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L’abstention devrait être à 54%, selon l’Ifop. Abstention, sondages, déclarations des candidats… Qui sera élu député ce dimanche 19 juin ? Suivez avec nous cette soirée électorale.
TERMINÉ
Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi. Pour tout connaître des résultats des élections législatives, rendez-vous sur notre nouveau live.
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Les résultats du deuxième tour des élections législatives seront disponibles dès que possible, commune par commune, circonscription par circonscription.
C’est une victoire symbolique. Alors que les électeurs de métropole sont appelés aux urnes dimanche pour le deuxième tour des élections législatives, les ultra-marins devaient, eux, choisir leurs députés avec un jour d’avance. Et les résultats commencent à tomber. Dans la 1ère circonscription de la Polynésie française, c’est le candidat soutenu par la Nupes Tematai Le Gayic qui arrive en tête. À 21 ans seulement, le prétendant indépendantiste remporte l’élection sur un fil, avec 50,88 % des suffrages exprimés. Il était opposé à Nicole Bouteau, représentante de la coalition présidentielle Ensemble !. Celui qui est né en 2000 devient donc le plus jeune député élu de l’histoire de la Ve République. Un titre détenu jusque-là par Marion Maréchal qui, à 22 ans en 2012, s’était imposée dans la 3e circonscription du Vaucluse.
C’est un exploit inattendu pour le prétendant du parti Tavini huira’atira. Au premier tour, Tematai Le Gayic était largement devancé avec 20,10 % des voix contre 41,90 % pour sa concurrente. Sur l’ensemble des trois parcelles électorales de la Polynésie française, le parti indépendantiste rafle la mise. Steve Chailloux est élu dans la 2e circonscription. Le député sortant de la 3ème Moetai Brotherson, lui, retrouvera ainsi les bancs de l’Assemblée nationale dans quelques jours.
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Notre journaliste sur place à Hénin-Beaumont, fief électoral du Rassemblement national, a rencontré des électrices en colère contre Marine Le Pen. Véronique et Michèle, sont, en effet, venues faire «barrage à l’extrême droite». «J’ai appelé tous mes amis à voter la Nupes. Ça fait 23 ans que j’habite là, le RN, ras-le-bol», fulmine la première. «Faut pas qu’elle dise que c’est sa ville ici !», renchérit la seconde.
De notre envoyée spéciale à Hénin-Beaumont, Elisabeth Pierson.
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L’abstention devrait atteindre dimanche 54% au second tour des élections législatives, son deuxième plus haut niveau pour ce scrutin, en hausse de plus d’un point par rapport au premier tour (52,49%), selon les estimations de l’Ifop.
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À Hénin-Beaumont, fief électoral du Rassemblement national, «Marine» ne fait pas l’unanimité, rapporte notre journaliste présente sur place pour suivre les résultats de ce second tour des élections législatives. «On est venu parce que c’est notre devoir, mais ce 2ème tour, on ne le sent pas du tout», explique un couple de sexagénaire.
De notre envoyée spéciale à Hénin-Beaumont, Elisabeth Pierson.
La participation au second tour des élections législatives atteignait 38,11% dimanche à 17h00 en métropole, selon le ministère de l’Intérieur, un chiffre en baisse de 1,31% par rapport au premier tour, il y a une semaine, où elle s’établissait à 39,42 %.
Elle est en revanche en hausse par rapport au second tour des législatives de 2017 où elle atteignait 35,33% à la même heure.
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Le patron LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a lui aussi partagé sur Twitter une photo de son vote.
Le président par intérim du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a voté lui aussi. Sur Twitter, il en a profité pour glisser un mot sur la fête des pères, célébrée ce dimanche.
À 17h, le taux de participation à La Réunion est estimé à 30,83%, a indiqué la préfecture. C’est déjà plus que le taux de participation définitif au premier tour il y a une semaine (30,60%). Mais cela reste légèrement moins qu’à la même heure lors du second tour il y a cinq ans (33,64%).
Pour ce second tour des législatives, la coalition macroniste Ensemble! est présente dans 416 circonscriptions. Ce qui en fait la première force politique sur la ligne de départ, même si elle est en retrait par rapport à 2017, où elle était présente dans 516 circonscriptions. À l’inverse, la gauche, qualifiée au second tour dans 136 circonscriptions il y a cinq ans, est cette-fois ci présente dans 376 circonscriptions.
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La ministre de la Transition énergétique, pas candidate aux législatives, Agnès Pannier-Runacher, a voté à Lens, dans le Pas-de-Calais. L’ancienne ministre déléguée à l’Industrie avait hésité à se présenter dans une circonscription du Bassin minier, mais avait finalement renoncé.
