Les contaminations ont véritablement explosé en une semaine en Polynésie. Fin janvier, 579 cas étaient recensés contre 2 080 le 4 février. Le taux d’incidence s’établit désormais à 753 pour 100 000 habitants, contre 317 pour 100 000 la semaine précédente.
Toutefois, l’augmentation soudaine du nombre de contaminations avec le variant Omicron n’a, pour le moment, pas eu d’incidence sur le nombre de personnes admises au centre hospitalier de la Polynésie française, où seules cinq personnes sont hospitalisées pour Covid, dont une en réanimation. Une situation qui tranche avec celle connue entre août et septembre 2021 avec la vague Delta. Celle-ci avait provoqué la saturation de l’hôpital et le décès d’au moins 500 Polynésiens, pour la plupart non vaccinés.
« C’est une épidémie de gros rhume sans impact sanitaire important » estime Pierre Mallet, responsable des collectes de sang au centre de transfusion sanguine de Polynésie française. L’âge des personnes contaminées est plus bas que pour les précédentes contagions. La moyenne d’âge est de 33 ans. « Les jeunes ont une vie sociale plus intense et ils sont moins vaccinés que les plus âgés », ajoute-t-il. Pour autant, il n’est pas question de fermer les classes mais de respecter les gestes sanitaires : « Un enfant malade reste à la maison et ne va pas voir ses amis au risque de les contaminer », lance-t-il.
Aujourd’hui, selon les autorités, l’épidémie est locale, avec une contamination importante à Tahiti mais aussi dans les îles. Aucun archipel n’est épargné, et un cluster a été récemment enregistré sur l’île de Hao. Le passe vaccinal va entrer en vigueur le 8 février. Pour l’heure, suite à une contagion des personnels, trois centres de vaccination sont fermés jusqu’au 11 février. En revanche, un grand vaccinodrome reste ouvert jusqu’à dimanche à Papeete. Par ailleurs, dès ce samedi, la vaccination pédiatrique aux enfants âgées de 5 à 11 ans va commencer à l’institut d’infirmier à Mamao.
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