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À moins de deux heures de la capitale Ljubljana, des routes sinueuses immergent dans une nature et des villages splendides. Sélection.
Son histoire riche et tourmentée, a rarement mis ce jeune pays sur le devant de la scène. La Slovénie née le 25 juin 1991 porte encore les stigmates de son histoire jusque dans ses stations balnéaires et ses villages blottis dans les Alpes. Entre son héritage austro-hongrois et ses influences vénitiennes, la petite république d’Europe centrale est un condensé d’Europe émaillée à 60% de forêts. Et près de 40% de son territoire représente des espaces naturels protégés où il fait bon flâner. Un fabuleux terrain de jeu pour la randonnée et les balades, à proximité de la capitale Ljubljana.
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À une trentaine de kilomètres au nord Est de Ljubljana les hauts sommets des Alpes Kamniques ne tardent pas à apparaître légèrement poudrés de neige. La région est prisée des Slovènes qui n’hésitent pas à gravir le massif Grintovec à 2558 mètres en une seule journée (9 heures aller et retour) avant de faire une pause dans le village médiéval de Kamnik. Au sommet de la chapelle du château de Mali Grad, romane d’apparence et baroque de style avec son clocher bulbe, la vue embrasse les collines de Polhov Gradec, la vallée de Tuhinju jusqu’aux crêtes des montagnes des Alpes Juliennes. Au loin, se dessine Velika Planina notre prochaine étape touristique: un plateau alpin ponctué de cabanes aux formes triangulaires. Après avoir longé pendant dix kilomètres la rivière située au nord de la ville, un chapelet de cabines vintages se profile à l’horizon. Il est temps de grimper à l’alpage. À 1600 mètres d’altitude, des vaches broutent sous l’œil attentif de bergers habillés de culottes de peaux, de capes en paille et coiffés de larges chapeaux qui n’ont rien de folkloriques. Au milieu des pâturages ourlés de sentiers, soixante cabanes de bergers. Elles ont toutes été détruites par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale et reconstruites à l’identique. Un des chalets de forme ovale, couvert de bardeaux d’épicéa, fait office de musée lors de la saison pastorale. C’est l’occasion de goûter aux fromages locaux à base de lait acidifié. La balade de 2 h 30 suit un sentier jalonné de 10 huttes et d’une chapelle : Notre Dame des neiges. Certains, transformés en refuges d’autres en restaurants, sont ouverts entre mai et septembre lorsque les bergers montent aux alpages.
Y aller
Le voyage en bus ou en train n’est pas très pratique car il faut passer par Kamnik puis prendre un taxi jusqu’à Velika Planina. Il est préférable d’y aller en voiture et même si la distance est courte, 54 km, il faut compter 1h15 pour accéder au parking du téléphérique. Attention, la route est étroite et sinueuse.
Au bord de la mer Adriatique, Piran apparaît encadrée de son célèbre phare rouge vermillon, symbole du feu qui donna son nom à la ville. Celle qui est restée pendant cinq siècles sous l’autorité Vénitienne a pris des airs de station balnéaire populaire. La place ovale pavée de marbre et gansée de maisons patriciennes aux tons pastel rappelle l’époque florissante du commerce du sel. Au centre, la statue du violoniste Tartini né à Piran souligne avec élégance le lien entre la Slovénie et la musique.
En prenant la direction de la plage et en visant la pointe Svetilnik, la chapelle de la Madone de la Neige d’époque gothique apparaît. À sa droite côté colline, un chemin mène jusqu’à la cathédrale Saint Georges de Piran. L’ascension est pentue mais la surprise est au rendez-vous. Sur fond d’Adriatique bleu azur, les toits de la ville ondulent jusqu’à la place centrale. En grimpant les 147 marches du campanile, réplique de celui de Venise, la vue plongeante sur le port de Piran est époustouflante. Dernier coup d’œil sur les remparts de la ville avant de redescendre par les rues pavées à la recherche des églises cachées. Ouvertes derrière des grilles, elles sont l’âme de cette cité. À droite de Saint François d’Assise, le monastère avec son charmant cloître est une bulle de fraîcheur loin de la foule du bord de mer. La balade se poursuit sous les arcades des ruelles en contournant le palais prétorien datant du gothique vénitien et l’église saint Pierre. En face, la maison natale de Tartini transformée en musée.
Y aller
À une heure et demie de route de Ljubljana, Piran est facile d’accès en voiture. En bus (3 par jour) il faudra prévoir 3 heures de route. Les parkings sont à l’extérieur car la ville est piétonne. L’office de tourisme est situé dans la mairie, à gauche lorsque l’on regarde le palais www.portoroz.si
Le lac de Bled, avec son île sacrée, est tout simplement un coin de paradis à 50 kilomètres de Ljubljana. Ses eaux relativement chaudes l’été -22 degrés- font aussi sa réputation. À la fin du XIXe, un médecin suisse profita de cette aubaine pour ouvrir un complexe thermal qui eut un certain succès. Depuis, les hôtels ont pris un coup de vieux et ont gardé un peu de l’âme yougoslave. À l’époque, les curistes flânaient le long des six kilomètres de sentier balisés bordant le lac et dégustaient des kremsnita, le gâteau traditionnel de Bled dans la pâtisserie Kavarna Park, toujours ouverte. Les six plages bordant le lac sont plus récentes. Celle de Kapalisce au pied du château est la plus agréable. L’eau est d’un bleu intense, la baignade surveillée et les transats installés sur la pelouse. De là, on admire un cadre figé dans le temps. Même l’ancienne maison de Tito reconvertie en hôtel de luxe ne semble pas avoir changé et son pavillon belvédère encore moins. Construit par l’architecte qui a façonné Ljubljana, c’est là que l’ancien président yougoslave accueillait rois et présidents pour déguster un cognac. Sur le lac de Bled, les gondoles appelées « pletno » ont ce côté kitch propre aux stations touristiques. Elles sont pourtant fabriquées d’après un modèle datant de 1590 et exploitées par seulement 23 familles. Un peu comme à Venise… Une tradition qui a du bon car les moteurs sont interdits sur le lac. Il est préférable de louer une jolie barque en bois afin de visiter en toute tranquillité l’église dédiée à la Vierge Marie et sa fameuse cloche à vœux coulée en 1543. Le temps de s’équilibrer et c’est parti pour ramer une petite heure.
Y aller
Plutôt que de prendre le train -la gare ferroviaire est à 4 km du centre de Bled- préférez le bus, beaucoup plus pratique. Il faut compter 1h40 pour rejoindre Ljubljana à Bled. Plusieurs liaisons par jour sont assurées. En voiture, c’est 50 minutes de route. L’Office du tourisme est dans un petit bureau situé derrière le casino www.bled.si
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Les plus belles balades à faire en Slovénie
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