Les vents se renforçaient sur l’archipel des Australes, avec des moyennes à 185 km/h et des pointes à 260.
The wind blows into trees on February 4, 2010 shows in Papeete, on the Pacific island of Tahiti which was placed on Red Alert and vulnerable residents were evacuated today as a powerful cyclone expected to bring seven-metre waves menaced the island. Cyclone Oli, upgraded overnight from a tropical storm, is already drawing menacingly close to Bora Bora and Maupiti in the French Polynesian Leeward Islands. AFP PHOTO / GREGORY BOISSY
L'Express
Oli a durement frappé Tahiti. C’est finalement sur l’île de Tubuai, dans l’archipel des Australes) qu’il s’est révélé meurtrier, un homme de 40 ans ayant été emporté par la houle.
Des premières informations avaient fait état de deux surfeurs portés disparus à Tahiti, déclenchant des recherches. Celles-ci ont été finalement stoppées, ont indiqué les pompiers, évoquant de mauvaises informations.
Les vents se renforçaient sur cet archipel du Pacifique, avec des moyennes à 185 km/h et des pointes à 260. Les communications étaient extrêmement difficiles avec cette zone.L’alerte route – impliquant une interdiction de circuler après mise à l’abri des populations – a été imposée sur cet archipel des Australes, situé sur le tropique du Capricorne et constitué de cinq îles hautes.La ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, en déplacement en Polynésie depuis dimanche, avait déclaré jeudi à l’AFP, alors que le cyclone se dirigeait vers le sud, s’être “assurée que tous les moyens militaires sont mobilisés et que toutes les personnes peuvent être sécurisées dans des abris, comme les écoles”, aux Australes.is.
Le bilan matériel est plus lourd aux Iles Sous le Vent, le premier archipel touché, à l’extrême ouest, où “quelque 300 maisons ont été détruites, abîmées ou inondées, et une détruite par un incendie électrique”, selon Magali Charbonneau, directrice de cabinet du Haut commissaire. Nombre d’habitants étaient privés d’électricité.
Dans cette zone frappée mercredi, on recensait six blessés légers à Raiatea, deux à Maupiti, et un grave à Bora Bora, un homme tombé de son toit. A Bora Bora, poumon touristique du territoire, près de 700 vacanciers sur le départ étaient toujours bloqués dans leurs hôtels, le trafic aérien n’ayant pas repris.
Environ quatre mille personnes ont été évacuées des embouchures de rivières et des zones côtières, mais elles regagnaient jeudi peu à peu leur domicile.
L’armée a tenté d’évacuer plusieurs îles, mais s’est dans certains cas heurtée au refus des habitants, notamment des “copraculteurs”, qui extraient l’huile des noix de coco sur les îles plates de l’extrême ouest.
La Polynésie française compte 121 îles au total dont 76 habitées.
À découvrir
Services partenaires
© L'Express

source

Étiqueté dans :

, ,