Liana Guillon va sortir de prison et retrouver une liberté conditionnelle. Condamnée en 2012 à huit ans de prison pour son implication dans un trafic de drogue et incarcérée en France, à Fresnes (Val-de-Marne) depuis l’été 2014, cette femme de 42 ans, originaire de Pontoise (Val-d’Oise), sortira le 21 janvier prochain, ont annoncé ce mardi ses avocats.
«Il s’agit d’une libération conditionnelle. Elle va rester soumise à un contrôle judiciaire strict (…) Elle doit notamment porter un bracelet électronique», a précisé Philippe Valent, l’un de ses avocats. Cette remise en liberté conditionnelle, demandée en octobre, a été décidée mardi par le juge d’application des peines.
Cette mère de famille a toujours clamé son innocence et pourra donc «enfin retrouver ses enfants et son emploi», se sont félicités dans un communiqué ses avocats. «C’est une très bonne nouvelle au bout de 1 000 jours de détention, s’exclame Eric Martin-Vallas, le frère de Liana Guillon. On attendait cette décision avec impatience, elle a pris plus de temps que prévu».
«Liana va pouvoir retrouver ses enfants et tenter de se reconstruire physiquement et moralement (…) Comment redémarrer une vie après tout ça ? Elle restera très affectée par cette injustice (sic). Je vous rappelle que tout ça s’est produit alors qu’elle passait une semaine de vacances pour son voyage de Noces», poursuit Eric Martin-Vallas.
Interpellée le 29 avril 2012 au retour de sa lune de miel
Liana Guillon avait été interpellée le 29 avril 2012 avec son mari et leur bébé de 15 mois à l’aéroport de Puerto Plata, alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans l’avion qui devait les ramener à Paris, après avoir passé leur lune de miel en République dominicaine. Dans leur bagage de cabine se trouvaient onze kilos de cocaïne, selon les autorités dominicaines.
Le couple, qui dit avoir laissé ses bagages à l’hôtel dans une consigne non fermée et sans surveillance, a toujours affirmé avoir été «piég?par des trafiquants. Son mari, Christophe, avait été mis hors de cause et remis en liberté en octobre 2012. Liana, de son côté, avait été condamnée à huit ans de prison, en première instance comme en appel.
La quadragénaire, mère de cinq enfants, s’était résignée à demander début 2014 son transfert en France afin d’y purger sa peine. Elle avait été transférée à la maison d’arrêt de Fresnes en juillet 2014. «Malgré son rapatriement, elle était humainement à bout», a souligné Philippe Valent, qui avait lancé un cri d’alarme à Noël en raison de «son état de santé». «Elle fait des crises d’épilepsie à répétition, elle a perdu beaucoup de poids… Elle n’a rien à faire en prison», a-t-il souligné.
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