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La société Ocean products Tahiti a inauguré sa nouvelle usine ce week-end, d’une surface de 2 300 m2 répartie sur deux niveaux, avec laboratoire, chambres froides et espace traiteur… La pêche est assurée par une flotte de dix bateaux dont un petit nouveau : le Lady Chris 10. Il part en campagne la semaine prochaine.
Cela va nous changer la vie, on pourra mieux pêcher. Le bateau va plus vite…on évolue dans la pêche. Cela n’a plus rien à voir avec les bateaux qui étaient faits avant.
Le groupe emploie plus de 200 personnes, pour offrir le meilleur service et le poisson le plus frais aux clients. De la découpe à l’emballage : en deux minutes, l’affaire est pliée. 20 tonnes de thon fraîchement pêché à destination du marché local sont stockés à 0 degré.
Ce matin on s’est levés à 3h. On a déjà coupé pour prendre de l’avance sur les commandes.
Une vingtaine de salariés fait tourner la chaîne de production. Leur dextérité est essentielle pour garantir la fraîcheur du poisson. Une partie du poisson est vendue en filet et l’autre est assaisonnée sur place – plus de 300 plats sont préparés chaque jour. Un suivi minutieux est assuré, quant à la qualité et la provenance du poisson.
C’est un produit particulièrement sensible donc en cas de non conformité, il est très important de pouvoir remonter la chaîne, de savoir quand le poisson a été découpé, conditionné, pêché et débarqué. Grâce à cette traçabilité, on peut remonter toute cette chaîne de production.
Ce suivi est apprécié des consommateurs : “tous les ans je viens, parce-que les produits sont vraiment frais et ce n’est pas cher. Je prends uniquement du poisson : sashimi, carpaccio, tartare, parce-que je n’ai pas le temps de faire la cuisine” témoigne Manutea, un client fidèle.
La société maintient une collaboration solide avec certains propriétaires de cages à poisson, pour pouvoir s’en procurer du frais provenant des autres archipels.
Nous sommes installés à Rangiroa où nous suivons un programme de recherches sur le ‘o’eo et où nous avons des partenariats avec des pêcheurs de l’île, à qui on achète du poisson qui arrive trois fois par semaine, par avion. C’est du poisson extra frais qui vient de nos parcs.
La société alimente le marché local mais aussi international : le frais est envoyé en avion et le congelé en cargo, direction la France. Le groupe Moarii exporte près de 2 000 tonnes de poisson par an et pourrait bientôt atteindre les 8 000 tonnes.
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