L’ex secrétaire d’État chargé de la ruralité auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales du gouvernement Castex, Joël Giraud, espère être élu député de la deuxième circonscription des Hautes-Alpes. Il a déjà gagné les législatives dans cette circonscription en 2002.
Après son passage à la Santé tout au long de la crise du Covid-19, Olivier Véran est reparti dans la mêlée pour tenter de garder son siège de député. Dimanche dernier, il est arrivée en tête au premier tour dans la première circonscription de l’Isère, avec 40,50% des voix.
La ministre des Outre-mer, Yaël Braun-Pivet, a voté ce dimanche en début d’après-midi au Vésinet (Yvelines), comme elle l’a précisé sur son compte Twitter. Au 1er tour, la députée sortante est arrivée en tête, avec 36,59% des voix. Elle devance Sophie Thevenet, candidate de la Nupes (23,55%).
L’ancienne ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, brigue la 2e circonscription de la Somme, où elle fut élue en 2012 et 2017. L’ex-numéro 3 du gouvernement Castex, s’est qualifiée dimanche dernier pour le second tour, mais en deuxième position, derrière la conseillère régionale Zahia Hamdane (Nupes-LFI).
Philippe Dunoyer et Nicolas Metzdorf, tous deux membres d’une coalition loyaliste récemment créée et rattachée au parti présidentiel, ont remporté leur duel face aux candidats indépendantistes du FLNKS.
Philippe Dunoyer, 54 ans, est réélu haut la main avec 66,40% des voix dans la première circonscription qui recouvre Nouméa et l’archipel des Loyauté. Il a bénéficié du report des voix LR, qui avait appelé à le soutenir entre les deux tours, et d’un rebond de la participation.
Dans la seconde circonscription, Nicolas Metzdorf, 34 ans, bat nettement l’indépendantiste Gérard Reignier alors que les deux candidats étaient au coude à coude à l’issue du premier tour.
Nicolas Metzdorf, maire de La Foa, disposait d’un réservoir de voix important, compte tenu de la consigne de LR en sa faveur. Il succède à Philippe Gomès qui ne se représentait pas. Depuis 1986, les indépendantistes n’ont jamais réussi à gagner une élection législative et dénoncent un découpage entré en vigueur cette année-là. Le duel entre les deux candidats se revendiquant de la majorité présidentielle, sans avoir été officiellement investis, a été extrêmement serré.
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Mikaele Seo, en lice avec le soutien de la majorité au pouvoir à l’assemblée territoriale, n’a en effet engrangé que 16 voix de plus que son adversaire Etuato Mulikihaamea, issu de la société civile. Agé de 51 ans, Mikaele Seo est membre de l’assemblée territoriale depuis 2017. L’élection au palais Bourbon de cet agent d’entretien dans un collège de Wallis pourrait toutefois faire l’objet d’un recours du perdant, compte tenu du très faible écart de voix.
Dans les trois circonscriptions de cette collectivité ultra-marine, un duel opposait un autonomiste, soutenu par le président du gouvernement local Edouard Fritch et par Ensemble!, à un indépendantiste soutenu par la Nupes.
Dans la première, Nicole Bouteau, largement en tête au premier tour, est battue (49,12%) par un jeune indépendantiste de 21 ans, Tematai Le Gayic (50,88%), qui pourrait devenir le benjamin de l’Assemblée nationale.
Dans la deuxième circonscription, Steve Chailloux (58,89%), un jeune professeur de tahitien indépendantiste l’emporte face à Tepuaraurii Teriitahi (41,11%), la présidente de groupe de son parti autonomiste à l’Assemblée de la Polynésie française.
La victoire du député sortant Moetai Brotherson (61,32%) était plus attendue dans la troisième circonscription: il bat Tuterai Tumahai (38,68%) un autonomiste novice en politique qui avait surpris en exprimant à plusieurs reprises au cours de la campagne son adhésion aux idées de son adversaire.
Les étiquettes politiques nationales influencent peu les électeurs polynésiens qui se positionnent surtout en fonction des consignes des partis locaux. Le parti indépendantiste doit aussi sa victoire à un front des oppositions contre la majorité locale.
C’est la première fois que ce parti parvient à faire élire plus d’un député, et la première fois qu’il remporte une élection sans alliance. À un an des Territoriales, les élections les plus importantes en Polynésie française, c’est aussi un avertissement au parti majoritaire et au gouvernement d’Edouard Fritch, mis en difficulté par la crise économique consécutive à l’épidémie de Covid.
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Steve Chailloux (Nupes), élu député à l’âge de 36 ans dans la deuxième circonscription de Polynésie française, est un indépendantiste qui revendique son attachement à la langue et à la culture tahitiennes.
