Encore marquée par la pandémie, l’année 2021 a cependant été pour la juridiction une année où elle a exercé pleinement l’ensemble de ses prérogatives. Au-delà de la période de confinement, elle l’a fait essentiellement en présentiel afin d’assurer, dans le respect des mesures sanitaires préconisées, la cohésion nécessaire à l’accomplissement de nos travaux collectifs.
Encore marquée par la pandémie, l’année 2021 a cependant été pour la juridiction une année où elle a exercé pleinement l’ensemble de ses prérogatives. Au-delà de la période de confinement, elle l’a fait essentiellement en présentiel afin d’assurer, dans le respect des mesures sanitaires préconisées, la cohésion nécessaire à l’accomplissement de nos travaux collectifs.
Forte d’une production substantielle, avec des délais moyens de 10 mois en examen de la gestion et de 5 mois en juridictionnel, elle a rendu des rapports attendus tant par les autorités locales que par les citoyens, permettant ainsi de répondre à la mission dévolue par l’article 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen aux juridictions financières. Ce travail rigoureux d’informations objectives, claires et fondées apparait nécessaire dans une période où les citoyens sont parfois perdus face à des réseaux sociaux fournissant des informations pouvant être tronquées, biaisées ou partisanes.
Ce fut également une année riche en évènements, puisqu’elle a été celle de la tenue du premier séminaire de la Chambre depuis des années, moment d’échange dont la juridiction a profité pour valider son premier projet de chambre.
Portant sur la période 2021-2024, ce dernier a pour ambition d’adapter aux contexte polynésien les éléments issus de « JF 2025 », projet majeur de modernisation des juridictions financières.
Elaboration d’un bilan social, prémisses d’une collaboration renforcée avec certains acteurs locaux, souhait d’une ouverture au monde universitaire, accessibilité plus grande des rapports par le projet de traduire la synthèse de certains d’entre eux en réo (langue tahitienne), la Chambre se doit d’innover afin de rendre son action encore plus efficace et intégrée à la société dans laquelle elle agit.
Par ailleurs, la Chambre se prépare aux changements qui se dessinent avec l’adoption de la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration (dite loi 3 DS) et des innovations dont elle est porteuse. Il en est de même, avec les particularismes liés au statut de la Polynésie française, du nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics par lequel le juge financier ne jugera plus les comptes mais, selon un corps de règles communes, les auteurs des fautes financières les plus graves.
Face à tous ces changements et évolutions, la chambre territoriale des comptes de Polynésie française et l’ensemble de son personnel sont plus que jamais mobilisés pour les mettre en œuvre afin de continuer à être au service des polynésiens.
Lire le rapport d'activité 2021 de la Chambre territoriale des comptes de Polynésie française – 01.06.2022 (PDF, 5 Mo)
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