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Vendredi 20 mai, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a dévoilé le gouvernement qui sera à la manœuvre durant ce second quinquennat. Une équipe composée de 27 ministres, dont 14 hommes et 13 femmes. La parité est respectée si l’on ajoute Elisabeth Borne à Matignon. 
Voici la liste, dans l’ordre protocolaire :
Ministres : 
Ministres délégués : 
Secrétaires d’Etat : 
Exit, donc, Jean-Yves Le Drian aux Affaires étrangères, Jean-Michel Blanquer à l’Education nationale, Florence Parly aux Armées, Barbara Pompili à la Transition écologique, Roselyne Bachelot à la Culture, Frédérique Vidal à l’Enseignement supérieur, Annick Girardin à la Mer ou encore Julien Denormandie à l’Agriculture. 
En nommant Elisabeth Borne Première ministre, Emmanuel Macron rompt avec le précédent quinquennat qui avait vu deux Premiers ministres issus de la droite être nommés. La nouvelle cheffe du gouvernement est en effet étiquetée plutôt à gauche.
Mais dans ce nouveau gouvernement, les ministères régaliens restent plutôt de droite. Les deux poids lourds Bruno Le Maire et Gérald Darmanin sont confirmés dans leurs fonctions (voir plus haut).
Ce remaniement ministériel a évidemment fait réagir. Certains portefeuilles auraient été “oubliés“. 
Les acteurs du tourisme s’interrogent : “Nous sommes très déçus que le mot même de tourisme n’ait pas été prononcé” a déploré Didier Chenet, président du GNI, l’organisation patronale des indépendants de l’hôtellerie restauration. “Nous osons espérer une prise en considération du tourisme après les législatives.” Certains considèrent que le tourisme ne peut pas rester rattaché au ministère des Affaires étrangères.
D’autres portefeuilles comme les Transports, le Logement, la Ville, les Anciens combattants ou le Numérique n’apparaissent pas explicitement dans la composition du gouvernement d’Elisabeth Borne. 
Pas de ministère des Transports !!!!“, s’est étranglée sur Twitter, avec sept émoticônes rageurs, l’eurodéputée Karima Delli, présidente de la commission transports et tourisme au Parlement européen. Or, Elisabeth Borne connaît bien le secteur. Elle avait été ministre des Transports entre 2017 et 2019 – et nommée tout de suite, dès l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.
Il n’est pas rare que les postes sectoriels, ministres délégués et secrétaires d’Etat, soient distribués dans un second temps, mais la liste communiquée vendredi comprend 27 personnes dont certaines chargées de la Mer, l’Enfance, l’Egalité entre les femmes et les hommes ou la Francophonie. D’où l’étonnement des “oubliés”.
Il n’y a pas de ministre des Transports et y a un ministre des JO ?“, a persiflé Thierry Douine, président de la CFTC Transports, parlant de la nouvelle ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra. “Nous félicitons Amélie de Montchalin“, nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires qui garde la tutelle sur le secteur, “et nous attendons la nomination d’un ministre délégué aux Transports“, a indiqué plus calmement une porte-parole de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP).
Autre orphelin, le Logement, qui doit selon l’entourage du président rester sous la tutelle du ministère de la Transition écologique. Heureux de savoir qu’il n’y a pas de problème de logement en France. Sinon, il y aurait un ministre du Logement“, a raillé sur Twitter le maire (PS) de Bourg-en-Bresse. 
Le Numérique n’a plus secrétaire d’Etat dédié, mais il est cité dans les attributions du ministre de l’Economie Bruno Le Maire. “C’est déjà quelque chose de fort“, a réagi Maya Noël, directrice générale de l’association France Digitale. 
Quant à la Mer, sa rétrogradation d’un ministère à un secrétaire d’Etat en a froissé plus d’un. “Nous nous rapprocherons de Mme Benin (la nouvelle secrétaire d’Etat à la Mer Justine Benin, députée MoDem) et certainement du Premier ministre pour comprendre le poids de la pêche et de la mer au sein du nouveau gouvernement“, a prévenu le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins.
La Ville, elle, n’est nulle part pour l’instant.
Le Gouvernement sera peut-être ajusté à l’issue des législatives prévues les 12 et 19 juin prochains en métropole. En Polynésie, la population est appelée aux urnes les 4 et 18 juin prochains pour élire ses députés.   

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