Anthropologue de formation, il est diplômé de l’École des hautes études en Sciences sociales. Il a enseigné la langue tahitienne pendant une dizaine d’années à l’Université de Hawaii avant de revenir à Tahiti, où il a continué à enseigner sa langue aux étudiants locaux. Il a aussi été attaché parlementaire du député indépendantiste Moetai Brotherson.
Steve Chailloux porte volontiers un chapeau de pandanus tressé et un lavalava, un pagne traditionnel océanien. Ses principales prises de position politiques portent sur la décolonisation de la Polynésie française, la préservation de ses langues et de sa culture, la probité des élus et la lutte anti-nucléaire.
La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, candidate dans la 12e circonscription, doit absolument l’emporter si elle veut espérer conserver son poste au sein du gouvernement. Députée sortante, sous l’étiquette Ensemble, elle a obtenu 39,51% des voix au premier tour des élections législatives, devant les candidats de la Nupes, Céline Malaisé (22,96%) et des Républicains, Jérôme Loriau (17,56%).
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Le président de la République Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont voté ce dimanche vers 13h au Touquet, pour le second tour des élections législatives. Avant se diriger vers le bureau de vote, Macron a longuement salué des Français qui l’attendaient.
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Deux jeunes femmes, seins nus, se réclamant des Femen ont manifesté dimanche matin devant la mairie d’Oyonnax (Ain) en tapant sur des casseroles pour réclamer la «démission» du ministre des Solidarités Damien Abad, mis en cause pour des violences sexuelles, a appris l’AFP de sources concordantes.

La présence des deux manifestantes vers 9 heures devant la mairie, qui fait office de bureau de vote dimanche pour les élections législatives, a été «très rapide», selon une source policière et le vote de Damien Abad, dans une école d’Oyonnax, environ deux heures plus tard, n’a pas été perturbé, selon l’AFP sur place.
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Tapant sur des casseroles, les deux jeunes femmes ont scandé «Abad démission» et «Abad, si tu ne sors pas tes casseroles, nous on s’en charge», comme le montre une vidéo diffusée sur Twitter par le mouvement féministe Femen.
«Tant que la classe politique ignorera “les casseroles aux culs de ses candidats” ns (nous) taperons sur de l’inox, hist. (histoire) de faire du bruit contre l’impunité et pr (pour) que l’hypocrisie et les dénis s’arrêtent ! #FEMEN CUISINE #ABAD !», écrit le mouvement.
Le ministre a été mis en cause au lendemain de sa nomination au gouvernement pour des violences sexuelles et visé entre les deux tours des élections législatives par de nouvelles accusations de la part d’une femme qui a dit à Mediapart avoir subi une tentative de viol en 2010. Il nie toutes les accusations qui n’ont pour l’instant donné lieu à aucune nouvelle enquête judiciaire.
La première ministre Élisabeth Borne a invité les femmes victimes de violences sexuelles à déposer plainte lors d’un déplacement de campagne cette semaine.
Damien Abad, ancien LR rallié à la macronie avant sa nomination au gouvernement, brigue un troisième mandat de député dans la 5e circonscription de l’Ain. Il est sorti du premier tour en ballotage favorable, avec 33,38% des voix, contre 23,54% à la candidate Nupes Florence Pisani.
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Le président de la République ainsi que son épouse Brigitte Macron, sont arrivés au Touquet, afin de voter, au second tour des législatives.
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L’ex-candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, s’est rendu aux urnes ce dimanche. Rangé avec la «Nupes» pour les élections législatives, le communiste Fabien Roussel n’hésite plus à clamer haut et fort ses divergences avec l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon.
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Candidate Nupes dans la 9e circonscription de Paris, Sandrine Rousseau a voté ce dimanche. Au 1er tour, elle s’est très largement qualifiée en obtenant 42,90% des suffrages face au député La République en Marche (LaREM).
Comme au premier tour, le Lot est le département qui a le plus voté à midi (29,05%), devant la Corrèze (28,50) et la Dordogne (28,36%).
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Celui où la participation est la plus faible à midi, est la Seine-Saint-Denis (8,88%), comme au 1er tour, dimanche dernier. Puis dans le Val-d’Oise (10,1%), à Paris (10,81%) et le Val-de-Marne (10,9%).
La candidate Nupes dans le XXe arrondissement Danielle Simonnet (LFI) a voté.
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Le président du groupe La République En Marche à l’Assemblée Nationale, Christophe Castaner, qui brigue un troisième mandat de député des Alpes-de-Haute-Provence, soutien de la majorité présidentielle Ensemble!, a également voté.
