L’ancien président de la Polynésie française, Gaston Flosse, devra bien payer sa dette. La Cour de cassation a confirmé le 13 juin la décision de la cour d’appel de Papeete dans une vieille histoire d’emplois fictifs. Elle a, explique ce lundi Tahiti infos, rejeté les derniers recours des mis en cause.
Entre 1996 et 2004, des personnalités politiques et syndicales et de nombreux militants proches de Gaston Flosse avaient été rémunérés sur fonds publics, alors qu’ils servaient surtout son parti d’inspiration gaulliste, le Tahoera’a huira’atira. Un système clientéliste condamné en appel en octobre 2017, trois ans après un premier jugement au pénal pour prise illégale d’intérêts et détournements de fonds publics.
Gaston Flosse et les bénéficiaires de ces largesses devront rembourser solidairement 2,87 millions d’euros à la Polynésie française et environ 763 000 euros à l’Assemblée de la Polynésie française.
Parmi les condamnés figurent aussi l’ex-président de l’Assemblée de la Polynésie française Justin Arapari, le trésorier de Tahoeraa Huiraatira Marcel Tuihani, l’actuel ministre du Logement Jean-Christophe Bouissou, ainsi que plusieurs anciens maires et des dirigeants syndicaux.
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