Laiza Pautehea et Tamaterai Teheiura. ©MB/Radio1
Une manifestation pour la journée du Climat s’est tenue ce samedi place Taraho’i. Une trentaine de personnes se sont réunies à l’appel de Laiza Pautehea qui dirige le mouvement citoyen pour le climat en Polynésie. Ils veulent promouvoir un mode de vie « plus résilient », face à l’éventualité d’un effondrement de la société. 
Se préparer à un scénario catastrophe en transformant ses habitudes, c’est ce que propose Laiza Pautehea et les mouvements sympathisants ce samedi place Taraho’i. C’est pour célébrer la Journée du climat du 8 décembre que le rassemblement a eu lieu. Laiza Pautehea intervient au titre du mouvement citoyen pour le climat, un mouvement national.
« Aujourd’hui on est dépendant à 70% des importations, explique Laiza, si cela s’effondre, sommes-nous prêts? »La théorie sur laquelle elle s’appuie est que la société telle qu’on la connaît va disparaître avec le réchauffement climatique, la pollution, la destruction de la biodiversité et que la Polynésie n’est pas en mesure d’affronter une rupture des réseaux de transport. Le but de cette journée est de proposer à la population de « se mettre en situation dans une étude de cas, où l’on prend en compte les prévisions qui arrivent déjà à petite dose. » Son souhait est que chaque commune offre à sa population un hectare destiné à l’agriculture, une démarche que le mouvement souhaite accompagner bénévolement. Elle demande également la création de marchés communaux à l’image de celui de Papeete. L’activiste prévient cependant, à l’approche des élections, elle est « prête à tout faire pour récupérer les sièges des maires qui ne sont pas à l’écoute de leur population, parce que c’est trop important ». 
Une mobilisation moins importante que prévu
Au programme il y avait une marche qui a été annulée face au manque d’affluence. D’après les organisateurs, certains agriculteurs invités n’ont pas pu se libérer. Plusieurs associations animaient sans moins d’entrain des ateliers de sensibilisation à leur démarche : information sur le droit foncier, initiation à la généalogie comme base à des démarches judiciaires concernant la propriété foncière, atelier « ma’a hotu » avec un échange de fruits, et enfin deux ateliers pour les enfants, dessin et titiraina, des embarcations miniatures en végétaux. « Nous souhaitons transmettre le message de faire acte de résilience, explique Tamatera’i Teheiura en entretenant notre territoire, en le protégeant de la pollution. » Le but principal : « planter pour notre bien car nous sommes dépendants d’un système économique étranger. » 

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