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Les fameuses fleurs roses sont déjà là à Tokyo ! Si le Japon reste, pour l’heure, inaccessible pour les voyageurs, on fait le plein de bonnes adresses pour admirer les plus beaux sakura la saison prochaine.
C’est un rituel auquel nombre de Tokyoïtes s’adonnent depuis le début du mois de mars : au pied des cerisiers, on scrute l’apparition des premiers bourgeons, on photographie les boutons vert tendre plissés de rose, tandis que les vitrines s’emplissent à tout va de marchandises à l’effigie de la fleur, comme pour combler l’attente… Et puis soudain, elles sont là ! Le très sérieux calendrier officiel annonçait leur éclosion le 23 mars, mais la saison ne cesse d’avancer.
Cette année, dès l’équinoxe de printemps, les sakura ont commencé à consteller les branches. Bientôt, les fleurs de cerisiers formeront par milliers ces grappes cotonneuses que la brise fait danser. Pendant des jours, on n’aura d’yeux que pour elles, avant qu’elles s’évanouissent. La capitale regorge de beaux endroits où apprécier ce fugace spectacle si cher aux Japonais. Ceux du centre de Tokyo sont parmi les plus prisés, mais la ville ne manque pas de sites paisibles, offerts à l’éphémère beauté des sakura.
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« La promenade de la rivière Meguro est souvent bondée, mais c’est tout de même l’un des endroits les plus féeriques pendant la floraison des cerisiers », considère Karina Kimoto, une guide indépendante. Pour un préambule loin de la foule, débutez votre promenade un peu plus à l’ouest, en suivant le sentier piétonnier qui longe l’un des affluents de la rivière Kitazawa. Sur plusieurs kilomètres, d’innombrables cerisiers bordent le cours d’eau, où les enfants viennent pêcher l’écrevisse. En chemin, des promontoires invitent à la contemplation des arbres qui se reflètent dans le ruisseau, animé çà et là de petites cascades. Continuez en direction de Meguro, pour rejoindre la célèbre promenade. En fin de journée, les visiteurs sont moins nombreux et le spectacle des sakura, à la nuit tombée, a quelque chose de magique. Il existe même un mot en japonais, qui désigne l’observation nocturne des fleurs : yozakura !
Y aller : à 10 minutes à pied au sud de la station Setagaya-Daita (PDF de la carte – en anglais)
Notre conseil : déjeunez au restaurant Vin Santé, installé au rez-de-chaussée d’un sobre bâtiment conçu par l’architecte japonais et prix Pritzker Shigeru Ban, au plus près du spectacle qu’offrent les cerisiers de la promenade.
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Situé au nord de la capitale, le tramway n’est pas seulement l’une des attractions préférées des ferrovipathes ! La ligne, « chouchou des personnes âgées, que je conseille d’emprunter à n’importe quelle saison tant l’ambiance à bord est différente de celle des trains et des métros de Tokyo », estime Karina Kimoto, dessert de nombreux points de vue dédiés à l’observation des sakura. Montez à bord depuis la photogénique gare de Minowabashi ; avec le passe d’une journée (400 yens, env. 3 €), vous vous arrêterez à la moindre ramure fleurie. Depuis la fenêtre, côté droit, une première allée de cerisiers marque l’entrée du parc d’Arakawa, curiosité urbanistique aménagée sur le toit d’une station d’épuration ; ouvrez l’œil aux abords de la station Miyanomae : un grand cerisier pleureur s’épanouit dans la cour du sanctuaire shinto Oguhachiman.
Une dizaine de stations plus loin, le parc Asukayama, et sa colline aux cerisiers, domine le quartier. On vient y profiter de la floraison depuis l’époque Edo, racontent les gravures ukiyo-e qui le représentaient déjà. Les lieux invitent à un déjeuner sur l’herbe, entre deux nuages couleur pastel. On reprendra le tram jusqu’à la station Omokagebashi, pour une balade le long de la rivière Kanda, là où les arbres des deux rives s’embrassent presque.
S’y rendre : emprunter le tramway à Minowabashi, en direction de Waseda.
Notre conseil : faites un saut dans l’un des magasins de confiseries japonaises aux alentours de la gare pour y acheter des wagashi – pâtisseries traditionnelles – parfumées en cette saison à la fleur de cerisier, à déguster au parc.
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C’est un lieu où se rendent les impatients dès la première quinzaine de mars : les kawazu sakura qui parent le sanctuaire fleurissent bien plus tôt que les someiyoshino, la star des cerisiers. Lieu de culte ordinaire le reste de l’année, le sanctuaire voit à cette période défiler les visiteurs – et bon nombre d’influenceurs tout de rose vêtu -, venus accrocher à l’une des branches un ruban marqué de leur souhait. De là, on rejoindra le jardin Roka-Koshun-en, planté de cerisiers, qui jouent les parasols de table. La route pour s’y rendre, véritable tunnel floral en cette saison, fera la joie des cyclistes.
S’y rendre : le sanctuaire se trouve à deux minutes à pied de la station Sakura-Shimmachi.
Notre conseil : en prévision d’un repas au jardin, faites escale chez Sandwich&Co, une boutique de sando, le fameux sandwich de pain de mie moelleux japonais. En guise d’accord chromatique, on optera pour celui aux fraises, garni d’anko – pâte de haricots rouges sucrée – et de crème fouettée.
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Pour une escapade d’une journée, la rivière aux cerisiers de Kawagoe
Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Tokyo, Kawagoe, que l’on surnomme « la petite Edo, car l’atmosphère de l’époque y est préservée, qu’on aime pour ses maisons traditionnelles et ses temples », raconte la guide, , concentre ses charmes, au début du printemps, du côté de sa rivière. Moins fréquenté que ceux de Tokyo, et par ailleurs bien plus vert, le cours d’eau se découvre à bord de barques à fond plat. En fin de floraison, lorsque la rivière n’est plus qu’un lit de pétales que fendent les bateliers, le tableau s’admire depuis les berges.
S’y rendre : de Shinjuku, empruntez la ligne JR Saikyo jusqu’à la gare de Kawagoe. Comptez environ 50 minutes de trajet.
Notre conseil : prévoyez aussi un passage au temple Kita-in : les cerisiers magnifient sa pagode vermillon.
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Les cerisiers sont en fleurs à Tokyo : les adresses préférées des Japonais pour les admirer
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