a réussi sa mue en hôtel chic et bohème. Les 175 chambres arborent une déco rétro qui fait mouche. Agréable jardin à l’ambiance postindustrielle, deux bars, une bonne table (The Kitchen) et même une galerie d’art. Chambre double de 160 à 226,50 € avec petit déjeuner.
● A Sighnaghi, Kabadoni Hotel(00.995.322.24.04.00). Ce petit hôtel confortable, situé en plein cœur du vieux Sighnaghi, domine joliment la ville. Coup de cœur pour la piscine à débordement du spa, avec vue plongeante sur la vallée d’Alazani. Chambre double à partir de 111 € avec petit déjeuner.
● A Stepantsminda, Rooms Kazbegi(00.995.322.40.00.99). Vue exceptionnelle sur le mont Kazbek depuis l’immense baie vitrée de cet hôtel contemporain. Le restaurant, le bar et la piscine du spa jouissent du même panorama. Déco montagnarde chaleureuse et au goût du jour. Une réussite! Chambre double avec vue à partir de 118 €.
● A Vardzia, (00.995.591.32.15.15). Juste à côté du site historique de Vardzia, cet hôtel flambant neuf offre une belle vue sur la vallée, qu’on admire depuis les deux petites piscines extérieures. Agréable restaurant traditionnel. Une étape simple et charmante. De 97 à 108 € avec petits déjeuners.
● A Tbilissi, Lolita (322.02.02.99). Face au Rooms, un bar-restaurant au succès fou. On s’y régale d’un poulet mariné au citron et à la menthe au milieu d’une foule jeune et branchée. Environ 9 € le repas.
● Cafe Littera (595.03.11.12). Tekuna Gachechiladze, chef réputée, revisite les classiques de la cuisine géorgienne dans le faste Art nouveau de la Maison des Ecrivains. De l’audace dans un cadre splendide et méconnu. Entre 5 et 9 € le repas.
● Culinarium Khasheria (322.72.11.57). La même Gachechiladze a ouvert cette petite table bobo au joli décor de céramique, juste à côté des bains turcs. Spécialités de soupes géorgiennes: aux tripes, au poulet, au bœuf… Compter 11 €.
● Cafe Gabriadze (577.55.65.94). Le théâtre de marionnettes de Rezo Gabriadze est une institution à Tbilissi. Le restaurant attenant sert de bonnes spécialités locales dans un décor d’affiches d’art et de meubles anciens. Charmant. Compter 14 €.
● A Sighnaghi, Pheasant’s Tears (355.23.15.56). Des produits du jour, des herbes locales, une cuisine fusion délicate, le tout servi sous une treille ou dans un intérieur traditionnel. Que demander de plus? Ne manquez pas la soupe épicée à la viande (khartcho) accompagnée d’un saperavi (cépage local) noir. Compter 27 €.
Histoire de la Géorgie. La clé du Caucase, de Pierre Razoux, Perrin. Petit Futé, Géorgie. Lonely Planet, Georgia, Armenia & Azerbaijan (en anglais).
La pianiste virtuose évoque pour nous sa Géorgie natale. Une terre à fort tempérament, contrastée et envoûtante, à l’image de sa plus célèbre artiste actuelle…
Comment décririez-vous la Géorgie?
Khatia Buniatishvili – C’est un petit pays très varié. Nous avons la mer Noire avec son climat subtropical, les monts du Caucase à plus de 5 000 mètres, des villes magnifiques comme Tbilissi, la capitale, et Koutaïssi, où Tchaïkovski aimait séjourner. C’est une terre entre Occident et Orient. C’est aussi le berceau du vin. Vous savez que le vin vient de Géorgie, n’est-ce pas? Le mot «vin» est issu du géorgien ghvino. C’est une terre de grande culture et on y trouve les traces de civilisations très anciennes. On a retrouvé chez nous le plus vieil hominidé hors d’Afrique (1,8 million d’années)! Une découverte archéologique majeure! La Géorgie, ce sont nos racines à tous.
Y a-t-il une âme géorgienne, comme il y a une âme russe?