La participation au second tour des élections législatives atteignait 18,99% dimanche à 12h selon le ministère de l’Intérieur, un chiffre en très légère hausse (0,56%) par rapport au premier tour il y a une semaine, où elle s’établissait à 18,43%.
Elle est aussi en hausse par rapport au second tour des législatives de 2017, où elle atteignait 17,75%. Elle est en revanche en baisse par rapport au second tour de la présidentielle le 24 avril dernier (26,41%).
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Le nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Damien Abad, élu de la 5e circonscription de l’Ain, a voté ce dimanche peu avant 12h. Il est arrivé en tête au premier tour, avec 33,38% des voix, selon les résultats du ministère de l’Intérieur.
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Richard Ferrand, Christophe Castaner, Patrick Mignola, Stanislas Guerini… Certains des plus hauts gradés de la majorité jouent leur siège de député ce dimanche, dans des duels qui s’annoncent serrés contre des candidats de la gauche unie (Nupes). Avec le risque que les macronistes, en plus de disposer d’une majorité étriquée, ne manquent de chefs dans la future Assemblée.
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La première ministre Élisabeth Borne a voté ce dimanche, a constaté Rodolphe Geisler, correspondant du Figaro en Normandie, à Vire (Calvados), où elle est candidate sous la coalition de la majorité présidentielle Ensemble!.
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«⁦La première ministre ⁦Élisabeth Borne vient d’arriver à Vire où elle voté à 11h31 après avoir fait la queue devant l’isoloir et avant de repartir dans la foulée sur Paris pour la soirée électorale», précise sur Twitter Rodolphe Geisler.
Un second tour décisif pour cette dernière, qui devra démissionner de son poste de première ministre, si elle ne gagne pas cette élection.
Le secrétaire national d’EELV, pilier de la Nupes, Julien Bayou a voté à Paris.
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Le leader de la coalition de gauches Nupes et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a voté dimanche matin, à Marseille.
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a voté ce dimanche.
Ce dimanche voit s’opposer dans 61 circonscriptions un candidat du Rassemblement national (RN) et un représentant de la Nupes. Le parti de Marine Le Pen espère enfin que ces élections sonnent le glas du fameux «front républicain», en attirant les électeurs de LR ou d’Ensemble! face à l’union de la gauche de Jean-Luc Mélenchon.
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C’est au tour de Marine Le Pen de se rendre dans un bureau de vote de Hénin-Beaumont (nord de la France), dimanche matin.
La présidente (LR) de la région Île-de-France et ancienne candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a également voté ce dimanche matin dans son bureau de vote de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines.
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Sur fond de fort risque d’abstention, les Français ont commencé à voter ce dimanche matin, comme à Marseille ou au Touquet, pour le second tour des législatives.
Investi par la Nupes pour le second tour, Christian Baptiste (PPDG), 60 ans, a été élu député de la deuxième circonscription de Guadeloupe en battant la secrétaire d’État chargée de la Mer Justine Bénin.
Celui qui occupait le poste de secrétaire général de l’Association des maires de Guadeloupe avant de se confronter aux urnes a été élu conseiller régional en 2004 sur la liste de Victorin Lurel, ministre des Outre-Mer de François Hollande et homme fort de la gauche dans l’île dont il a également été député.
Elu conseiller général en 2008, Christian Baptiste est réélu en 2010 à la Région dont il devient vice-président. Il est également président de la commission des finances. Depuis 2014, Christian Baptiste est maire de Sainte-Anne, commune côtière de la Grande-Terre d’environ 25.000 habitants, dont il est originaire.
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Le député PS Elie Califer, investi par la Nupes, a été élu dimanche à l’Assemblée nationale après s’être retrouvé seul candidat pour le second tour de la 4e circonscription de Guadeloupe en raison du retrait de son adversaire Marie-Luce Penchard.
Enseignant à la retraite de 68 ans, Elie Califer est maire depuis 2003 de Saint-Claude, une commune de 10.000 habitants au sud de Basse-Terre qui n’avait pas voté pour un maire de gauche depuis 1965.
Elu conseiller départemental en 2014, il a toujours été apparenté PS, même s’il n’était plus encarté.
Jiovanny William, 37 ans, élu samedi député de la première circonscription de Martinique, soutenu par La France insoumise pour le second tour, est un avocat pénaliste, spécialisé dans l’urbanisme.
Inscrit au barreau de Fort-de-France, Jiovanny William a entamé son parcours politique aux côtés de Chantal Maignan, présidente du Parti régionaliste martiniquais (droite). C’est sur la liste menée par cette dernière qu’il devient en 2014 conseiller municipal d’opposition dans la commune du Robert, la troisième ville de Martinique, et conseiller communautaire de la communauté d’agglomération du Nord de la Martinique, CAP Nord.
