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Après la CPS fin juin dernier, la Chambre territoriale des comptes s’intéresse maintenant à la politique sociale du Pays. Dans son rapport publié par nos confrères de Radio 1, les observations de la CTC sont sévères. Aucune statistiques d’ensemble n’existent, résultat on ne connaît pas le coût annuel total de la politique sociale en Polynésie française.
Autre critique, les quatre fonds spéciaux qui sont répartis en de multiples dispositifs. Et il en résulte une gestion administrative chronophage, qui éloignent les agents sociaux des populations fragiles. Une organisation complexe aggravée depuis fin 2020, avec une politique sociale répartie entre 3 ministères. Dans les conclusions de son rapport, la CTC recommande au Pays d’organiser l’action publique tout en maîtrisant les dépenses.
Nous avons rencontré le ministre de la santé, Jacques Raynal, ce matin, pour recueillir sa réaction sur ces différents points.


Selon les premières impressions du ministre sur ce rapport, “les conclusions de la CTC seraient tout à fait normales. En effet, les ambitions politiques annoncées mettent du temps à être mises en place. Toujours selon le ministre de la santé Jacques Raynal, ce rapport peut donc servir à se réorienter sur certains points de l’action publique. En ce qui concerne le manque de données statistiques d’ensemble, il résulte de l’absence de dispositif informatique unifié entre les services du Pays, le CHPF et la CPS. Ce à quoi le ministre répond qu’il est difficile et long à mettre en oeuvre, car les systèmes informatiques sont tous différents. 
 Autre volet abordé dans ce rapport, la mise à l’écart de deux grandes priorités, la prévention et la dépendance, avec les taxes comportementales. Selon la CTC, la mise en place de la taxe sur le sucre a été édulcorée, avec la pression des industriels. Cette taxe comportementale a donc été réduite et elle n’a pas été étendue aux produits trop gras et trop salés. 
Réponse du  ministre de la santé, cette taxe sur le sucre sert tout de même à financer le fonds sanitaire et social. Qui permet le paiement de la prise en charge des longues maladies. En conclusion, le ministre de la santé Jacques Raynal considère qu’il y a peut être un manque de coordination des actions. Mais il défend la position du gouvernement en affirmant je cite: “qu’ils n’ont pas rien fait”
Mais ils ne sont pas aller aussi loin que les ambitions politiques annoncées.

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La Chambre Territoriale des Comptes s'intéresse à la politique sociale du Pays
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