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Pierre Jullien
Les timbres classiques et semi-modernes des territoires d’outre-mer français bénéficient de belles progressions. Monaco enregistre quelques baisses légères.
Publié le 28 décembre 2021 à 06h00, mis à jour le 28 décembre 2021 à 11h04 Temps de Lecture 5 min.
[Ce texte est la version longue d’un article publié sur la « chaîne » Argent le 22 décembre]
L’édition 2022 du catalogue de cotation des timbres de Monaco et des territoires français d’outre-mer, plus Andorre (français et espagnol), les Nations unies et le territoire des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) est parue. Ce volume gagne une soixantaine de pages par rapport à l’édition 2021 précédente.
Outre la mise à jour des émissions et des cotes actualisées, ce catalogue bénéficie de plus de 500 visuels inédits pour la période classique et semi-moderne.
Pour les « classiques » de Mayotte, une colonne de cotation pour les timbres neufs sans charnière apparaît. Ainsi, les quatorze premières valeurs du territoire passent à 840 euros (en neuf sans charnière), à 420 euros (neuf avec charnière, au lieu de 419,50 euros l’an passé) et à 353 euros (oblitéré, inchangé).
Une grosse évolution à la hausse touche les timbres de 1892-1900 surchargés : les onze valeurs, neuves, bondissent de 47 à 68 euros (surcharge normale) et de 994 à 1 435 euros (« surcharge espacée »).
Pour les timbres les plus récents, pas de changements.
Monaco : les classiques sont inchangés (cachets sur timbres français), tout comme les premiers timbres propres à la principauté (1885).
En revanche, les années suivantes subissent une légère tendance à la baisse, la série neuve de 1891-1894 perdant 3 euros (de 1 415 à 1 412 euros), tout comme le timbre de la Croix-Rouge de 1914 (de 22 à 21 euros) ou la série sur le mariage de la princesse Charlotte (1920) de dix valeurs, de 14 000 à 13 900 euros. Les années complètes confirme ce tassement : 1942 (-4 euros), 1946 (-2 euros), 1975 (-1 euro)…
On trouve une petite hausse à la rubrique « blocs et feuillets », dont bénéficient les « Europa », les n° 9 et n° 10 de 1974 et 1975, par exemple, grappillant 5 euros, pour atteindre 55 euros, ou celui de 1981 passant de 20 à 23 euros.
Les blocs Monacophil 2013 à l’effigie du prince Albert II, monochromes, non dentelés (dérivés du feuillet dentelé émis au même moment), font leur apparition : 45 euros (vert, bleu et violet) pour un tirage de 3 000 exemplaires.
Autres « spécialités » en hausse, les carnets modernes, celui paru en 2007 gagnant 150 euros pour atteindre 1 250 euros et les premiers timbres-taxe (la série des numéros 1 à 7 passant de 1 177,10 à 1 227,10 euros).
Pour la Nouvelle-Calédonie, le « Triquérat » de 1859 (le premier timbre du territoire) enregistre une hausse de près de 10 % neuf, à 350 euros.
Les premières émissions sont désormais cotées en « neuf avec gomme », ce qui conduit, par exemple, le numéro 2 à afficher 1 160 euros dans cette qualité, et 580 euros en neuf avec charnière et en oblitéré (au lieu de 530 euros dans la version précédente du catalogue).
Les hausses sont conséquentes pour toutes les valeurs du XIXe siècle et du début du XXe jusqu’à 1958, dans des rubriques plus complètes (des variétés étant désormais référencées), le 5 centimes sur 1 franc olive au type Sage (n° 8) émargeant à 28 000 euros (neuf sans charnière), 14 000 euros (en hausse de 1 500 euros, en neuf avec charnière) et 16 000 euros (au lieu de 14 500 euros, en oblitéré).
La série de treize valeurs de 1892 pointe désormais à 800 euros (neuf sans charnière), 400 euros (au lieu de 360, neuf avec charnière) et 195 euros (au lieu de 175, oblitéré). Les hausses dépassent même les 10 %, par exemple pour la série de 1928-1938 (trente-deux valeurs, de 50 à 58 euros en version oblitérée).
Les timbres de poste aérienne et les timbres-taxe suivent la même tendance à la hausse et de référencement en neuf sans charnière, avec une progression plus spectaculaire pour les premiers « taxe » (15 % à 30 % de hausse), les numéros 6A et 7 passant respectivement à 500 et 300 euros (oblitérés) au lieu de 250 et 160 euros.
Pour Tahiti, les hausses sont parfois spectaculaires : le 2 centimes lilas-brun sur paille (1893), dont la version neuve sans charnière est à 10 000 euros, voit sa cote passer de 4 500 à 6 000 euros (neuf avec charnière) et de 3 500 à 5 000 euros (en oblitéré). Pour les « taxe », le n° 1 en neuf avec charnière prend 130 euros, à 600 euros désormais.
L’Océanie elle aussi progresse facilement de 10 %, les timbres du territoire français d’outre-mer de Polynésie qui leur succède ne bougeant pas.
On change d’hémisphère, pour Saint-Pierre-et-Miquelon, à travers des pages repensées. Là aussi, les timbres classiques neufs, sans charnière, sont désormais cotés. Ce qui permet un bon 22 000 euros pour le n° 1, dont, en outre, les versions neuve avec charnière et oblitérée sont à la hausse, les timbres passant respectivement de 10 000 à 11 000 euros et de 3 500 à 4 000 euros. Il en va de même pour les références suivantes, les rubriques s’enrichissant de la cote de nombreuses variétés d’impression. La série neuve de 1924-1927 (n° 118 à 128) prend 25 %, à 125 euros (avec charnière, 190 euros sans charnière). Ces belles progressions bénéficient à tous les timbres jusqu’à 1958. Après, la stabilité est de rigueur.
Les plis précurseurs du territoire des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) illustrent la bonne santé de cette collection, les cartes et lettres des expéditions allemandes (1901-1903) et les « Résidences de France » des îles Kerguelen, par exemple, gagnant vite quelques centaines d’euros pour les plus belles (autour des années 1910-1920).
Pour les timbres (aucune hausse), le référencement se veut plus précis, avec la cotation, désormais, des non dentelés, des épreuves (d’artistes, de luxe, etc.). Ainsi, les neuf épreuves d’artistes des timbres numéros 12 à 17 (1959-1963) sont cotées 2 700 euros. En fin de chapitre, une rubrique « blocs spéciaux dentelés sur papier gommé » fait son apparition, avec de bon prix.
Le catalogue se termine sur Wallis-et-Futuna. Comme pour les autres territoires, les premières années (avec l’apparition de nombreuses variétés, en particulier de surcharges) font preuve de dynamisme, jusqu’en 1952.
Un mot sur les pages les plus stables du catalogue: les deux bureaux d’Andorre (France et Espagne), les trois administrations postales des Nations unies (bureaux de Genève, Vienne et New York) et les missions de l’ONU au Kosovo et au Timor oriental voient leurs prix inchangés.
« Catalogue de cotation. Timbres de Monaco et des territoires français d’outre-mer. Andorre, Nations unies, TAAF. Edition 2022 » (tome I bis). Format 150 x 210 mm, 1 532 pages, 26,90 euros. Existe aussi en numérique sur la bibliothèque en ligne d’Yvert et Tellier. En vente dans les magasins spécialisés ou par correspondance, auprès d’Yvert et Tellier, 2, rue de l’Etoile, CS 79013, 80094 Amiens Cedex 3 (Tél. : 03-22-71-71-71).
Pierre Jullien
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