En 2017, il est le suppléant de Josette Manin (DVG) qui devient députée de la circonscription du Centre.
Jiovanny William, qui a reçu pour les législatives de 2022 le soutien de Péyi-a (indépendantiste), présidé par le député du Sud Jean-Philippe Nilor, mais aussi d’Alians Matinik (majorité territoriale), envisage de siéger dans les rangs de la Nupes.
Marcellin Nadeau, 59 ans, nouveau député de la 2e circonscription de Martinique, est co-fondateur du parti de gauche écologiste Peyi-A, soutenu par la Nupes, et portera les enjeux climatiques auprès de l’Assemblée nationale.
Maire du Prêcheur depuis 2008, il intègre la même année le Modemas (Mouvement des démocrates et écologistes pour une Martinique souveraine), mouvement indépendantiste et écologiste fondé en 1992 par Garcin Malsa, ancien maire de Sainte-Anne. Devenu vice-président du parti, il se présente pour la première fois aux législatives en 2012 sous cette étiquette, sans succès.
Il est conseiller général de la Martinique de 2008 à 2011 et préside la commission Culture, Sports, Jeunesse et Tourisme.
En 2015, Marcellin Nadeau mène une coalition de gauche indépendantiste et écologiste, Nou pèp la, lors des premières élections territoriales de Martinique, mais sa liste n’obtiendra que 6,7% des voix au premier tour.
Il se présente aux élections législatives en 2017, au nom de cette coalition, et échoue une nouvelle fois. Après cet échec, il fonde en 2019 le mouvement de gauche écologiste Peyi-A avec Jean-Philippe Nilor, ancien membre du MIM, Mouvement indépendant martiniquais.
Proche de la jeunesse indépendantiste martiniquaise, Marcelin Nadeau devient en 2021 président de la commission transition écologique, énergétique, pollutions et mutations climatiques, à la Collectivité territoriale de Martinique. Il y porte notamment les questions liées à la montée des eaux qui menace le littoral Martiniquais, notamment dans sa commune du Prêcheur.
Jean-Victor Castor, élu député samedi dans la 1ère circonscription de Guyane, est un cadre du Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (MDES) qui estime que l’autonomie et le foncier sont les deux axes de développement de la Guyane.
Âgé de 60 ans, il s’était déjà présenté aux élections législatives en 2002 sans parvenir à se hisser au second tour.
Conseiller régional de Guyane de 1998 à 2004, Jean-Victor Castor était aussi conseiller municipal de la commune de Matoury depuis 2001. En avril dernier, il a démissionné de ce mandat, ainsi que de celui de conseiller communautaire, pour se lancer dans la campagne des législatives. Il fera de même avec son mandat de président de la ligue d’athlétisme de Guyane.
Côté professionnel, il exerce le métier de chargé d’affaires au sein du groupe Eiffage après avoir longtemps travaillé chez EDF.
Jean-Victor Castor a surtout fait campagne sur le thème de l’autonomie du territoire, en insistant sur l’importance – à ses yeux – d’une rétrocession du foncier de l’État vers les instances locales, ce qui est d’ailleurs un des points majeurs des Accords de Guyane.
Johnny Hajjar, 49 ans, élu samedi soir député de la troisième circonscription de la Martinique (Fort-de-France), soutenu par La France Insoumise lors du second tour, est un professeur de mathématiques engagé en politique depuis 20 ans.
Le parlementaire autonomiste de gauche qui siégera avec la NUPES a été élu en 2001 conseiller municipal à Fort-de-France sur la liste menée par Serge Letchimy. Il est ensuite adjoint au maire de Fort-de-France en charge de la sécurité et du centre-ville de 2014 à 2020.
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Dans le même temps, il remporte les élections cantonales de 2004 au centre-ville de Fort-de-France. Il siège sans discontinuer au conseil général de la Martinique jusqu’en 2015.
Johnny Hajjar est membre de l’opposition territoriale à la CTM sous les couleurs de l’Alliance ensemble pour une Martinique nouvelle de 2015 à 2021.
En 2016, il devient secrétaire général du Parti progressiste martiniquais, le parti d’Aimé Césaire. Soutenu par Alians Matinik dont fait partie le PPM, le groupe majoritaire à l’Assemblée de Martinique, Johnny Hajjar a fait campagne sur le développement économique et social de la Martinique ainsi que sur la sécurité et la santé.
