Rubriques et services du Figaro
Le Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
HUMEUR – Entre ceux qui donnent des coups de pied ou de poing dans le siège devant eux, ceux qui parlent fort et les impatients qui veulent toujours sortir avant tout le monde… En avion, l’enfer, c’est souvent les autres.
Nous voilà venus à bout des enregistrement, douane, embarquement et autres contrôles de sécurité. Le décollage est imminent, nous sommes, non sans mal, installés à notre place. On se laisse alors envahir par ce doux sentiment propre aux départs en vacances. Enfin, on essaie. C’était sans compter un élément difficilement évitable : les autres passagers de la classe éco. Impolis et bruyants, certains parviennent presque à nous faire regretter d’avoir quitté son chez-soi… Florilège.
À lire aussiPourquoi râle-t-on autant quand on prend le train ?
Ce vol long-courrier se déroule normalement, nous savourons ces vacances magiques à l’autre bout du monde à demi endormi, quand et particulièrement lors d’un voyage de nuit, une odeur nauséabonde vient piquer nos narines. L’origine ? Notre cher voisin vient d’enlever ses chaussures. L’inconfort vire vite au dégoût quand le malotru met ses pieds en hauteur sur le dossier devant lui, arborant fièrement ses chaussettes trouées. Et certains poussent le vice jusqu’à gagner les W.-C. pieds nus… Il y a des choses auxquelles il vaut mieux ne pas penser.
La longue attente en salle d’embarquement est terminée. On s’enfonce dans le fauteuil 28B quand notre coude bute sur un obstacle. Le bras de notre compagnon de vol sur l’accoudoir. Si notre voisin est situé sur une place centrale, soit. La bienséance veut que celui du milieu puisse garder tout ou partie des accoudoirs. Mais ce n’est pas le cas ici, alors pas question de se laisser faire.
Reconquérir la plateforme rectangulaire est une bataille de tous les instants. Centimètre carré par centimètre carré, il faut positionner d’abord un bout du coude, puis de l’avant-bras. Après plusieurs dizaines de minutes, voire heures selon l’adversaire, on peut, enfin, songer à fermer les yeux. C’est alors que surgit l’envie d’aller aux toilettes… Quitter son siège revient à brandir le drapeau blanc. À moins de demander gentiment au voisin de nous laisser un peu de place à notre retour.
À lire aussiPrendre l’avion un vendredi 13 coûte-t-il moins cher ?
Difficile de ne pas poser un regard attendri sur les innocentes têtes blondes qui admirent, pour la première fois, les nuages à travers le hublot. Mais c’est inévitable : tôt ou tard, le bambin se transforme en petit monstre. Pleurs déchirants et cris suraigus changent le voyage en cauchemar. Ils donnent par ailleurs à méditer l’un des plus grands mystères de la vie : comment font les parents pour rester impassibles ? Un respect mêlé de fascination nous saisit devant ces trésors de patience. À moins que cela soit de la résignation…
C’est sans conteste la palme d’or du comportement le plus horripilant lors d’un trajet en avion. Chaque coup résonne dans tout le corps et se répète avec des échos qui font croître l’irritation. À notre plus grand désespoir, les tapoteurs existent dans des variantes infinies. Il y a l’excité qui pianote sans arrêt sur l’écran tactile incrusté dans le dossier. Il y a l’enfant (encore lui) qui donne des coups de pied à rythme irrégulier dans le siège. Il y a le rustre qui, se levant de son siège, s’appuie sur les sièges environnants en les faisant ployer. Il y a le glouton, enfin, qui n’arrête pas de déplier puis replier la tablette amovible.
Qu’on se le dise, ovationner un pilote après un atterrissage revient à considérer que poser un avion sans encombre est un exploit : par définition, une action qu’on ne peut pas reproduire aisément. Pensez-y, applaudir un atterrissage, c’est estimer qu’il y a de grandes chances que votre prochain vol finisse en crash. Voilà qui passe l’envie d’adresser ne serait-ce qu’un sourire au bon capitaine, n’est-ce pas ?
À lire aussiPeur de l’avion ? Les secrets d’un steward pour y remédier
L’avion vient à peine de s’immobiliser, l’équipage de cabine a demandé de rester à sa place et pourtant, tout le monde ou presque s’active. Les passagers sont debout devant leur siège, les jambes pliées et la tête penchée, appuyée contre le plafond. Tout ce petit monde semble oublier un détail : les portes sont toujours fermées et être le premier à prendre son sac dans le rack à bagage n’accélérera pas les manœuvres du personnel au sol.
Suite logique de l’attente impatiente précédant l’ouverture des portes, la sortie de l’avion centralise le plus grand nombre d’insultes à la bienséance. Des petits malins, positionnés dans l’allée centrale, passent devant les passagers situés devant eux. Dans un monde civilisé, les personnes situées le plus près de la sortie quittent leur siège, rangée par rangée, dans le calme et la sérénité. Certaines évidences se perdent parfois en vol, il faut croire. Mais la vengeance arrive un peu plus tard, devant le tapis roulant distribuant les bagages en soute. Notre valise apparaît, comme un juste retour des choses, avant celle du resquilleur. Les vacances peuvent commencer.
Kokotop
le
*Article publicitaire financé par l’association française de tourisme! Restez ici, siouplait! (mais on fera pas d’effort sur les prix, la qualité, ou le service) 😀
v.ballandier
le
Le mieux alors est de rester chez vous…. Savoir vivre ensemble c’est aussi supporter les défauts des autres.
optimator
le
Ces désagréments sont pourtant si faciles à éviter : choisir la première classe, ou le jet privé, moyennant un léger supplément de prix. Ou encore, lorsque l’on a la fibre écologique, le voilier, comme l’a fait (une seule fois et à l’aller seulement) Mme Thunberg.
Passeport, visa, certificat de vaccination contre le Covid-19… Tour d’horizon de ce qu’il faut (ou pas) emmener lors de votre prochain séjour en Thaïlande.
Le Covid-19 y circule toujours, mais le Maroc a abandonné ses restrictions sanitaires concernant les voyageurs. Quid des autres conditions d’entrée dans le pays ?
L’année 2022 a symbolisé la réouverture de nombreuses destinations. Mais aussi la fermeture de quelques attractions touristiques majeures dans le monde.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
Sept choses horripilantes qui gâchent un trajet en avion
Partager via :
21 commentaires
21
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement

source