Oui, les Géorgiens sont à la fois énergiques et rêveurs. Ils sont surtout extravertis, ils expriment volontiers leurs émotions, ce qu’on retrouve dans la musique populaire. Il existe des chants pour tout (la guerre, les travaux des champs, les vendanges) et à table on pousse volontiers la chansonnette. Il y a un côté très latin, presque napolitain dans les vieilles chansons de rue. Les Géorgiens ont aussi un vrai sens de l’hospitalité, une curiosité et une spontanéité naturelles. Les mentalités ne sont plus du tout soviétiques, mais plutôt européennes. Et, bien que de foi orthodoxe, nous sommes culturellement très tournés vers l’Europe. Nous avons toujours voulu en faire partie car nous nous en sentons proches.
Quelle musique faut-il écouter là-bas?
Les polyphonies géorgiennes sont magnifiques. Par leur structure, elles m’ont appris à distinguer la complexité de toute musique, à en discerner les strates, à avoir une oreille plus fine et un regard plus profond. Chez Rachmaninov, il y a de la polyphonie géorgienne! La liberté d’improvisation dans les polyphonies a sans doute influencé mon jeu au piano. Ecoutez aussi le chanteur traditionnel Hamlet Gonashvili… ou When Almonds Blossomed du compositeur géorgien Giya Kancheli, que j’ai repris sur mon album Motherland.
Parlez-nous de Tbilissi…
J’y ai grandi avec ma sœur Gvantsa jusqu’à mes 19 ans. Nous avions la manie d’écouter le Requiem de Mozart tous les soirs avant de nous endormir… C’est une ville rocheuse, toute en pentes, pittoresque et multiculturelle, qui peut évoquer Istanbul avec ses maisons colorées dans la vielle ville. Mais n’oubliez pas le reste du pays: le monastère de David Garedja, la cité troglodytique de Vardzia bâtie par la reine Thamar et, à l’ouest du pays, la Svanétie et le mont Ouchba.
Qu’est-ce qui vous manque de là-bas?
La famille, la chaleur humaine des gens, l’énergie qu’ils me procurent… même si j’en reviens toujours épuisée! La cuisine aussi! J’adore les khinkalis, ces raviolis fourrés à la viande et aux herbes dont on boit la sauce dans un grand slurp! Et le khachapuri (galette au fromage) de Mingrélie, l’agneau sauce estragon, le poulet aux noix et aux épices… Les tables débordent de plats en Géorgie.
Khatia Buniatishvili se produira le 23 mars au Théâtre des Champs-Elysées. En septembre, elle se produira avec l’Orchestre philharmonique d’Israël, dirigé par Zubin Mehta, à Tsinandali.
Apprentis-Vagabonds
le
La Géorgie est un pays magnifique et très varié. Nous l’avons traversé à pied et en stop en juillet 2018. Le résumé de cette expérience est disponible ici : http://www.apprentis-vagabonds.fr/2018/09/03/la-georgie-ce-joyeux-bordel/
incrédule18
le
Magnifiques photos.
RENE PIERRE SAMARY
le
Voyage de rêve, sans doute… mais surtout pour le journaliste qui a été invité à le faire. Je croirai à ce genre de reportage quand son auteur l’aura fait à ses frais – à ceux du journal. Sinon, cela s’appelle un publi-reportage, et un journal sérieux pourrait s’abstenir.
Une grotte aux dimensions spectaculaires, une cascade pétrifiante, un lac émeraude, des parois vertigineuses et un sommet mythique qui tutoie les 3 000 mètres d’altitude… En marche vers l’Ariège !
De la Basse à la Haute-Normandie, le littoral s’étend sur 600 kilomètres : immenses plages de sable fin le long de la Côte fleurie, falaises à pic sur la Côte d’albâtre, côte rocheuse et sauvage vers La Hague… Autant de paysages à admirer depuis les plus beaux hôtels normands avec vue sur la mer.
Le service ferroviaire est suspendu en raison des troubles dans le pays. Certains aéroports sont également fermés. Alors que le mouvement de contestation s’aggrave, France Diplomatie recommande aux Français de reporter leur voyage.
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Géorgie, la perle du Caucase
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