Talonnées par la Nupes de Jean-Luc Mélenchon au premier tour dimanche dernier, les troupes d’Emmanuel Macron abordent ce second tour avec fébrilité, sans certitude d’obtenir la majorité absolue. Conscient de ce risque, Emmanuel Macron s’est récemment résigné à descendre dans l’arène. Car le chef de l’État sait qu’il joue gros sur ce scrutin, à quitte ou double pour la suite de son quinquennat. Dans le cas d’une majorité relative, il lui faudrait aller chercher des alliés pour pouvoir appliquer son programme. Et même avec une majorité absolue, il risque de se retrouver contraint de composer avec les troupes d’Édouard Philippe.
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Après l’humiliation de l’élection présidentielle, Les Républicains ont sauvé les meubles lors du premier tour des législatives. Avec 83 candidats engagés au second tour, ils espèrent obtenir au moins une cinquantaine de députés dans le futur hémicycle. Et s’imaginent même en groupe pivot à l’Assemblée, si la majorité présidentielle Ensemble! n’obtient qu’une majorité relative. L’enjeu principal restant de se mettre dans les meilleures conditions possibles pour engager la reconstruction après les législatives.
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Au lendemain des législatives, «la France va être très difficile à gouverner», s’alarme Jérôme Fourquet. Dans un grand entretien au Figaro Magazine, le directeur du département Opinion de l’Ifop, coauteur de La France sous nos yeux, analyse les évolutions politiques de notre société, mises en lumière par ces élections législatives. Entre «une gauche radicale gonflée à bloc et un Rassemblement national à 19 %», l’essayiste prédit à Emmanuel Macron un second quinquennat compliqué, potentiellement «empreint d’immobilisme».
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Amélie de Montchalin, la ministre de la Transition écologique et candidate à sa réélection dans la 6e circonscription de l’Essonne, a voté dimanche matin à Ormoy-la-Rivière. Elle fait face au député socialiste, soutenu par la Nupes, Jérôme Guedj.
Alors qu’ Amelie de Monchalin joue son poste de ministre, elle se retrouve en ballotage défavorable. Au 1er tour, elle est arrivée en deuxième position, avec 31,46% des voix, derrière Jérôme Guedj, de la Nupes (38,31%). En cas de défaite aux législatives, la députée sortante devra démissionner.
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Selon un sondage Odoxa Backbone Consulting pour Le Figaro, 70% des Français ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron obtienne une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Un scénario qui pourrait se réaliser, selon les projections de ce sondage. Ensemble! obtiendrait entre 252 et 292 sièges, soit à peine plus que la majorité absolue (289), dans le scénario le plus favorable. Quant à la Nupes, elle pourrait s’en approprier entre 179 et 225. L’abstention s’annonce de son côté comme aussi massive qu’au premier tour (53%).
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L’ancien premier ministre et maire du Havre Édouard Philippe a voté dimanche matin. «A voté ! Merci aux milliers de citoyens mobilisés aujourd’hui pour assurer le bon déroulement des élections», a écrit le maire du Havre sur Twitter.
Son parti, Horizons, s’est allié avec la majorité présidentielle. L’ex-premier ministre incite les Français à «voter et faire voter dimanche pour assurer au pays une majorité stable, cohérente et enracinée». Si le parti présidentiel n’obtient pas de majorité absolue, celui d’Édouard Philippe pourrait peser, avec 30 à 40 députés potentiellement investis.
Après un duel serré, l’ancien président de la collectivité territoriale (2017-2020) Stéphane Lenormand (AD, divers droite) a été élu député de ce territoire à l’unique circonscription, avec 50,36% des suffrages, face à Olivier Gaston. Seules 19 voix séparent les deux candidats et 186 bulletins nuls ont été enregistrés.
Le taux de participation global pour ce second tour des législatives à Saint-Pierre et Miquelon est de 55,95%, en légère hausse par rapport au premier tour (53,45%) mais en dessous des 75,35% atteint lors du second tour en 2017.
Frantz Gumbs, le candidat divers-centre soutenu par la majorité présidentielle Ensemble a été élu député. Il recueille 67,21% des suffrages exprimés, soit 3921 voix. Le taux de participation a été très faible sur les deux îles, à 24,56%, soit près de deux points de moins qu’en 2017 (26,11%).
Les électeurs guyanais ont choisi le renouvellement. Dans la première circonscription, qui compte la préfecture Cayenne, c’est Jean-Victor Castor qui endosse le costume de député. Militant du Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (MDES) dont il est l’un des cofondateurs, il est un fervent partisan de l’évolution statutaire du territoire.
Dans la deuxième circonscription, Lénaïck Adam, qui était soutenu par la majorité présidentielle, est délogé de son siège de député par Davy Rimane. Le syndicaliste, soutenu par LFI, engrange 54,12% des suffrages exprimés.
Lors du second tour, l’abstention a reculé dans les deux circonscriptions.
