Édition du 15 janvier 2023
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L’infirmière Caroline Massard et l’aide-soignant Jérémy David de la clinique Océane à Vannes (Morbihan) ont plié bagage pour les Antilles, les quinze derniers jours de septembre 2021. Partis pour aider les équipes sur place, ils racontent « cette enrichissante expérience ».
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« Nous nous sommes croisés dans l’avion à l’aller et au retour. C’est tout ! » Caroline Massard et Jérémy David sont pourtant partis aux mêmes dates pour soutenir les équipes de réanimation en Guadeloupe. Ces deux soignants de l’hôpital privé Océane à Vannes (Morbihan) ont travaillé là-bas du lundi 13 au mardi 28 septembre 2021, dans deux établissements de santé différents.
Lui est aide-soignant au bloc opératoire, elle, infirmière en oncologie, et tous deux se sont portés volontaires après l’appel de l’Agence régionale de santé (ARS). « Nous avons fait en fonction de nos possibilités, précise le directeur des soins Anthony Le Goff. Nous avons ainsi pu libérer un binôme aide-soignant infirmier. »
C’était la toute première expérience du genre pour Jérémy David. Cet aide-soignant de 25 ans est parti prêter main-forte dans la polyclinique de Pointe-à-Pitre, au sein d’un service réanimation mis sur pied pour l’occasion. Il avait gardé en tête « les images choquantes » diffusées dans les médias. « Ça faisait médecine de guerre. » Une fois sur place, il découvre une situation moins dramatique qu’imaginée. « Il y avait de l’activité, mais c’était sur la phase descendante », explique celui qui a fait ses premières armes au service réanimation de la clinique Océane [N.D.L.R. Mis en place lors de la première vague Covid-19].
Dix malades du Covid-19 occupent en permanence les dix lits ouverts. « Sur place, je n’ai travaillé qu’avec des soignants venus en renfort. Nous étions un binôme pour un patient. C’était plus confortable. » Et surtout indispensable pour relayer les équipes déjà en place. « Certains n’en pouvaient plus, confie-t-il. Ils étaient là depuis le début. » Caroline Massard acquiesce. « Il y avait de la fatigue et ils en parlaient, mais ça ne se ressentait pas dans le travail. »
L’infirmière a passé ses quinze jours de l’autre côté de l’île, au Centre hospitalier de Basse-Terre. Elle aussi a été affectée au service réanimation. « Habituellement, ils ont cinq lits et quand je suis arrivée, ils avaient mis en place deux services de douze lits chacun. » Le premier ferme lors de sa première semaine sur place. Le plus dur est passé. « La situation redevenait gérable. Quand je suis partie, il n’y avait plus que neuf lits occupés, dont bon nombre de patients qui devaient quitter le service », explique celle qui a l’habitude des situations difficiles.
En plus d’un passage par le service réanimation de la clinique lors de la pandémie, cette soignante déjà formée dans ce type de service a également travaillé à Madagascar, avec la Direction du développement régional, et en République démocratique du Congo avec Médecins sans frontières. Et à chaque fois, elle évoque « une expérience enrichissante », aussi bien sur le plan professionnel qu’humain. « Les pratiques ne sont ni meilleures, ni moins bonnes. Elles sont différentes. »
Un avis partagé par son jeune collègue qui s’est découvert une vocation. « Ça m’a donné envie de faire plus. Je me suis inscrit auprès de la réserve sanitaire pour faire partie du personnel soignant envoyé aux Antilles et en Polynésie française en cas de besoin. »
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