Jiovanny William, Marcellin Nadeau, et Johnny Hajjar, soutenus par LFI, découvriront pour la première fois de leur carrière politique les bancs de l’Assemblée nationale. Ils ont été élus respectivement dans la première (Centre), deuxième (Nord) et troisième circonscription (Fort-de-France) de la Martinique. Jean-Philippe Nilor a été élu pour la troisième fois consécutive dans la quatrième circonscription (Sud). Il a largement battu son prédécesseur et ancien mentor Alfred Marie-Jeanne.
La formation politique de l’ancien président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, le Gran Sanblé, a d’ailleurs été battue dans toute les circonscriptions de l’île alors qu’elle avait réussi à qualifier ses quatre candidats au second tour des législatives.
Plus élevée qu’au premier tour, la participation est demeurée très faible puisque tout juste un quart des électeurs se sont rendus aux urnes (25,71%, en hausse 4 points par rapport au premier tour).
Après l’élection de cinq députés au premier tour, la bataille des législatives se joue aujourd’hui dans 572 circonscriptions : 565 en duel et 7 en triangulaire. Dans une immense majorité d’entre elles, le suspense est limité, puisque le candidat arrivé en tête au premier tour est dans une position idéale. Mais l’incertitude est réelle dans une bonne centaine de circonscriptions.
Le Figaro en a retenu une trentaine, au sein d’une carte interactive, qui impliquent des personnalités de dimension nationale (Amélie de Montchalin, Richard Ferrand…) ou parce qu’elles sont emblématiques des évolutions politiques récentes (résistance de la droite, conquête du RN, poids de la Nupes…).
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Dimanche dernier, lors du premier tour des législatives, trois quarts des 18-24 ans se sont abstenus. Dans l’entre-deux-tours cette semaine, la gauche s’est ainsi fixée l’objectif de faire la chasse aux abstentionnistes, et plus particulièrement aux jeunes réfractaires. «On voit beaucoup de bouteilles à la mer qui ont du mal à trouver leur destinataire», observe Frédéric Dabi, directeur général opinion de l’Ifop.
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Trois candidats sont seuls en lice au second tour des législatives, après que leurs adversaires se sont retirés à la suite du premier tour. Il s’agit de trois représentants de la Nupes : Clémentine Autain (11e circonscription de Seine-Saint-Denis) et Soumya Bourouaha (4e de Seine-Saint-Denis) pour LFI, et Elie Califer (4e de Guadeloupe) pour le PS. Il leur suffira d’une seule voix pour l’emporter, avec 100% des suffrages exprimés.
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Il est 8 heures, les bureaux de vote ouvrent en France métropolitaine. Cinq députés ayant été élus dès le premier tour, le second tour se tient dans 572 circonscriptions.
Les bureaux de vote fermeront à 18h, sauf exceptions. Dans certaines villes, il sera possible de voter jusqu’à 19h, voire 20h à Paris, Lyon, Marseille ou encore Strasbourg.
Qu’ils soient vainqueurs ou non de ce scrutin, majoritaires ou minoritaires à l’Assemblée, les candidats portent un échec collectif: celui de ne pas avoir réussi à mobiliser les Français en masse, du moins lors du premier tour. Car, dimanche dernier, ce ne sont pas moins de 52,49 % des électeurs qui ont choisi de ne pas participer aux élections législatives. Un record historique et un véritable sujet démocratique, quand on sait que cette échéance détermine le poids des forces politiques au Parlement pour les cinq années à venir.
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La Secrétaire d’État à la mer, Justine Benin, a été battue samedi au second tour des législatives dans la 2e circonscription de Guadeloupe, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 % des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué.
Justine Benin, députée sortante, jouait son poste au gouvernement lors de ce scrutin. L’exécutif avait rappelé en amont du vote qu’en cas d’échec aux législatives le ministre candidat devrait quitter le gouvernement conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Emmanuel Macron.
Interrogée après son échec par la radio RCI sur son avenir au sein du gouvernement, Justine Benin a indiqué samedi soir qu’«en l’état actuel des choses [elle n’avait] pas encore eu de réponse à cela» et devrait être fixée «d’ici lundi».
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Christian Baptiste a déclaré de son côté dans les médias locaux que «l’intérêt de la Guadeloupe n’est pas de rester dans une politique verticale et brutale d’Emmanuel Macron».
Trois des quatre députés élus en Guadeloupe – Olivier Serva, Christian Baptiste et Elie Califer – étaient soutenus par l’alliance des partis de gauche Nupes lors de ce scrutin, marqué par une abstention très forte avec moins de 28,23 % de participation, contre 30,65 % en 2017.
Dans la première circonscription, le député sortant, Olivier Serva, ex-LREM et soutenu par LFI pour le deuxième tour, a été élu avec 74,04 %. Il souhaite créer «un groupe outremer à l’Assemblée Nationale» et «défendre la réintégration des soignants suspendus».
Dans la troisième circonscription, le candidat du Rassemblement national, Rody Tolassy, n’a pas réussi à décrocher un mandat de député alors que c’est dans l’archipel que Marine Le Pen avait remporté son meilleur score (près de 70%) lors du deuxième tour de l’élection présidentielle.
Avec environ «1000 voix d’écart» grâce à «une alliance républicaine locale» selon les médias locaux, le député sortant Max Mathiasin, arrivé en deuxième position au premier tour, l’emporte donc finalement lors de ce second tour (52,12 % des voix). Ce dernier a salué dans les médias locaux la mobilisation d’«un front de guadeloupéens».
Dans la quatrième circonscription, sans suspense, Elie Califer, maire (PS) de Saint-Claude a été élu avec 100% des suffrages exprimés. Il était le seul candidat en lice après le désistement de son adversaire Marie-Luce Penchard.
Le ministère de l’Intérieur l’a de nouveau rappelé samedi sur les réseaux sociaux : «Même en cas de perte de votre carte électorale, vous pouvez voter dimanche.» Une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, carte vitale, permis de conduire) suffit. Dans les communes de moins de 1000 habitants, elle n’est pas obligatoire, mais peut être réclamée par le président du bureau de vote.
Concernant le Covid-19, aucun passe sanitaire, vaccinal ou certificat de test ne vous sera demandé dans votre bureau de vote.
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Décalage horaire oblige, certains territoires d’Outre-mer ont voté dès samedi pour le second tour des élections législatives. Saint-Pierre-et-Miquelon a ouvert le bal, à midi heure de Paris. Ont suivi la Guyane et les Antilles (la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin).
Dans le Pacifique, les électeurs ce votent dimanche, mais avec le décalage horaire, ils ont commencé à se rendre aux urnes samedi soir heure de Paris (22h pour la Polynésie et Wallis et Futuna, puis 23h pour la Nouvelle-Calédonie).
Dans l’Océan Indien, les électeurs votent ce dimanche, avec une ouverture des bureaux à 6h heure de Paris pour La Réunion et 7h pour Mayotte.
Au total, douze sièges de député sont en jeu : quatre en Guadeloupe, quatre en Martinique, deux en Guyane, une circonscription unique pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin, et une seule pour Saint-Pierre-et-Miquelon.
8h : ouverture des bureaux de vote en France métropolitaine.
12h : premiers chiffres de la participation.
17h : nouveaux chiffres de la participation.
18h : fermeture des bureaux de vote dans la majorité des communes. Certaines fermeront leurs bureaux à 19h. Dans les grandes villes, comme Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Toulouse ou Nice, il sera possible de voter jusqu’à 20h. Une fois les bureaux de vote fermés, le comptage des bulletins et le dépouillement pourront commencer.
20h : annonce des premiers résultats par les médias français. Les premiers chiffres seront des estimations de pourcentage des voix, fournies par des instituts de sondage.
Les premiers résultats définitifs des circonscriptions seront communiqués par le ministère de l’Intérieur au cours de la soirée, puis les résultats officiels définitifs en fin de soirée voire dans la nuit.
Bienvenue sur notre direct consacré à cette journée de second tour des élections législatives. Emmanuel Macron obtiendra-t-il la majorité à l’Assemblée ? Et si oui, sera-t-elle absolue ou relative ? Ou à l’inverse, Jean-Luc Mélenchon réussira-t-il son pari d’être nommé à Matignon via son union de la gauche, la Nupes ? L’abstention sera-t-elle aussi massive qu’au premier tour ?
Suivez minute par minute cette journée d’élection.
Pensez y!
le
Déjà un Président, non représentatif, élu une fois et réelu une autre fois, toujours pas representatif, et maintenant, nous allons encore avoir des députés qui, encore une fois, ne représenterons toujours pas le Peuple.
Et Vive macron et les pommes de terre frites !
Dedale
le
Dans une 6e république à venir, toute élection devrait être considérée comme nulle et recommencée en dessous de 50% de votants. On ne se plaindrait plus des Hidalgo, Macro etc.. élus avec à peine 25-30% des électeurs concernés. Idéalement même le vote devrait être obligatoire mais ça c’est peut être bcp demander
pouchka19
le
Peut-être que la proportionnelle inciterait à aller voter. A quoi bon se déplacer quand vous n’avez-vous plus de candidat..
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Élections législatives 2022 : la participation au second tour s’élève à 38,11% à 17 heures
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